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5. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Madamoiselle de Beaulieu » p. 

[NDE] « L’anima pua disciolta » : comprendre « l’anima più disciolta » p. [NDE] Comprendre « tenere a freno, moderare ». […] [NDE] Comprendre « cuore ».

6. (1647) Traité des théâtres pp. -

Comprendre : en ce qui nous concerne. […] Comprendre : qui intente un procès à son juge. […] Comprendre : les théâtres. […] Comprendre : sur laquelle surtout ils comptent. […] Comprendre : à supposer même que.

7. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164

Or ces trois sortes d'Acteurs, les Atellans, les Comédiens, et les Tragédiens n'étaient point compris sous les noms de Mimes, Histrions et Scéniques, sinon par quelque signification abusive et générale, ou qu'en parlant des Jeux Scéniques, on voulut comprendre tous les divertissements que les Magistrats avaient employés à leur magnificence ; mais sans que jamais on les ait traités de pareil mépris, ni qu'on les ait mis en parallèle. […] Mais personne ne s'est mieux expliqué sur ce sujet que Cicéron dans son Oraison pour le Comédien Roscius ; il plaidait contre Fannius« Ipsum caput et supercilia penitus abrasa. », qui sans doute était un Mime ou Joueur de bouffonneries ; car lors que Cicéron le dépeint, pour montrer que de sa seule personne on pouvait comprendre la différence qu'il y avait entre lui et Roscius, il dit qu'il avait la tête et les sourcils rasés , et qu'il n'avait pas un seul cheveu d'homme de bien, ce qui était propre aux Mimes ; au lieu qu'il fait de Roscius un fort honnête homme au sentiment de tout le monde, par la confession même de Saturius son Avocat. […] Et c'étaient ceux que les Auteurs appellent ordinairement artisans Scéniques, et artisans de la Scène, ou artisans simplement : et que Lipse interprète fort bien Histrions et Mimes, sans y comprendre sous ce nom les Comédiens ni les Tragédiens « Mimus hallucinatur, Comœdus sermocinatur, Tragœdus vociferatur. » Apule in flor. […] D'où l'on apprend infailliblement qu'ils étaient bien distingués les uns des autres, non seulement dans le genre de leur représentation, mais aussi en leur vie et en l'estime que l'on en faisait, et qu'ayant un lieu si différent pour agir, ils ne peuvent pas être compris sous un même nom d'Histrions, si ce n'est par un usage abusif, ou par une signification fort étendue, comme celui d'Acteurs.

8. (1675) Traité de la comédie « I. » pp. 272-274

Mais comme la plupart des raisons dont on se servira s'étendent naturellement à la lecture des Romans, on les y comprendra souvent, et l'on prie ceux qui le liront de les y comprendre quand on ne le fera pas expressément.

9. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Comprendre : tout le monde s’autorise à entrer. […] Comprendre : ce qui est difficile pour les uns. […] Comprendre : il est obligatoire de rendre le bien pour le mal. […] Comprendre : quand il était dans les langes. […] Comprendre : ne se trouve plus que dans peu de villes.

10. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381

Pouvons nous comprendre la beauté que Denys d’Halicarnasse trouve dans ce Vers de Phedre, rendu ainsi dans notre Langue ? […] Nous ne comprenons pas non plus la prononciation des Anciens, lorsque nous entendons Quintilien se plaindre de ce que celle de sa Langue n’avoit pas la douceur de celle des Grecs, parce qu’elle avoit des lettres rudes. […] Nous ne pouvons comprendre Cicéron quand il nous dit, Je prononçois autrefois pulcros, triumpos. […] Je les ai voulu lire, & j’ai été puni de n’avoir cherché dans Saint Augustin que des connoissances frivoles, qu’il appelle nugacitates : je n’y ai rien pu comprendre dès l’entrée. […] Un Spectateur qu’étonne l’image de la vérité, n’est pas attentif à des gestes d’institution, & à comprendre une Langue arbitraire.

11. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Moliére a donc fait un grand nombre de Comédies, tant en Vers qu’en Prose que l’on a partagées en sept volumes, dont le premier en comprend quatre, savoir, les Précieuses Ridicules, le C. […] Le second en comprend quatre2, savoir, les Fâcheux, l’Ecole des Maris, la Critique de l’Ecole des Femmes, la Princesse d’Elide, ou les Plaisirs de l’Isle enchantée. […] Rapin nous fait connoître qu’il est aussi dans le même sentiment, & il est allé même encore plus loin que ces deux Critiques, lors qu’il dit, qu’à son sens c’est le plus achevé & le plus singulier de tous les Ouvrages Comiques qui ayent jamais paru sur le Théâtre2 Nous avons vû la plus célébre des Piéces de Moliere ; mais ceux qui souhaiteront voir la plus scandaleuse, ou du moins la plus hardie, pourront jetter les yeux sur le Tartuffe, où il a prétendu comprendre dans la juridiction de son Théâtre le droit qu’on les Ministres de l’Eglise de reprendre les Hypocrites, & de déclamer contre la fausse dévotion. […] Il devoit dire en comprend cinq : & ne pas omettre l’Ecole des femmes.

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