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270. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66

Il paraissait n’avoir plus lieu de craindre les caprices de la fortune ; la volage l’éleva au plus haut de sa roue afin de l’en précipiter avec plus d’éclat.

271. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158

Craignez d’entreprendre un ouvra-au dessus de vos forces.

272. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32

Je crains qu’à bien des égards, elles ne pussent avoir raison.

273. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

On soutint, qu’eu égard aux progrès de l’art dramatique, il n’y avait rien à craindre pour les mœurs.

274. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28

Je vois encore que par tout pays leur profession est déshonorante ; que ceux qui l’exercent, excommuniés ou non, sont partout méprisés, et qu’à Paris même, où ils disent avoir plus de considération, un bourgeois craindrait de les fréquenter.

275. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17

Car si en ce lieu où l’on chante les Psaumes, où l’on explique la parole de Dieu, où l’on craint et respecte sa divine Majesté, la concupiscence ne laisse pas de s’y glisser secrètement dans les cœurs comme un subtil larron : ceux qui sont toujours à la Comédie, où ils ne voient et n’entendent rien de bon, comment pourront-ils surmonter la concupiscence ?

276. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

La Reine qui n’en avoit aucune envie, répondit froidement : Je crains de l’incommoder. […] La voilà sur le trône, faisant la loi dans Paris, dictant les arrêts du Parlement, donnant l’ordre aux troupes, réglant les opérations de la campagne, couronnant les exploits des officiers, tenant les rênes du gouvernement, remuant le peuple, soufflant l’orage, donnant le calme à son gré, se faisant craindre & respecter par le Grand Condé, qui, tour à tour son ennemi & son adorateur, dépose à ses genoux les lauriers de Rocroi, trop heureux d’entendre ses oracles. […] La pieuse belle-sœur y fut vainement invitée, rien ne put la résoudre à ce qui faisoit autrefois ses délices ; son expérience lui en faisoit craindre le danger.

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