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203. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Faut-il que pour la Fable il se soit consumé, Tout ce beau feu d’esprit parmi nous allumé ! […] Tels sont les Poëmes épiques, les Odes de Rousseau, les Fables de la Fontaine, & quelques autres productions semblables. […] de Voltaire, que de violentes passions & de sottises héroïques, consacrées par de vieilles erreurs de fables ou d’histoire ? […] L’on croit s’assembler au Spectacle ; & c’est là que chacun s’isole ; c’est là qu’on va oublier ses amis, ses voisins, ses proches, pour s’intéresser à des fables, pour pleurer les malheurs des morts, ou rire aux dépens des vivans, de maniere qu’on pourroit dire de ceux qui les fréquentent : N’ont-ils donc ni femmes, ni enfans, ni amis, comme répondit un Barbare à qui l’on vantoit les Jeux publics de Rome ? […] Je réponds, que quand cela seroit, la plupart des actions tragiques n’étant que de pures fables, des événemens qu’on sçait être de l’invention du Poëte, ne font pas une grande impression sur les Spectateurs….

204. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Nous avons vu que Platon et les sages législateurs du paganisme rejetaient loin de toute république bien policée les fables et les instruments de musique qui pouvaient amollir une nation par le goût de la volupté.

205. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Et la mode n’est plus de se rendre attentif ; On ne veut qu’un spectacle où le monde se trouve, Sans penser à s’instruire, on court se dissiper, On vient pour être vu, pour voir, pour s’amuser ; Ainsi l’esprit nourri de spectacles frivoles, Rebute tout bon livre, & court aux fables folles, Aux scénes d’Arlequin tout Paris attiré.

206. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Le seul caractere de l’historien la feroit regarder comme une fable, & tous les jours la critique, la philosophie, pour décrédirer les legendes, les traite de comédies, & les Moines qui les ont faites de Comédiens.

207. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Le détail des fables dont cet homme si honnête abusa le peuple imbécille, seroit inutile & fastidieux ; il feroit gémir.

208. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

D’abord M. de Sauvigni en fit un roman, & Favard en 1768 en sit une comédie : travestissemens qui d’un établissement très-sérieux & très-utile, ne font qu’un jeu & une chimere, comme si une belle & constante émulation de vertu entre les filles, une récompense publique d’une sagesse distinguée, n’etoient que conte de fees, une fable des temps héroïques.

209. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Il veut que la tête d’un bon danseur soit une Encyclopédie, qui possede toutes les sciences, les fables & les histoires.

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