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602. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89

On ignorait ce monstre, tandis que ce qu’on appelle la bonne comédie était ignorée.

603. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182

Bayle, si cher à tous les libertins, dont le cœur était comme dissous dans la corruption, croyait que nos comédies modernes n’ont pas fait beaucoup de mal aux désordres réels ; qu’il n’y a rien même de plus capable de les inspirer, et que, si elles ont corrigé quelques défauts, ces défauts sont certaines qualités qui ne sont pas tant un crime qu’un faux goût et qu’un sot entêtement.

604. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « AU LECTEUR. » pp. -

Au surplus, quand je dis qu’il m’eût été facile de convaincre mon adversaire, qu’il raisonne plus mal sur la Théologie, ou du moins plus dangereusement qu’il ne fait sur la Comédie, je ne prétends point parler de Controverse, ni attaquer les Religions adoptées.

605. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61

Ce Symbole nous représente peut-être encore, que votre Héros sait le secret d’aller au Bal et à la Comédie sans en être moins vigilant sur son Troupeau : secret ignoré jusques à cette heure par tous les Saints Evêques.

606. (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31

Et de notre temps tels personnages sous prétexte de Comédies et Moralités, ou Farces ont semé plusieurs hérésies, et dénigré l’état Ecclésiastique, et par ce moyen étrangée plusieurs de l’union et du troupeau de notre Seigneur.

607. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44

Nous en convenons, diront les partisans de la Comédie.

608. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137

L’harmonie de l’âme est entièrement dissipée à la comédie, puisqu’on y perd ordinairement les sentiments de la pudeur, de la piété et de la religion, si on y va souvent ; et elle est fort ébranlée, pour peu qu’on y aille, parce qu’elle excite et réveille les passions ; parce qu’elle fait ou doit faire cet effet dans tout le monde ; parce que c’est son but, sa fin et son dessein, et que ce n’est que par accident qu’elle ne le fait pas toujoursbd.

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