Père firent venir devant eux les deux Musiciens opiniâtres ; ils leur ordonnèrent de déclarer les raisons qui les portaient à agir avec si peu de retenue.
Zima, pourras-tu résister à la volonté des dieux qui se déclare ?
On admire cette puissance éclairée, qui, depuis qu’elle s’est déclarée la protectrice des gouvernements opprimés et des peuples tyrannisés et massacrés, surpasse de bien loin tous les gouvernements de l’Europe dans l’art de gouverner, et principalement sous les rapports de la saine morale politique.
S'attendrait-on que le Journal des Savants, ouvrage si judicieux, si décidé pour la religion et les mœurs, et jusqu'ici contre les dangers du théâtre, au lieu d'applaudir à cette vérité, se déclare contre elle, et se contredise en la combattant ?
Dans la Préface, l’Auteur déclare qu’il se trouve engagé de défendre le Traité contre la Comédie, fait par Mr. le Prince de Conti, parce qu’il l’avait donné au public par l’ordre de ce Prince quelques mois avant sa mort.
C’étoit un matérialiste déclaré, un blasphémateur, un athée, qui ne méritoit que le feu, à moins qu’on ne le renfermât dans les petites-maisons par grace. […] Dans un conte de Voltaire, il est dit qu’un homme sage & sa femme, parlant de l’éducation de leur fils à son gouverneur, la mere déclara que son fils n’apprendroit ni grec ni latin, parce qu’on se jouoit l’opéra & la comédie qu’en françois, ni l’histoire, parce que les histoires de Lafontaine étoient les plus utiles, ni la philosophie, parce que Moliere étoit le plus grand philosophe, ni la géographie, parce que son cocher sans elle savoit trouver le chemin de ses terres ; il fut enfin décidé que son fils apprendroit à danser, iroit aux spectacles, étudieroit Lafontaine & Moliere, auroit un baigneur, une toilette.
Il est vrai, ces saints docteurs parlent sur la comédie, comme saint Thomas, et dans le même sens et aux mêmes conditions que saint Thomas ; mais ils ne parlent que de la comédie et non des comédiens, et par conséquent ils ne disent pas s’ils sont excommuniés ou non ; ou, s’ils parlent des comédiens, c’est pour déclarer, avec tous les théologiens et conséquemment avec Mgr Gousset lui-même, qu’on ne peut absoudre un comédien même à l’article de la mort, s’il ne renonce à sa profession.