Fais descendre en ma faveur les cieux sur la terre ; élargis mon cœur, fais-en un petit paradis, viens y répandre une si grande abondance de ta lumière de grâce, qu’elle imite et approche la lumière de la gloire.
On ne considère pas, comme dit saint Paulin, que par la grâce de ce sacrement ils ont été ensevelis avec Jésus-Christ, qu'ils ont fait vœu d'embrasser sa Croix, de n'être plus vivants à eux-mêmes ni au monde, mais de faire vivre Jésus-Christ en eux.
Par Grâce et Privilège du Roi, donné à Paris le quinze Janvier 1656.
Paulin, que par la grâce de ce sacrement ils ont été ensevelis avec Jésus-Christ; qu'ils ont fait vœu d'embrasser sa croix, de n'être plus vivants à eux-mêmes ni au monde, mais de faire vivre Jésus-Christ en eux.
Le péché a ouvert les yeux aux hommes pour leur faire voir les vanités du monde avec plaisir: et la grâce du christianisme, en ouvrant les yeux de l'âme pour les choses de Dieu, les ferme pour les choses séculières, par un aveuglement beaucoup plus heureux que la vue malheureuse que le péché nous a procurée.
Ensuite, il prononcera tout-haut les peines que ces fautes méritent ; à chaque sentence, le silence, ou le battement des mains, de la part du Public, signifiera grâce ou justice. […] Mais, je le répète, voila quels doivent être nos Acteurs, pour ne plus être dangereux, si nous ne voulons pas ennoblir & légitimer le Comédisme : il faut, ou qu’ils soient honnêtes, nos frères, nos égaux, nos amis ; bien plus, des Citoyens, élevés au-dessus du vulgaire, par leur mérite, leurs grâces, leurs talens ; que leurs mœurs soient les plus honnêtes ; qu’ils soient réellement des modèles enchanteurs : ou que les Comédiens soient si bas, qu’on ne puisse sans rougir descendre jusqu’à eux ; qu’avec une pureté de mœurs volontaire ou forcée, les Actrices soient pourtant avilies, & nous obligent, lors de la Représentation, à ne voir que l’Héroïne, parce qu’il ferait trop desagréable d’arrêter ses yeux sur l’être dégradé qui lui prête son organe : en un mot, qu’on voye le Comédien & la Comédienne presqu’aussi desintéressément que s’ils étaient des automates. […] Gaussin : dans son Printemps, ce fut la plus belle des Grâces ; c’était Cypris, durant son Eté ; l’Hiver parut, elle ne fut plus que Psyché enlaidie, succombant sous les coups de Tisiphone. […] que de grâces ! […] SAINVAL, 1767 : Un geste forcé, des grimaces, peu d’organe, point de grâces ; mais du feu, peut-être de l’âme.
On met enfin mille autres agréments où l’on juge qu’ils auront de l’éclat et de la bonne grâce. […] Paul est rempli de grâces et de bénédictions, et néanmoins il crie au secours de toutes parts dans les excès et dans les violentes insultesj que la concupiscence fait en lui ; il a paru tout trempé des naufrages, dont il s’était garanti ; on l’a vu se relever tout meurtri de dessous une grêle de cailloux dont on l’avait lapidé ; il s’est trouvé mouillé, fatigué, couché à plate terre dans le fort de l’hiver, et au milieu de toutes ces afflictions, on l’entend se plaindre de la tyrannie de la chair, de la manière du monde la plus pitoyable. […] Vous seul ô mon Dieu, pouvez me préserver par la grâce que mon Sauveur m’a acquise. […] Paul, puisque la grâce même lui est promise de la bouche même de Jésus-Christ ? […] Au reste, cette entreprise n’est pas si difficile, que vous n’en puissiez venir à bout avec la grâce de Dieu.