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24. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345

De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains ah. […] 7° « L’homicide d’un tyran est illicite, c’est ce qu’on voit par le décret du concile de Constance qui condamne la proposition de Jean Petit : elle autorisait chaque particulier à faire mourir un tyran, par quelque voie que ce fût ; et nonobstant quelque serment qu’on eût fait, sans toutefois nommer l’auteur, ni aucun de ceux qui y étaient intéressés ; le concile, pour extirper cette erreur, déclare que cette doctrine est hérétique, scandaleuse, séditieuse, et qu’elle ne peut tendre qu’à autoriser les fourberies, les mensonges, les trahisons et les parjures.

25. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Les erreurs dans lesquelles il tomba rendraient son témoignage suspect ; mais rien ne peut affaiblir ce qu'il a dit dans son traité contre les spectacles, que tous les siècles ont admiré. […] « 1.° Connaissez, serviteurs de Dieu, vous Catéchumènes qui vous approchez de lui, vous baptisés qui lui êtes unis, combien la foi, la vérité, les bonnes mœurs, parmi tant d'autres erreurs du siècle, condamnent le plaisir du spectacle, afin que vous ne péchiez ni par dissimulation ni par ignorance. […] Erreur dangereuse : nous allons démontrer que les spectacles sont opposés à l'un et à l'autre. […] C'est une erreur. […] Qu'y a-t-il de plus délicieux que l'amour de Dieu, le discernement de l'erreur, la révélation de la vérité, la liberté de l'esprit, la paix de la conscience, une vie pleine de bonnes œuvres, une mort sainte et tranquille ?

26. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364

. ; on pourrait, sans crainte d’erreur, le porter à 135 millions, attendu qu’on a pris pour base les tarifs des évêchés et abbayes, selon la taxe en cour de Rome, et qu’il est notoire et avéré, que pour amoindrir cette redevance au Saint-Siège, on évaluait les revenus des évêchés et abbayes au plus faible taux.

27. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

puisqu’ils donnent lieu au vray zele de se ranimer en les combattant, & de faire triompher la vérité de l’erreur. […] Peuple fidele, qu’aucune erreur ne séduit, qu’aucune hérésie n’infecte, qu’aucune nouveauté ne surprend, parce qu’un Pasteur vigilant, & des Ministres sages & éclairez, le nourrissent de la saine Doctrine. […] Suivons-les, mes Freres, dans toutes ces erreurs, & servons-nous des lumiéres de la vérité, pour les détromper, s’il nous est possible ; laissant aux attraits tout-puissans de la grace la force de les toucher. […] La faute des Payens venoit bien plus de l’erreur de l’esprit, que de la corruption du cœur. […] Et nous voyons dans l’Evangile, qu’il imposoit silence au démon, qui le reconnoissoit pour Fils de Dieu, parce qu’il n’appartient pas au pere du mensonge de dire la vérité, & qu’il ne se sert même de la vérité, que pour se donner le credit d’établir l’erreur.

28. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Ce n’est point le gentilhomme qui est le personnage intéressant de la piece : Moliere ne s’attache pas à couvrir sa friponnerie du voile d’une apparente honnêté ; on voit que son unique dessein est de montrer à quel degré d’erreur & d’impertinence peut parvenir un bourgeois, qui s’expose sans lumieres à franchir les bornes de son état. […] Dès-lors on commence à être injuste ; c’est-à-dire, à ressembler à ces hommes contre lesquels on s’éleve avec trop de violence : on s’imagine être raisonnable, on paroît absurde : ce n’est point par excès de vertu ni de raison ; car la raison & la vertu ne sont pas susceptibles d’excès, c’est erreur de l’esprit, c’est vice d’imagination. […] On s’attache au Theatre à nous faire distinguer les vieillards estimables, des imbecilles, des Gerontes, dont la Comedie nous fait sentir les défauts : on apprend à ne leur pas ressembler, & à nous défier de toute erreur à laquelle l’autorité de l’âge pourroit donner un ton imposant. […] Craignez mes erreurs, & non ma mauvaise foi. […] Si vous avez bien compté, vos moyens les plus plausibles paroissent renfermés dans le calcul que vous avez fait du nombre des spectateurs que votre ville peut fournir journellement ; mais par une fatalité qui semble attachée à toutes vos preuves, il faut qu’il y ait encore une erreur dans celle-ci, qui se trouve démentie par l’expérience.

29. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

Qu’un Poëte ne blaspheme pas ce qu’il ignore, qu’il ne fasse pas paroître des Ministres des autels, & ne leur mette pas des erreurs dans la bouche : Les vœux sont un point de discipline, & non de doctrine, sur lequel par conséquent on peut avoir un avis. […] Quoique les erreurs soient plus excusables dans un jeune étourdi que dans un Curé, il en est pourtant de si grossieres qu’on ne doit les pardonner à aucun âge. […] Il ne parle ni en Prêtre, ni en Théologien, ni en Curé ; il défend le vice, il avance des erreurs, il insulte un parroissien distingué : Si dicentis enim fortunis absona dicta, Romani tollent equites peditesque cachinnum. […] On y a répandu une vivacité, une hardiesse, une audace, des erreurs, des expressions philosophiques, qu’on ne voit point dans les filles, & qui écartent toute idée de séduction, qui ne sont ni de son âge, ni de son sexe, ni de son état. Mais les erreurs échappent de tous côtés à une plume sans religion rimarum plenus sum, unde quaque difflue.

30. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -

Après avoir larmoyé si long-tems, ne s’avisera-t-elle pas de rire encore, comme du vivant de Molière, de nos folies & de nos erreurs ?

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