Eile y a semé quelques traits de morale, d’histoire, de politique très-superficiels : il est vrai, mais qui supposent quelque lecture, & qui sont comme le passeport de l’inépuisable coquetterie qui en fait le tissu, & qui n’est propre qu’à allumer les passions, à justifier & faire goûter la galanterie & repaître l’imagination d’objets dangereux, ou un mot à corrompre le cœur.
Licurgue chassa de Sparte, & Solon d’Athenes les marchands de parfums, pour ôter l’occasion d’amollir & de corrompre un peuple qu’ils vouloient rendre vertueux.
en faut-il tant pour tenter, amollir, corrompre un jeune prince ?
C’étoit une innocente d’une ignorance parfaite : encore il fallut bien des efforts, bien des ruses, même user de surprise pour la corrompre.
Quinault à l’heure de la mort marqua le plus amer repentir d’avoir empoisonné l’opéra d’une morale corrompue, dont les Payens même n’auroient pas souffert chez eux une école publique (d’Olivet, Hist. de l’Acad.
Le goût des spectacles se répand de plus en plus, dit le Mercure de décembre 1767, & il n’y a que lui qui tienne ce langage : preuve que la raison s’est perfectionnée (ou plutôt corrompue) jusque dans les amusemens.
Ce mot Gascon fenetra est corrompu du Latin feretra.