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377. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -

Si cette retenue et cette sincérité ne produisent pas un effet fort agréable, on espère du moins qu’elles paraîtront estimables à quelques-uns, et excusables à tous.

378. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96

Il est vrai qu’en cet endroit de sa seconde partie, après un fort long discours où il condamne amplement le jeu de dés, il vient à d’autres matières, par exemple à plusieurs métiers, et enfin à celui des histrions, qu’il approuve Ibid.

379. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Clément d’Alexandrie dit que ces fortes d’assemblées sont honteuses & pleines d’iniquité : Clem. […] Il est inutile de dire qu’on ne danse qu’après les divins offices ; tout le jour est également saint, & s’il n’est pas permis de faire des œuvres serviles après la célébration de l’office divin, par la seule raison que le travail empêche qu’on ne s’occupe des choses spirituelles ; à plus forte raison ne doit-on pas s’occuper aux chansons profanes & aux danses, puisque elles sont infiniment plus capables de faire oublier Dieu & les choses spirituelles, que le travail même le plus pénible.

380. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157

Clément d’Alexandrie qui dit à ceux qui fréquentoient les Spectacles : qu’elle est votre sécurité1 de vous jetter en une foule où la confusion regne, où le scandale triomphe, dans une assemblée où l’innocence est toujours fort en danger ? […] Cet Historien célébre est fort éloigné d’envisager, ainsi que le sieur de la M… l’éloignement que les Germains avoient pour toutes sortes de Spectacles, comme un effet de leur barbarie ; il attribue à cette sage abstinence l’intégrité de leurs mœurs.

381. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

Vous ne pouvez soutenir mes reproches, peut-être les trouvez-vous trop forts ; comment soutiendrez-vous ceux du souverain Juge, qui vous demandera compte de toutes vos actions au dernier jour ? […] sont-ils donc trop forts pour peindre un lieu détestable, rempli de mille maux, la vraie fournaise de Babilone ?

382. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

« Un travail moins assidu et une dépense plus forte exigent un dédommagement. […] Je vous répète pour finir que, si parmi toutes vos objections, vous trouvez que j’en aie négligé quelques-unes qui vous paraissent des plus fortes (car j’en ai négligé beaucoup pour n’être pas obligé, comme je vous l’ai dit, de faire un in-Folio) vous me trouverez toujours prêt à répondre.

383. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

On n’est pas instruit de même sur la Comédie, parce qu’elle ne fut pas d’abord recherchée comme la Tragédie, & que le Magistrat ne commença que fort tard à donner le Chœur aux Poëtes Comiques, c’est-à-dire, à accepter leurs Piéces pour être représentées : c’étoit ce qu’on appelloit donner le Chœur. […] Eschyle ayant ajouté un second Acteur, établit le Dialogue, & diminua les chants du Chœur, qui cependant sont encore fort considérables dans ses Pieces. […] L’éloge des richesses qu’il faisoit faire à un Avare, souleva si fort l’assemblée, qu’on vouloit chasser l’Acteur, & faire finir la Piéce.

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