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379. (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44

L’Interrogation juridique qu’on fit au Boiteux me semble devoir être raportée : Anne : … » mais je te vueil demander » S’il est vray ce qu’on a compte, » On nous a ici recite » Que pour trouuer moyen de viure » Toy qui estoys fort & deliure » Faignoys d’estre tout contrefaict.

380. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274

Le Conseiller ne desaprouva que le secret qu’elle lui avait fait de ses goûts ; ensuite il lui parla de l’Actrice nouvelle, mais en homme transporté : & comme pour vanter la beauté de l’inconnue, il répétait souvent à sa femme qu’elle lui ressemblait, elle lui demanda si cette jeune personne surpassait la *** ?

381. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Il leur demande des choses impossibles et voudrait que cette pauvre fille fût aussi innocente que le jour qu’elle vint au monde.

382. (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194

Les spectacles peuvent donc être utiles et agréables, mais il faut qu’ils soient dirigés par une compagnie perpétuelle composée de gens habiles, et surtout de bons politiques sous les ordres du Magistrat de Police, et qu’ils tendent toujours à rendre dans la société la vertu respectable et aimable, les vices honteux et odieux, la vanité méprisable et ridicule ; je demande enfin pour Membres de cette compagnie des connaisseurs délicats, qui sentent combien les bonnes mœurs sont importantes pour augmenter le bonheur de la nation.

383. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Il l’aimoit avant de parvenir à l’Empire : nous ne demandons pas qu’il cesse d’être tendre ; qu’il se contente de ne pas contracter un hymen qui choque le préjugé Romain ; & si Berenice est digne de lui, elle sera la premiere à lui conseiller de conserver l’Empire. […] Je vous avoue que malgré la profonde vénération que je m’efforce de vous conserver, je vous demande la permission de condamner sans ménagement ce parallele indécent. […] Je demande si l’on peut être équitable sans humanité ; & si l’abus de la victoire n’est pas l’injustice la plus révoltante, d’autant plus que le vainqueur, arbitre des vaincus, ne peut s’excuser sur la nécessité qui le contraint d’adopter des maximes odieuses ; il dicte ses loix en pleine liberté, rien ne l’empêche de consulter la vertu.

384. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

Je vous demande si jamais vous n’avez entendu sortir de ces bouches impures que des paroles chastes & mesurées ; si jamais vos yeux & vos oreilles n’ont rien rencontré dans les Spectacles, qu’on dit être les plus châtiés, qui pût alarmer la modestie ; si vous voudriez imiter, ou si vous souffririez dans les personnes dont la conduite vous est confiée, les parures indécentes, les manières lascives & dissolues, l’air d’effronterie & d’impudence qu’on étale sur le théâtre ; si vous adopteriez le langage qu’on y parle ; & si enfin vous n’avez jamais rougi, en souriant à des propos que vous auriez honte de répéter ? […] D’après cela ne demandez plus, mes Frères, si c’est un grand péché de fréquenter ces Spectacles pernicieux.

385. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

La fille de Jephté, condamnée à mort, demande quelques jours pour pleurer sa virginité, avant l’exécution de cette sentence. […] Elle court à l’église où ils étoient assemblés, se jette aux pieds de Nonnus, les arrose de ses larmes, & lui demande le Baptême avec tant d’instances, de protestations, de gémissemens, que les évêques touchés de tant de marques de conversion, furent d’avis de le lui donner.

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