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276. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Cette fille le fait admirablement : elle conte comment « il tient le haut de la table aux repas » ; comment « il est servi le premier de tout ce qu’il y a de meilleur » ; comment « le maître de la maison et lui ne se traitent que de frère ». […] » La Suivante revient d’abord à l’incommodité de sa Maîtresse, par trois fois est interrompue de même, répond de même, et revient de même, ce qui est la manière du monde la plus heureuse et la plus naturelle de produire un caractère aussi outré que celui de ce bon Seigneur, qui paraît de cette sorte d’abord dans le plus haut degré de son entêtement : ce qui est nécessaire, afin que le changement qui se fera dans lui quand il sera désabusé (qui est proprement le sujet de la pièce) paraisse d’autant plus merveilleux au Spectateur.

277. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

Parmi les jésuites, tout indulgens qu’ils étoient pour la scène, ceux qui se dévouoient à une haute piété ou qui se consacroient à la chaire, abjuroient des exercices si opposés : Lingendes, Bourdaloue, Cheminais, Giroux, Segaud, Neuville, Perrusseau, &c. n’ont point donné de comédies.

278. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

Ainsi le Preteur Lucius Furius ne fit aucune parade ny des depoüilles qu’il avoit prises, ny des Captifs qu’il avoit faits dans les Gaules, preferant la satisfaction d’un vray merite & d’une haute gloire, au frivole éclat des grandeurs contrefaites, & des exaggerations affectées.

279. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

Ils ne peuvent que concevoir une haute opinion d’eux-mêmes et se former une fausse idée de ce qui constitue le vrai mérite, lorsque les femmes perdues, avec lesquelles ils vivent habituellement, et qui souvent deviennent éprises d’eux, les louent sur quelques minces avantages qu’ils possèdent, ou même sur quelques défauts que des femmes estimables n’ont pas toujours le courage de haïr, savoir, l’étourderie, le faste, l’arrogance, les grands airs.

280. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Je m’approchai de la barrière du limonadier, privilégié pour la vente intérieure de l’établissement comique ; deux flâneurs disputaient sur les chances de ce nouveau théâtre ; je prêtai une oreille attentive, et voilà, mot pour mot, ce que j’entendis : « le Gymnase, appelé dès sa naissance à de hautes destinées, restera toujours ce qu’il est, heureux !

281. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

Elle se réconcilia avec Monchindre Paphetin, revint triomphante sur la scène, et fit passer son mari du grade de Moucheur de chandelles à la haute dignité d’Acteur, qu’il remplit assez mal.

282. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

Voici une déclaration de Louis XIII en faveur des Comédiens, qu’on fait sonner bien haut.

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