Je ne connais point cet auteur, mais il faut avouer qu’il aime bien la farce, puisqu’il en parle si pertinemment que l’on peut croire qu’il s’y connaît mieux qu’à la belle comédie. […] Pour ce qui regarde l’athéisme, je ne crois pas que son raisonnement puisse faire impression sur les esprits, puisqu’il n’en fait aucun. […] Mais pourquoi ne veut-on pas que le foudre en peinture fasse croire que Don Juan est puni ? […] Je crois, Monsieur, que ces contre-observations ne feront pas grand bruit. […] Pour vous, Monsieur, vous en croirez ce qu’il vous plaira, sans que cela m’empêche de croire ce que je dois.
Je ne crois pas faire un grand présent au public en lui donnant ces deux Lettres. […] Ce n’est pas que je crusse que son ressentiment dût aller loin. […] Mais ils en croiront tout ce qu’ils voudront ; je sais bien que quand ils se sont mis en tête de nier un fait, toute la terre ne les obligerait pas de l’avouer. […] Il ne fallait pas qu’il les redonnât au public, s’il avait envie de les faire passer pour bonnes ; il eût parlé de loin, et on l’aurait pu croire sur sa parole. […] L’auteur d’une Lettre sur l’ordonnance de l’Archevêque avait cru trouver une plaisanterie ingénieuse en faisant le rapprochement de ces deux circonstances.
Cependant, Monsieur, un Laïc (que je crois véritablement laïc) a cru voir de l’ironie dans les louanges que j’ai données à M. l’Abbé Desmares, et même un danger réel dans la publication de ma lettre. […] Je suis trop respectueux pour jamais croire que des paroles obscènes soient tolérées sur le théâtre de Sa Majesté ; au reste je renvoie votre compliment au ministre de la maison du Roi : il ne m’appartient pas de l’accepter. […] C’est là que vous paraissez vous croire invulnérable ; eh bien, Monsieur, c’est-là que j’aurai la douleur de vous trouver plus faible encore, s’il est possible, qu’en matière de théâtres. […] Pardonnez-moi, Monsieur, je crois qu’il s’y passe autre chose, et je l’ai dit dans ma lettre à M. l’abbé Desmares : on y saute en avant, en arrière et l’on y fait des entrechats. […] On élude une tyrannie insupportable que la nature et la raison désavouent…. » Je crois, M. le Laïc, qu’il serait difficile d’ajouter à la force de ce passage.
Je crois que non. […] Il n’y faut pas un miracle, ou du moins je ne crois pas ce miracle impossible. […] le loueriez-vous avec tant de complaisance, si vous le croyez imaginaire ! […] Vous croyez nous confondre par cette injurieuse imputation ? […] Croyez-vous que toutes ces mains soient devenues criminelles ; Eh !
mon Père, lui dis-je, je ne l’ai pas cru alors, mais j’ai craint de m’être trompé et c’est pour cela que je m’en accuse. […] Je ne prétends point faire croire que ma profession édifie quoiqu’elle puisse prétendre à cet avantage pour l’avenir. […] A cette condition, je n’aurai pas sitôt cet honneur, je crois. […] Puissai-je par l’empressement avec lequel je déclare que je ne crois pas Mr. […] S’il le refuse je crois qu’alors le Public me permettra d’en revenir à mon premier sentiment, puis qu’en fournissant à Mr.
Vous avez cru qu’il n’y avait qu’à prendre un tour de raillerie, et que par là on mettait sûrement les rieurs de son côté. […] Croyez-vous qu’il n’y ait qu’à dire des injures aux gens ? […] Et comment avez-vous pu croire qu’elles fussent du même auteur, et même que ces dernières vinssent de Port-Royal ? […] Pascal, d’avoir cru qu’il était l’auteur des Apologies des Jésuites, vous n’êtes pas difficile en panégyriques. […] Et croyez-vous encore dire quelque chose, quand vous alléguez la traduction de Térence ?
Ne croyez pas pour cela que je vous blâme de les laisser en repos. […] Et croyez-moi, ce sont peut-être les seules gens qui vous étaient favorables. […] Pensez-vous que l’on vous en croie sur votre parole ? Non, non, Monsieur, on n’est point accoutumé à vous croire si légèrement. […] Cependant on ne vous croit pas encore.