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74. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203

Les Anciens les employoient dans leurs Tragédies avec éclat, parce qu’elles étoient conformes aux principes de leur mitologie. […] Il vaut mieux s’en priver quelque tems que de les employer sans succès.

75. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

Je pense qu’on y pourrait réussir ; nous avons une infinité d’airs dont le ton approche de celui de la conversation, & que l’on pourrait employer dans les transitions : l’on a vu dans la Chercheuse-d’esprit & dans Nicaise, que le Dialogue coupé avait dans les Vaudevilles une grâce infinie. […] Qui nous empêcherait d’employer ces Acteurs dans des Comédies-Parades, où l’on voudrait charger la simplicité sote, ou peindre quelques scènes grivoises ?

76. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

Les Poètes de notre Spectacle s’appliquent, sur-tout à peindre les mœurs des personnages qu’ils font agir ; donc ils ne doivent pas employer un stile recherché. […] Chère ne sçaurait s’employer seul, il faut toujours l’accompagner des adjectifs bonne ou mauvaise : Mais c’en est assez : respectons le reste des ouvrages de ce grand-Homme. […] Remarquons pourtant qu’il est plus permis aux Poètes du nouveau Spectacle d’employer des expressions faibles & basses, qu’aux Auteurs célèbres que je leur compare.

77. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Le célèbre Rousseau de Genève semble dire, que le terme Ariette n’est propre qu’aux Drames du nouveau Théâtre ; il voudrait qu’on employât une èxpression plus relevée pour désigner cette partie du chant de l’Opéra-Sérieux, si différente du récitatif. […] On soutient d’abord que les Prolations ou Roulades ne sont point du tout naturelles ; & qu’on doit les employer très-rarement, sur tout dans l’Opéra-Bouffon, qui doit approcher de la Nature le plus qu’il est possible. […] Qu’ils se gardent de placer des airs dans les situations froides, & de les employer dans le milieu du dialogue avant que la Scène soit suffisamment échauffée.

78. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13

Ce qu’ils ont fait par l’instinct du Diable, qui dans le dessein de tromper les hommes, et les perdre, et par l’ambition qu’il a de se rendre semblable à Dieu, et de se faire adorer, a voulu qu’on employât dans l’exercice de la superstition, et de l’idolâtrie, tout ce que les hommes inspirés du S.

79. (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146

Peut-il approuver qu’on y emploie un argent dont on devrait soulager tant de pauvres familles qui gémissent dans l’indigence ?

80. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121

Qu’un esprit froid & rétréci, ait à vérifier cette pensée commune : Je mourrai dans la maison où je suis né ; il aura beau choisir les mots les plus harmonieux, leur donner dans ses vers la proportion la plus juste & la place la plus avantageuse, bien marquer les hémistiches, employer les rimes les plus brillantes, fera-t-il de bons vers ? […] Chaulieu n’emploie pas les figures, parce qu’elles conviennent à son sujet ; mais, parce qu’il les fait naître.

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