Ce Roman si fameux, dont l’Auteur est inconnu, fut suivi d’un grand nombre d’Ouvrages dans le même genre, qui quoique dans un stile moins agréable, avoient eu une grande vogue, parce qu’ils contenoient autant de merveilles extravagantes.
« Depuis plusieurs années, dit-il, j’avois beaucoup à souffrir intérieurement, d’avoir travaillé pour le Théatre… Il s’élevoit souvent des nuages dans mon ame, sur un art si peu conforme à l’esprit du Christianisme… Je souffrois, & je ne travaillois pas moins dans le même genre. […] « L’unique regret, qui me reste, dit-il, en parlant de ses piéces, c’est de ne pouvoir point assez effacer le scandale, que j’ai pu donner à la Réligion par ce genre d’ouvrage, & de n’être point à portée, de réparer le mal que j’ai pu causer. […] Cessez, cessez de soutenir ce genre d’amusement, où la vertu & la piété sont toujours ridicules, la corruption toujours excusée &c. » Et si je n’ai pas la consolation de diminuer le nombre des aveugles volontaires, dont parle le Célèbre Fénélon, je suis fondé à esperer celle de désabuser ceux qui sont encore plus zélés pour le salut éternelle de leur ame, que pour des plaisirs passagers & toujours dangéreux.
Les 3. portoient le nom de leurs païs, à cause du genre d’épées dont ils se servoient, qui estoit à peu pres comme des cimeteres.
Des hommes qui ont quitté le monde, parce que la fortune et l’amour les ont haï, font des tableaux affreux, et un jeune esprit que la mélancolie consume, écoute comme des oracles les destructeurs du genre humain.
Pour faire un livre d’assertions plus infâme en tout genre que celui qui a fait condamner ces Pères, on n’a qu’à extraire la moitié des opéra, comédies, tragédies, farces, théâtre italien, on fera une chaîne de tradition non interrompue, jusqu’au moment présent, des plus grandes horreurs, même du régicide.
Les Comédies et les Tragédies sont mauvaises selon leur genre, selon leur espèce, selon leurs circonstances, selon leur fin, et selon leurs effets. […] Augustin, dans ce genre de Théologie qu’il appelle naturelle, et qui appartient aux Philosophes. » « Le troisième genre de Théologie , dit Varron « Tertium genus est, inquit, quod in urbibus cives, maxime sacerdotes nosse atque administrare debent ; in quo est, quos Deos publice colere, quæ Sacra, et sacrificia facere quemque par fit. » Ibid. […] La Philosophie, qui est l’étude de la sagesse, bannit de son sanctuaire tout ce genre de fables, qui ne fait que flatter l’oreille, et le renvoie au berceau des nourrices. » Secondement les Philosophes improuvaient la Comédie et la Tragédie, à cause de l’impression qu’elles donnent de l’amour infâme. […] Augustin dans le 6. livre de la Cité de Dieu, est de montrer que le culte des Dieux, qui appartenait à la Théologie civile, devait être rejeté par la même raison dont Varron se servait pour rejeter la Théologie fabuleuse, qui comprenait les Théâtres, les Jeux et les Spectacles ; réfutant la différence que cet habile Païen prétendait établir entre ces deux genres de Théologie ; et entre les choses infâmes qui étaient représentées sur les Théâtres, et celles qui étaient représentées dans les Temples, et dans le culte qu’on rendait aux Dieux. […] , de l’un et de l’autre genre, c’est-à-dire, les Jeux sacrés, et les Jeux funèbres, ont une origine commune : Ils ont des titres communs, comme ils ont des causes communes de leurs institutions ; il est aussi nécessaire qu’ils aient des appareils communs, qui sont souillés de la tache générale de l’Idolâtrie qui les a formés.
Je ne parle pas ici d’un autre genre de séduction que l’on devine facilement.