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276. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

… Sans doute, mes frères, vous ne supposez pas que, flatteur du peuple, je veuille excuser ses plaisirs en ce qu’ils pourraient avoir de condamnable et de contraire aux lois de la décence et de la raison. […] Non, ces conséquences sont parfaitement logiques, et si je les ai déduites presque jusqu’à leur dernier terme, c’est pour prouver combien les doctrines, les exigences, les commandements de ces prêtres sont subversifs de toute société humaine et contraires aux intentions de Jésus-Christ, source de toute vérité, puisqu’elles finissent par conduire nécessairement à l’absurde.

277. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Je vois dans les Poètes anciens des notions de la vertu toutes contraires à celles des nôtres : j’y vois les personnes de rang formées sur un modèle tout autre que celui des Poètes Anglais. […] de Ben Jonson est positivement contraire à M.

278. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Il semble qu’on n’ait voulu faire qu’un évangile contraire, créer une morale opposée à celle de Jésus-Christ. […] Peut-on changer leur destination divine, pour en faire un usage contraire ?

279. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

La comédie fait tout le contraire, et ses impressions ne se corrigent plus, les jeunes gens sont gâtés pour le reste de leurs jours : elle éloigne du bien, elle enseigne le mal. […] Peut-on donc regarder le spectacle comme contraire à la piété, à l'éducation de la jeunesse, même des filles, qui ont moins de prétexte et plus de danger que les garçons, puisque n'ayant ni chaire, ni barreau, ni tribunal à remplir, elles n'ont pas besoin, comme les Magistrats, les Avocats, les Prédicateurs, de s'accoutumer à parler en public, que la fragilité du sexe, la vivacité des passions, la vanité et la tendresse les rendent infiniment plus susceptibles des impressions théâtrales, et les exposent davantage à la poursuite de ceux à qui on a étalé leurs grâces, et qu'enfin destinées à vivre dans leur maison et avoir soin d'une famille, la dissipation et le goût du plaisir sont encore plus à craindre pour elles.

280. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Si elle a conservé la continence, comme je veux bien le croire, elle a fait tout le contraire de la maxime : Si non castè, saltem cautè. […] Le fonds en est vrai, mais il le défigure par des avantures romanesques, la plupart contraires à la vérité, plusieurs peu vrai-semblables. […] Cette épisode de la Henriade, contraire à la vérité, à la vrai-semblance, à la décence, est très-inutile.

281. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

C’est même contraire à une autre fausseté de la piece. […] On la ramene, on la mer sur le bucher ; la foudre tombe, disperse le bois (opération peu physique), & sauve la victime infame qu’elle auroit dû écraser (protection aussi peu digne de Dieu) ; & ce qui n’est pas moins contraire à la nature, cette femme laisse faire tout cela sans parler des gages qu’elle a reçu de Juda, qui lui auroit sauvé la vie, & qu’elle n’avoit demandé que dans ces vues. […] On pourroit lui pardonner les rimes croisées, contraires à l’usage de tous les maîtres du Théatre ; mais peut-on lui pardonner le mechanisme des vers manqués à tout moment par des enjambemens, de mauvaises hémistiches, des rimes fausses, &c.

282. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Mais il a fait paraître qu’il était meilleur Philosophe que sage et prudent Politique, voulant introduire la communauté des femmes dans sa République ; laquelle opinion a été condamnée universellement de tous les Magistrats comme pernicieuse et contraire au bien public.

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