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225. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Encore si on leur prêtait toujours un juste sujet de joye, ou qu’on amenât une fête avec adresse ; il serait alors plus naturel de les voir chanter : mais la plus-part des Poètes sont-ils bien attentifs à se servir de ce moyen ?

226. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Cette Fête couta la vie à un grand nombre d’hommes & d’animaux, à cinq cens Lions, six cent Pantheres, & à ces vingt Eléphans, qui se plaignant au Peuple de la perfidie de Pompée, (comme je l’ai rapporté sur Phedre en parlant des Imprécations) furent cause que le Peuple oblitus Imperatoris, oubliant tout ce que le Grand Pompée faisoit pour lui plaire, le chargea d’imprécations qui bientôt, comme dit Pline, eurent leur effet, ensorte que ce fameux Théâtre fut fatal à celui qui l’avoit établi.

227. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

Un peuple intrépide, grave et cruel, veut des fêtes meurtrières et périlleuses, où brillent la valeur et le sang-froid ; un peuple féroce et bouillant veut du sang, des combats, des passions atroces ; un peuple voluptueux veut de la musique et des danses ; un peuple galant veut de l’amour et de la politesse, un peuple badin veut de la plaisanterie et du ridicule.

228. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Tant de plaisirs réunis gagnent à coup sûr le cœur d’une jeunesse trop peu éclairée pour aimer la vertu pour elle-même, sans instinct et sans intérêt. » On voit ensuite danser la Religion avec les vertus, les jeunes gens, les grands Prêtres, Comus, divinité de la table, dont l’unique fonction était de présider aux fêtes, aux toilettes des femmes et des jeunes gens qui aiment la parure.

229. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

 Le chercherai-je dans ces fêtes Que là folle Joie inventa, Dont, pour ses coupables conquêtes De tout temps l’Amour profita ; Où de puériles Protées, Sous mille formes empruntées, Charment burlesquement les yeux, Et, fiers de leur extravagance, Semblent disputer en cadence A qui s’avilira le mieux ? […] Ils firent les plus grands préparatifs dans l’Eglise des Grands Augustins ; & lorsqu’il fut question d’annoncer la fête, ils prirent leur véritable nom, & celui de leur profession. […] Platon défendoit de s’enivrer, excepté aux fêtes de Bacchus. […] Un peuple intrépide, grave & cruel, veut des fêtes meurtrieres & périlleuses, où brillent la valeur & le sang froid.

230. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

D’ailleurs, le P. le Brun devoit-il tant se prévaloir de plusieurs Conciles particuliers, qui ne regardent qu’une certaine Discipline, comme ceux de Tours & de Bourges, en 1683, & 1684, qui défendent les Spectacles les jours de Fêtes, les danses dans les Cimetieres, les danses devant les Eglises, &c ?

231. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

Si j’étois en sa place, un homme assurément Ne m’épouseroit pas de force impunément, Et je lui ferois voir bien-tôt après la fête Qu’une femme a toûjours une vengeance prête.

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