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239. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

J’ai appris de l’Apôtre Saint Jean, que quiconque ajoute un seul iota aux Livres Saints, doit s’attendre à être retranché pour jamais du Livre de vie, et si je suis coupable aux yeux de celui qui sonde les cœurs et les reins, ce sera plutôt pour avoir adouci les expressions des Saints Pères, dans la crainte d’effaroucher un siècle aussi lâche que le nôtre ; car il est bon que vous sachiez que les Cyprien, les Jérôme, les Basile, les Chrysostome, les Augustin, ont tous parlé de l’assistance au Théâtre, comme d’une véritable Apostasie.

240. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

La crainte & la corruption enchaînoient les Parlemens, & l’antique charte nationale, bien loin d’être réclamée par les Anglois, étoit presque ignorée d’eux.

241. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

Il revient dans le moment, & voyant l’attitude de Mars & l’indécision de Venus il entre dans une furieuse colere contre sa femme, qui crainte du baton, prend la fuite ; ce qui n’est pas trop de la Majesté d’une Déesse.

242. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

L’amour, dit Bossuet sur la comédie, l’amour, cette foiblesse malheureuse, cette plaie profonde de l’humanité, ce sujet éternel de la vigilance & de la crainte des élus, regne éternellement sur le théatre avec ses intrigues, ses transports, ses excès.

243. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

On dit que la crainte faisoit les Dieux ; je dirois plutôt que c’est l’amour des femmes, tel qu’il est traité dans les romans & sur le théatre, où cette folle passion a établi le plus puissant empire.

244. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Est-il temps que cette sainte femme achève l’œuvre de Dieu par la mort d’Holopherne ; il faut encore que l’amant insensé vienne exposer ses craintes et ses soupçons, et que Judith en témoignant plus de plaisir que de peine, lui dise en finissant le quatrième Acte Pag. 79.

245. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

  Après cela, Messieurs, la malignité soupçonneuse ou la crainte outrée, oseroient-elles m’accuser de témerité pour avoir demandé dans les termes précis de la Théorie, si le Theatre peut être une Ecole propre à former les mœurs ? […] C’est ainsi que les anciens Tragiques entreprirent quelque fois de guerir la crainte trop naturelle aux hommes, en apprivoisant leurs yeux au Spectacle des malheurs les plus redoutés, pour armer leur cœur de courage & de patience contre des maux ordinaires & plus legers.

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