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7. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IV. Des Feux de-Ioye. » pp. 184-185

Par exemple, vn Combat de Mer, autrement qu’un Combat de Terre.

8. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6

Mais un Chrétien qui désire sincérement de conserver ou de recouvrer la justice, a-t-il des combats à essuyer, a-t-il des combats à essuyer, a-t-il des obstacles à vaincre ?

9. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63

Vous avez donc oublié aussi Nérestan, reprend Fatime ; la gloire qu’il s’acquît dans les combats contre les Sarasins, la liberté qu’il a obtenue sur sa parole, d’aller chercher nos rançons ? […] Fatime est une femme du commun, qui peut avoir entendu parler des combats des Chrétiens, contre les Infidèles : mais comment sait-elle que Nérestan s’y est distingué, & ne sait-elle pas qui il est ? […] Selon Fatime, il étoit en âge de porter les armes ; il avoit acquis beaucoup de gloire dans divers combats contre les Infidèles. […] S’il sortoit du berceau, il n’avoit pu acquérir de la gloire dans les combats, dont parle Fatime. […] Cette derniere espèce d’intrigue est préférée, parce qu’elle fournit une matiere plus abondante ; parce qu’en effet elle produit plus de mouvemens contraires, & plus de combats.

10. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

On l’accusait d’avoir du goût pour les combats et la chasse des bêtes féroces, et il les fit tuer toutes à même temps : « Omnes feras uno momento jussit interfici. » On disait qu’il aimait les jeux du cirque et du théâtre, il n’y parut plus, il ne les permit plus, même les jours solennels de sa naissance et de son couronnement, où ils étaient d’usage : « Ne solemnibus quidem natalibus, vel imperialis honoris gratia putabat celebrandos. » Tant il savait être son maître, et dans l’âge le plus tendre égaler la force et la sagesse des vieillards : « Adolescentem videres senilem ferre sententiam. » Il y avait à Rome une Courtisane d’une beauté parfaite, qui corrompait la jeune noblesse, d’autant plus dangereuse que c’était une Comédienne (car dans toutes les affaires de galanterie il se trouve toujours quelque héroïne de théâtre) : « Scenicæ cujusdam forma et decore Romæ adolescentes nobiles deperire. » Valentinien ordonne qu’on la fasse venir à la Cour. […] Ce n’est pas le vrai combat que vous devez soutenir, c’est la guerre contre les vices ; ce n’est pas la vraie couronne que le Chrétien doit remporter, c’est la couronne céleste ; ce n’est pas la carrière où vous devez marcher, c’est celle de la vertu. […] Ce ne sont dans la société, pour ainsi dire, que des escarmouches, de petits combats en détail que présentent au hasard les occasions. […] Le théâtre est une armée rangée en bataille, où le démon ramasse toutes ses forces, où les combattants, les batteries, les pièges, distribués et combinés avec le plus grand art, attaquent de tous côtés l’indiscret spectateur qui ose risquer ce combat décisif. […] à peine a-t-elle l’usage de la raison, qu’elle est le témoin de la vérité ; ses mains, novices au combat, ne le sont pas à la victoire ; à peine en état de souffrir, elle fait recueillir des palmes : « Nondum idonea pœnæ, et jam matura victoriæ, certari difficilis, facilis coronari. » Est-ce au théâtre qu’on cueille de pareilles couronnes, ou qu’on apprend à les cueillir ?

11. (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494

Aussi pour gagner les attentions on représente sur les théâtres un Héros avec toutes les belles qualités qui sont les présages des grandes fortunes, ensuite on en fait un conquérant qui se jette dans les combats, qui s'asujettit les Princes et les peuples par le sort des armes, et par les adresses de la police, sans autre droit que la force. […] Il représente toujours son héros, son invincible devenu l’esclave de quelque beauté, et parce que la vaillance gagne plus l’admiration de ce sexe infirme, pour réussir en ses recherches ; le plus puissant moyen, c’est de rendre plusieurs combats. […] On doit juger le même des Romans qui rapportent les merveilleuses intentions de l’amour en ses recherches, ses combats, ses aventures qui renversent et puis rétablissent les espérances, par des rencontres prodigieuses qu’on ne peut lire sans admiration et sans plaisir.

12. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Il y combat leurs faux raisonnements, à peu près les mêmes que les amateurs du théâtre font encore. […] Tertullien, qui combat tous les spectacles, les réduit à quatre ; le cirque, où l'on faisait des courses de chevaux et de chars ; le théatre, où l'on représentait des tragédies, des comédies, des farces, avec des chants, des danses, des décorations magnifiques ; le stade, où se faisaient les exercices du corps, la lutte, le pugilat, etc. l’amphithéatre, où se donnaient les combats des gladiateurs et des bêtes féroces. On voit encore en quelques endroits des courses de chevaux, en Espagne des combats de taureaux, partout des danseurs de corde, des sauts périlleux, etc. […] Cette souplesse du corps, qui glisse pour échapper, se plie pour entortiller, se raidit pour accrocher,en imitant les plis tortueux du serpent, rappelle le combat malheureux où le serpent infernal renversa le premier homme. […]  » Voyant le combat des Athlètes, il leur crient d'après l'Evangile, ne frappez pas.

13. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

Que d’inquiétudes, de dangers, de dépenses, de combats avec ses rivaux ! […] Jugez-en par vous-même : quelle femme vous plairoit davantage, ou celle qui se livre au premier mot, ou celle qui résiste & combat long-temps avant de se rendre, & par ses combats & ses résistances augmente l’amour, enflamme les désirs ? […] Celui qui s’abandonne au crime, a plus d’efforts à faire, plus de travaux à soutenir, plus de combats à livrer ; il n’est point de mer plus orageuse : c’est un homme possédé du démon.

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