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232. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Le respect pour le premier des Bourbons, la reconnoissance pour la bonté de son cœur sont très-justes ; mais l’Henrimanie dramatique n’est un titre, ni pour les excès, ni pour les erreurs. […] L’enthousiasme est mal-adroit, les excès le combattent.

233. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

La France recouroit au trône de ses Rois, Imploroit vainement l’autorité des Loix, Et disoit dans l’excès de ses douleurs mortelles : « Quand verrai-je finit ces fatales querelles, Où, contre le François, le François irrité Se fait une vertu d’une brutalité ? […] Chaque Pape tâche toujours d’éviter les excès qui ont déplu dans son Prédécesseur. […] « On se doutoit bien, dit un de nos plus judicieux Aristarques136, que cette Piece ne pouvoit être autre chose qu’une déclamation dramatique, présentée plus ou moins artistement contre un Ordre où l’on ne veut voir que des abus, ou des excès réprimés depuis longtemps, & condamnés même chez toutes les Nations instruites par la plus saine partie de ceux qui le composent ». […] La cause des Théatres ne peut certainement que paroître encore plus mauvaise à des gens sensés, quand ils voient ses défenseurs donner dans des excès odieux. […] … … … … … … … … A la mélancolie Opposez, s’il le faut, les jeux de la Folie ; Opposez des excès, hâtez-vous de saisir Un seul instant de joie, un moment de plaisir.

234. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Un devis, un calcul qu’aucun Architecte ne s’est avisé de faire, ce sont les péchés si nombrables qui s’y commettront, le danger continuel de la corruption des mœurs, les désordres extrêmes, les excès de toutes les passions, qui devroient faire abolir tous les théatres ?

235. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Il fait de nouvelles maîtresses, il en fait à Naples, au milieu des troubles, des embarras, des conjurations, des pieges, au milieu d’une populace effrénée, d’une armée qui l’assiege, & d’un peuple jaloux à l’excès.

236. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Les meilleures pieces passent par ces épreuves, tandis que les plus mauvaises sont quelquefois prônées à l’excès.

237. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Ils ont tous envisagé le Théâtre comme dangereux, non-seulement par ses Pièces, par la Musique, par les Danses, par le temps que les Spectacles consument, mais encore par le plaisir qu’ils procurent au Spectateur : c’est ainsi que par un excès de sévérité, ils n’ont fait que révolter l’homme raisonnable, qui sait bien qu’il peut se réjouir sans crime, que le plaisir est un don du Créateur, & qu’en prendre avec la modération convenable pour ne pas le détruire, c’est user du plus incontestable de ses droits.

238. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

De quoi Sa Majesté ayant été aussi informée, même de ce que depuis on n’avait osé ouvrir les portes de l’Hôtel de Bourgogne ; et ne voulant souffrir qu’un tel excès demeure impuni, il lui aurait plu de Nous envoyer ses ordres exprès et particuliers, tant contre ceux qui sont connus pour être les chefs et les principaux auteurs de cette violence publique, que contre ceux qui se trouveront les avoir assistés.

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