Boursault, « Préface nécessaire », 1690 • Boursault, Edme (1638-1701) : « Préface nécessaire », in Les Fables d’Esope, Paris, Théodore Girard, 1690, s. p. (7 p.). […] Accompagnées de fables, de remarques, de bons mots et d’autres particularitez aussi agréables qu’utiles, avec sept lettres amoureuses d’une dame à un cavalier, Paris, Veuve de Théodore Girard, 1697, in-12, (17 ff.) +539 p. […] Accompagnées de fables, de remarques, de bons mots et d’autres particularitez aussi agréables qu’utiles, avec sept lettres amoureuses d’une dame à un cavalier, Paris, Veuve de Théodore Girard, 1697, in-12, (17 ff.) 539 p. […] De la Tragedie, comedie et fables latines.
D’abord ils s’appliquèrent à chanter des Vers burlesques ; puis l’art se perfectionnant par les règles43 ils récitèrent sérieusement plusieurs fables, et tous les Acteurs des pièces les plus graves portèrent indifféremment le nom d’Histrions ; on le donna même aux Danseurs. « Qu’un Histrion Paradox 3. […] Les Attellanes étaient des Fables plaisantes, ainsi appelées d’Attella Ville de la Toscane où elles furent inventées. […] Il aima94 pourtant l’art des Histrions, dit encore Capitolin, qui sous des Fables et des noms empruntés tournaient en ridicule ceux qui formaient ou entretenaient des intrigues d’amour. […] Il fit lui-même le Comédien, et ne craignit pas de représenter des fables avec des nudités et des peintures déshonnêtes, mais ce fut uniquement devant les seuls témoins de ses débauches, toujours en particulier dans sa maison, comme Lampridius le dit plusieurs fois, « id totum domi agebat ». page 800. « id que totum domi exercuit », page 868. […] Descripsi mores hominum, juvenumque, senumque, Qualiter et servi decipiant dominos ; Quid meretrix, quid leno dolis confingat avarus, Hæc quicumque legit, sic puto, cautus erit. » Les Auteurs de la Comédie qu’on appelait nouvelle, se distinguaient des autres, parce qu’ils ne nommaient ni indiquaient personne, et qu’ils traitaient tous les sujets sous des fables ; ainsi on peut avec raison les comparer à Phèdre qui vivait sous Tibère ; on estima ses Fables : et sérieusement les pièces de Théâtre d’aujourd’hui imitent-elles la pureté des mœurs qui règne dans Phèdre.
On en a fait un Conte de Fées, le seul honneur que cette fable mérite.
Ceci me rappelle la fable des enfans qui jettoient des pierres dans un fossé plein de grenouilles.
Cette idée, prise de la fable de Promethée, n’est pas nouvelle sur le théatre.
Les anciens interdisoient aux enfans les contes, les fables, les allégories qui renfermoient la moindre idée impure ; que sera-ce du théatre ?
que ce pieux Jésuite dit, qu’il aurait mieux aimé leur voir représenter les Fables des Poètes, que des histoires saintes, tant il convient peu, dit-il, à des gens si méprisables et si corrompus de prendre des personnages de Saints, qu’ils sont dans l’impuissance de soutenir avec assez de gravité et de bienséance.