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28. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 44 Désordres et ravages causés en Espagne, par les factions monachiques et jésuitiques ultramontaines, malgré le Saint-Siège. Page 45 Le silence du pape sur les désordres du fanatisme en Espagne, compromet le Saint-Siège. […] Page 57 Efforts du jésuitisme, pour amener en France les mêmes troubles et les mêmes désordres qu’il commet en Espagne. […] Page 94 L’absence de la responsabilité ministérielle fait naître des désordres inévitables. […] Page 96 Regrets du ministère français, d’être dans l’impuissance d’arrêter les désordres affreux qui semblent se perpétuer en Espagne.

29. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

De cette perte du tems, de cette paresse crapuleuse, naissent en foule tous ces désordres qui sont frémit, & que la rigueur des Loix ne peut arrêter. […] Vous concevez, Monsieur, jusqu’où peuvent s’étendre les désordres & les excès d’un pareil monstre. […] Il n’en résulte aucun ; j’ai suffisamment prouvé qu’ils étaient la cause des plus grands désordres. […] En traçant le tableau des abus & des désordres qu’engendrent les Trétaux, il m’a semblé me trouver à l’époque où se trouvait l’illustre T. […] C’est là que se trouvent ces dépôts de garnemens, de vagabonds qui ne font d’autre métier que celui de former des complices de leurs désordres, & de corrompre tous ceux qui les approchent.

30. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Voilà ce qui se voit sur le théâtre, & ce qui l’a fait condamner comme une source de mille désordres, non-seulement par les Conciles & les Peres de l’Eglise, mais aussi par les Payens, & par ses propres partisans revenus à eux-mêmes. […] Quand tous les autres désordres seroient bannis des spectacles, le systême fabuleux qui y regne, & les termes sacrileges de divinités, d’hommages, de culte, d’encens, de vœux, d’adoration, qu’on y prodigue à d’infames créatures ; cet abus suffiroit seul pour les faire condamner absolument ; ce n’est pas moins qu’une idolâtrie spirituelle, qui met la créature à la place du Créateur par le plus monstrueux de tous les attentats. […] Et n’est-ce pas de-là que naissent tant de désordres dans les familles, tant de divisions & de querelles, tant de guerres intestines ? […] Ce célebre Orateur, après avoir prouvé qu’il n’est point permis d’aller aux spectacles, & qu’il n’y pas un Philosophe ancien, soit grec, soit romain, qui n’ait regardé les spectacles, comme la source de tous les désordres, rapporte ce beau trait d’une illustre Princesse, dont toute la France a pleuré & pleurera long-tems la mort prématurée, (Madame Anne-Henriette de France.)

31. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

N'est-ce pas de là que naissent les dérèglements de la vie, les désordres des mariages, les guerres, les troubles, et les querelles domestiques ? […] Ce n'est qu'une feinte, dites-vous, c'est pour cela même que ces personnes sont dignes de mille morts d'oser exposer aux yeux de tout le monde, des désordres qui sont défendus par toutes les lois : Si l'adultère est un mal, c'est un mal aussi que de le représenter. […] Tous les désordres que causent parmi le Peuple ces hommes corrompus, et ces femmes prostituées; et toute cette troupe diabolique qui monte sur le Théâtre, tous ces désordres, dis-je, retombent sur vous.

32. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

Le Théatre est un tableau aussi dangereux : il présente les mêmes désordres, & avec les mêmes couleurs, dans les dieux & les déesses, dans les héros, dans les princes ; l’élévation du coupable semble les ennoblir, en effacer la bassesse & le crime. […] Le plaisir cruel qu’on prend à voir des exécutions, des désordres a quelque chose d’incroyable, qui répugne à l’humanité. […] C’est la satisfaction maligne des peines d’autrui, la méchanceté brouillonne & folâtre, qui se plaît dans le désordre, qu’on nourrit dans les enfans, au lieu de les en corriger, sous le nom d’espiégleries.   […] Les désordres habitans des grandes villes & de toute société où la richesse introduit la fainéantise, sont presque inconnues dans les provinces éloignées, dans les petites villes & les familles laborieuses. […] Une expérience journaliere ne laisse ignorer à personne que c’est la source du mal, qu’on y respire l’air le plus contagieux, que ses plus grands amateurs sont plongés dans la débauche, & que les acteurs causent les plus grands désordres dans tous les états, & en tous genres.

33. (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -

On dira peut-être que la Comédie, bien loin d’exposer comme les Tournois, à un péril certain, empêche un grand nombre de désordres, c’est une excuse frivole. […] Quoique jusques ici l’Eglise ait vainement exhorté un grand nombre de ses enfants, à renoncer aux Jeux de Théâtre, les Prédicateurs et les Théologiens, ne doivent pas cesser de prêcher et d’écrire contre ce désordre. […] Atque veteres quidem Athletæ virum nudum ostendere erubescentes dum certamen peragebant accintis subligaculis servabant verecundiam : Istæ autem dum simul cum tunica pudorem exuerint, volunt quidem videri, pulchræ, similiter autemmalæ vel invitæ convincuntur.) » Les Vierges Chrétiennes ne rougissent pas de ce désordre : Saint Cyprien11 leur en fait voir l’énormité, avec cette sublime éloquence que la Religion seule peut inspirer : « Que dirai-je, des Vierges qui se vont laver dans les bains publics, et qui prostituent aux yeux lascifs, des corps consacrés à la pudeur ?

34. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216

Les hommes de mérite, les administrateurs et chefs dignes de juger et conduire leurs semblables, dont ils pèsent les droits avec impartialité, et dont ils ménagent avec attention la délicatesse et la sensibilité ; parce qu’en étant doués eux-mêmes, ils peuvent sentir pourquoi il faut en agir ainsi ; ces hommes que je respecte et chéris, concevront que j’attaque en général un désordre sur lequel ils gémissent sans doute les premiers, désordre qu’il est bien important d’arrêter enfin par quelque forme garantissante, comme par une loi de la discussion non fictive des causes de suppression et réforme, et par le rétablissement de l’ordre d’avancement, soutenu particulièrement ; ce qui laisserait l’envie et la faiblesse, toutes les coupables intrigues des protégés et des protecteurs, sans appât ou sans espérance.

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