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256. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62

Et que ne doivent point perdre après tant de siecles, & devant nous les Tragédies Grecques, qui dépouillées de la magnificence de ces Représentations dont j’ai parlé, le sont encore de l’Harmonie d’une Déclamation, qui par la variété de la versification, devoit être une espece de Musique, & de leur véritable Musique, qui étoit celle de leurs Chœurs ?

257. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144

Voilà donc encore dans cette espece de tristesse, que cause la Tragédie, la jouissance d’un Bien, que ne nous procure pas l’enjouement d’une Comédie.

258. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186

écrits des anciens Auteurs, mais il n'en avait pas épuré les lumières ; car il dit bien que les Pantomimes étaient de beaucoup inférieurs aux Comédiens et aux Tragédiens, en la société desquels ils n'étaient point, mais il ajoute qu'ils n'étaient pas Histrions Scéniques, ce nom ne convenant point aux Bateleurs, et n'étant propres qu'aux Joueurs de Poèmes Dramatiques, car il est bien vrai que les Comédiens et Tragédiens étaient distingués des Mimes et Pantomimes, mais il n'est pas vrai que le nom d'Histrion qu'il prend pour un Acteur de Drames, ne comprenait point cette espèce de Bouffon ; car au contraire il leur était propre, et leur fut donné dès l'origine des Jeux Scéniques, comme nous l'apprenons clairement de Tite-Live.

259. (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469

On doit regarder ces sortes d’occasions dans lesquelles une necessité de bienséance engage quelques personnes ; on doit, dis-je, les regarder comme une espèce de persécution, où il faut s’armer de courage et de vertu.

260. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Ce n’est plus, Messieurs, l’Histoire sacrée ou profane qui vous peint l’horrible destinée des impies, des parricides, des incestueux, des traîtres, des scelerats de toute espece. […] Mais je sens aussi qu’il peut rester dans les esprits un doute fort délicat : sçavoir si le même avantage convient à une autre espece de theatre, au theatre lyrique. […] Son idée assez moderne & tout à fait singuliere, forme par un mélange bisarre de spectacles réünis, un spectacle universel & unique en son espece. […]   Que seroit-ce, si par un art plus délié, mais plus coupable encore dans la même espece, vous faisiez passer une circonspection légitime pour une bizarrerie intolérable ; une connivence criminelle pour un air de galant homme ; une indifference qui attribuë les affronts au hasard, pour le phlegme d’un Philosophe ? […] Des oisifs de toute espece, des paresseux de profession, dont l’unique affaire est de ne rien faire ; l’unique soin, celui de n’en point prendre ; l’unique occupation, celle de tromper leur ennui : passant de la table aux cercles ou au jeu, & de là aux Spectacles, pour y assister sans goût, sans discernement, sans fruit ; fort satisfaits au reste d’avoir rempli le vuide d’un temps qui leur pesoit.

261. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Il faut être bien comédien pour faire si peu de cas du Ministere, ou tant de cas du théatre, pour faire d’un grand Prince une espece de Comédien, & une de ses fonctions Royales d’amuser & de faire rire le peuple par des comédies. […] Sa musique tendre & touchante va au cœur par la douceur & la mélodie, & plait aux amateurs par la variété, les saillies, le naturel de son chant, & l’art assez rare, avec lequel il ajuste les sons aux paroles Latines & Françoises, & par une espece de langage énergique en exprime le sens avec justesse.

262. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Il n’est pas moins vrai que ce poëme, où il y a de beaux vers, fourmille de fautes de toute espece. […] En 1699 il parut une comédie en vers intitulée, Critique du Tartuffe, qui en est une espece de parodie où on emploie beaucoup de vers de Moliere pour le ridiculiser, ou leur donner un sens contraire aux bonnes mœurs.

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