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303. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

Chrysostome n’a presque laissé que des sermons à un peuple livré au théatre & à la débauche, & tout ramène à cet objet, parce que le théatre influe sur tout par les passions de toute espèce qu’il représente & qu’il excite, & que tout à son tour influe sur le théatre par la nécessité où il est pour plaire de se conformer au goût dominant, & de flatter les vices du siecle, par conséquent d’en prendre les sentimens, les erreurs & les modes.

304. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276

C’est-à-dire, que quoiqu’elles fassent proprement des espèces de petits Poèmes séparés, il est nécessaire qu’elles tiennent au reste de l’ouvrage, & qu’on ne puisse les en détacher sans le rompre & le détruire entièrement.

305. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Ce prétexte est grand, il est spécieux, il impose beaucoup, il permet de tout dire impunément, et quand celui qui s’en sert n’aurait pas raison, il semble qu’il y ait une espèce de crime à le combattre.

306. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Ne craint-on point de la dégrader, en la faisant présider à une espèce de débauche publique ?

307. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Elle est toujours suivie d’un cortège de vices, « vitiorum succinta comitatu » ; par un funeste concert tous les crimes forment autour d’elle une espèce de chœur, « nequitiæ choro circumfusa ».

308. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

L’amour, traité avec cette espèce d’inaction, ne fera jamais une grande impression sur les Spectateurs, soit pour l’instruction, soit pour le mauvais exemple ; ainsi ce que l’on peut faire de mieux, selon moi, est de ne jamais exposer aux yeux du Public une Pièce dont le fond et le dialogue ne présentent qu’une passion illicite, soit de la part de la Reine, soit de la part de la Duchesse ; quoiqu’elle ne porte pas de grands coups ni en bien ni en mal.

309. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Le Marquis Scipion Maffei, homme célébre, mort en 1755 a donné des comédies de plus d’une espece. 1°.  […] L’opéra est pitoyable ; les dieux descendent à cheval sur une poutre ; les diables montent de l’enfer par une échelle : le soleil est une lanterne de papier huilé : il y a toujours un bouffon (espece d’Arlequin) appellé Gratioso, qui, au milieu des plus belles scenes, interrompt les acteurs pour dire quelque impertinence : on a le mauvais goût d’en rire : on souffre dans le parterre la plus vile canaille, qui sifle, fait du bruit, &c.

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