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2. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Je ne connais point cet auteur, mais il faut avouer qu’il aime bien la farce, puisqu’il en parle si pertinemment que l’on peut croire qu’il s’y connaît mieux qu’à la belle comédie. […] Pour ce qui regarde l’athéisme, je ne crois pas que son raisonnement puisse faire impression sur les esprits, puisqu’il n’en fait aucun. […] Mais pourquoi ne veut-on pas que le foudre en peinture fasse croire que Don Juan est puni ? […] Je crois, Monsieur, que ces contre-observations ne feront pas grand bruit. […] Pour vous, Monsieur, vous en croirez ce qu’il vous plaira, sans que cela m’empêche de croire ce que je dois.

3. (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82

Je ne crois pas faire un grand présent au public en lui donnant ces deux Lettres. […] Ce n’est pas que je crusse que son ressentiment dût aller loin. […] Mais ils en croiront tout ce qu’ils voudront ; je sais bien que quand ils se sont mis en tête de nier un fait, toute la terre ne les obligerait pas de l’avouer. […] Il ne fallait pas qu’il les redonnât au public, s’il avait envie de les faire passer pour bonnes ; il eût parlé de loin, et on l’aurait pu croire sur sa parole. […] L’auteur d’une Lettre sur l’ordonnance de l’Archevêque avait cru trouver une plaisanterie ingénieuse en faisant le rapprochement de ces deux circonstances.

4. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

Cependant, Monsieur, un Laïc (que je crois véritablement laïc) a cru voir de l’ironie dans les louanges que j’ai données à M. l’Abbé Desmares, et même un danger réel dans la publication de ma lettre. […] Je suis trop respectueux pour jamais croire que des paroles obscènes soient tolérées sur le théâtre de Sa Majesté ; au reste je renvoie votre compliment au ministre de la maison du Roi : il ne m’appartient pas de l’accepter. […] C’est là que vous paraissez vous croire invulnérable ; eh bien, Monsieur, c’est-là que j’aurai la douleur de vous trouver plus faible encore, s’il est possible, qu’en matière de théâtres. […] Pardonnez-moi, Monsieur, je crois qu’il s’y passe autre chose, et je l’ai dit dans ma lettre à M. l’abbé Desmares : on y saute en avant, en arrière et l’on y fait des entrechats. […] On élude une tyrannie insupportable que la nature et la raison désavouent…. » Je crois, M. le Laïc, qu’il serait difficile d’ajouter à la force de ce passage.

5. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

Je crois que non. […] Il n’y faut pas un miracle, ou du moins je ne crois pas ce miracle impossible. […] le loueriez-vous avec tant de complaisance, si vous le croyez imaginaire ! […] Vous croyez nous confondre par cette injurieuse imputation ? […] Croyez-vous que toutes ces mains soient devenues criminelles ; Eh !

6. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

mon Père, lui dis-je, je ne l’ai pas cru alors, mais j’ai craint de m’être trompé et c’est pour cela que je m’en accuse. […] Je ne prétends point faire croire que ma profession édifie quoiqu’elle puisse prétendre à cet avantage pour l’avenir. […] A cette condition, je n’aurai pas sitôt cet honneur, je crois. […] Puissai-je par l’empressement avec lequel je déclare que je ne crois pas Mr.  […] S’il le refuse je crois qu’alors le Public me permettra d’en revenir à mon premier sentiment, puis qu’en fournissant à Mr. 

7. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Vous avez cru qu’il n’y avait qu’à prendre un tour de raillerie, et que par là on mettait sûrement les rieurs de son côté. […] Croyez-vous qu’il n’y ait qu’à dire des injures aux gens ? […] Et comment avez-vous pu croire qu’elles fussent du même auteur, et même que ces dernières vinssent de Port-Royal ? […] Pascal, d’avoir cru qu’il était l’auteur des Apologies des Jésuites, vous n’êtes pas difficile en panégyriques. […] Et croyez-vous encore dire quelque chose, quand vous alléguez la traduction de Térence ?

8. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7

Ne croyez pas pour cela que je vous blâme de les laisser en repos. […] Et croyez-moi, ce sont peut-être les seules gens qui vous étaient favorables. […] Pensez-vous que l’on vous en croie sur votre parole ? Non, non, Monsieur, on n’est point accoutumé à vous croire si légèrement. […] Cependant on ne vous croit pas encore.

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