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246. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

A mes transports mon cœur ne peut suffir, Je fis soudain élargir mon Palais ; Je sais, amis, le pouvoir de ta Lyre, Un de tes vers me fait mille sujets : Les médecins, la peste & les Anglois, Moins que ta plume, ont peuplé mon empire.

247. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

Ce ne fut qu’après la destruction de la République que se répandit avec la corruption des mœurs la contagion de la danse, qui dans la lie de l’empire fut portée aux plus grands excès.

248. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Bien plus, il me semble qu’il serait héroïque de préférer à l’Empire une femme vertueuse comme Bérénice et Titus cédant à l’ambition plutôt qu’à une passion si légitime se dégrade à mes yeux.

249. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Elle le surprend quelquefois regardant son portrait qu'il avait conservé, et portait sur son cœur (par dévotion), le baisant, l'arrosant de ses larmes, sans jamais lui dire un mot, lui faire un signe, se laisser connaître ; et pour comble de prodige, (car tout est prodige dans l'empire de l'amour) cet amant imbécile, qui la voit, qui l'entend toujours à ses côtés, qui connaît au premier mot d'Orvigni le beau-frère de sa maîtresse, qu'il n'avait presque pas vu, ne connaît pas celle dont il avait les traits toujours présents, et qui l'avait connu au premier son de sa voix au milieu de cent autres.

250. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

 » On lui inspire la plus folle vanité : éloge perpétuel de sa beauté, de ses grâces, de son empire : encens, flatteries, hommages, qui l'enivrent d'elle-même, et lui apprennent à mépriser la vieillesse, à se moquer de ses infirmités, de ses rides, de ses importunes sollicitudes, qu'on attribue à mauvaise humeur, et au dépit de ne plus jouir des plaisirs qu'on avait autrefois goûtés.

251. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

L’Aïgle foudroya, la Colombe gémit, & l’Empire fut divisé. […] Falloit-il à ce prix en faire une Ecole où l’amour tient le Sceptre, dicte ses loix, renverse les bonnes mœurs, attribuë l’empire aux femmes, & la complaisance, pour ne pas dire, l’obéissance aux hommes ; décide souverainement de la paix & de la guerre ; viole tous les droits divins & humains, passe enfin pour l’unique Divinite ?

252. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Lopez de Vega, autre Auteur Espagnol, ressemble à Calderon, tous deux militaires, tous deux gens de condition, estimés dans le monde, ce qui n’est pas commun dans l’Empire de Thalie, l’un Chevalier de Malthe, l’autre de St.

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