Malgré plusieurs traductions, nous n’avons aucune idée de ce genre transcendant : ce poëte est tout défiguré. […] Corneille & Racine, Homere & Virgile, Cicéron & Démosthenes, Sophocle & Térence, Bossuet & Bourdaloue, qui chacun dans son genre valent bien le poëte anglois, n’ont pas cru que l’un dût dispenser de l’autre. […] Ce qui revient à l’idée que Madame de Sablé avoit de Lafontaine, auteur, dit-on, inimitable, & qui dans son genre est supérieur à Shakespear.
Ils sont aussi-bien écrits que ses Fables, qu’on fait apprendre aux enfans, aussi-bien & mieux écrits en leur genre que les Tragédies de Racine : leur lecture est moins dangéreuse que l’étude de ses tragédies. […] Riccoboni, dans son Art du Théatre, bon ouvrage dans son genre, avance un paradoxe.
Malheur donc à qui se mêle avec les impies, qui marche dans les voies des pécheurs, qui s'assiedac dans la chaire de pestilence, quel que soit le genre d'impiété ou de crime auquel il s'associe. […] » Si l'on doit avoir en horreur tout genre d'impureté, sera-t-il permis d'entendre de mauvais discours qu'il n'est pas permis de tenir, et de voir des actions qu'il n'est pas permis de faire ?
« La Jeunesse de Rome ne souffrit point que ce genre de Comédie fût souillé par les Acteurs publics. » Juventus ab histrionibus pollui non Passa est.
Bossuet, troublé par le sentiment de son crime, regardoit la Divinité comme ennemie, dont la haine implacable pour le Genre Humain, exigeoit des victimes humaines.
« Admirons encore la réconciliation du genre humain avec Dieu le Père, par la médiation de son Fils ; le triomphe de la vérité sur l’erreur et l’imposture, celui de la mortification sur la volupté, de l’humilité sur la gloire du monde ; le mépris de la vie et des richesses que la religion nous inspire.
Quel est le genre de vertu dont elle n’insinuë pas adroitement des leçons ? […] Ils ne penserent pas que le nom de Poëte fût un titre stérile dans une Republique : ils sentoient trop la fertilité du genre de Poësie dont ils faisoient profession. […] Né pour des emplois sérieux, transporté dans le Comique, rigide observateur du ridicule, peintre plaisant d’après nature, exact sans affectation d’exactitude, correct sans paroître s’être gêné, serré dans sa Prose, libre & aisé dans ses Vers, riche en Sentences, fertile en plaisanteries ; on peut dire qu’il réünit en lui seul toutes les qualités & la plûpart des défauts des Poëtes célebres en ce genre. […] A ces rivaux subalternes, qui n’en pouvant atteindre les sublimes qualités, s’attacherent à copier ses vices, & réüssirent à le surpasser par l’obscenité des paroles, sans songer qu’ils cherchoient à se faire un nom par un genre de Bas-Comique, dont la gloire est une ignominie. […] Nous sçavons (& j’ose le publier après l’avoir entendu de lui-même) qu’un Poëte * dont le talent souple, toujours loüé, toujours censuré, s’aissaya sur tous les genres de poësie (avec moins de censure pourtant que de succès sur l’Opera) nous sçavons que cet autre Quinault abjura ses travaux couronnés, & déclara les maximes de ces sortes d’ouvrages diamétralement opposées aux maximes du Christianisme.