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161. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Plusieurs Auteurs ne disent rien de celui-ci, mais ils en citent un autre intitulé les Amours d’Hercule, qu’ils prétendent le plus ancien, dont les paroles étaient Italiennes, & qui fut joué devant la Cour dans la sale du Louvre. […] Boileau, que j’aurais du citer le prémier, n’a point épargné non plus notre Opéra-Sérieux : il avait ses raisons ; l’aimable Quinault consacrait ses veilles à ce Spectacle.

162. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

« Défendons (dit-il) à toutes personnes de quelque état qu’ils soient, d’aller par Villes, Citez, Forêts, Bois, Bourgs & chemins armez de harnois secrets, ou apparens, seuls ni en compagnie, masquez, ne déguisez, sous quelque cause que ce soit, sur peine de confiscation de corps & de biens, sans aucune exception de personnes. » « Défendons à toutes personnes de recevoir, logerc, ne receler telle maniere de gens, soit par forme de logis & hosteleries, en leurs maisons privées, sur les autres peines : ainsi nous le viennent dire, ou à nos Lieutenans, Gouverneurs, Justiciers & Officiers plus prochains des lieux, où ils auront été trouvez, sur peine d’être dits complices & fauteurs & punis de pareille peine. » « Voulons que la moitié des confiscations soit donnée aux dénonciateursd sans autre declaration ne don adjugée. » « Donnons pouvoir à tous ceux qui trouverront tels personnages armez & déguisez, les prendre, arrêter & saisir au corps ; & s’ils se mettent en défense, assembler par tocquesin ou autrement les Peuples & Communautez, & leur courir fus en maniere qu’ils puissent être puns & apprehendez, & mis prisonniers en justice. » « Et si par leur rebellion, défensea, desobéïssance, aucuns étoient à la caption tuez & occic, voulons que de ce ne soit aucune chose improperée à ceux qui auront ce fait, ne qu’ils encourent aucune peine corporelle ou pecuniaire, d’obtenir grace, remission ou pardon consequemment reprins ni aprehendez en Justice. » « Défendons (dit Charles IX. dans une Ordonnance du 5.  […] Enfin Burchard Evêque de Vvormesa, & Ives Evêque de Chartres, citent un Concile de Brague, qui ordonne « que les hommes qui se déguiseront en femmes, & que les femmes qui se déguiseront en hommes, après avoir promis de ne plus tomber dans ce crime, seront obligez de faire penitence durant trois ans ».

163. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

ainsi il croit qu’il faut préférer Sanchez, Comitole, Emanuel Sa, Diana et Bonacina qu’il cite à la marge, à Saint Chrysostome, à Tertullien, à saint Cyprien, à S. […] Thomas n’approuve pas la Comédie d’à présent à l’endroit même qu’on cite de lui.

164. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Je suis bien éloigné de borner à cela l’utilité du Théâtre, je sais par expérience qu’il est capable de former le cœur et l’esprit des jeunes gens ; s’il ne m’est pas permis de me citer moi-même et de remercier le Théâtre des sentiments de probité dont je fais profession, qu’on me permette de citer un de nos plus grands Dramatiques.

165. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Je choisis cet Ouvrage de M. de Voltaire par prédilection ; mais sans rien diminuer du mérite de ce grand homme, en le lui faisant partager avec d’autres, je pourrois citer une nombreuse multitude de Tragédies qui ne sont pas de ce sublime Écrivain, dans lesquelles les leçons de la simple humanité sont aussi frappantes que répétées. […] Vous voulez bien supposer qu’il soit possible de trouver jusqu’à trois Comédiennes qu’on puisse excepter du désordre général ; il ne falloit pas citer l’Épigramme de Boileau contre toutes les femmes de Paris, pour appuyer votre jugement. […] J’aurois trop à faire s’il falloit citer tout ce que les Auteurs sacrés et; profanes écrivent en faveur de la danse, il suffit d’ajouter que dans le Roussillon on exécute encore des danses pieuses en l’honneur de nos Mysteres, que le Cardinal Ximenés rétablit à Toléde l’usage de danser dans les Eglises, et; qu’il n’y a pas soixante ou quatre-vingts ans que les Prêtres et; le Peuple dansoient dans le chœur de St.  […] Le nôtre en produit de très-dignes d’imitation ; les Anglois que j’ai déja cités : peut-on trop citer les bons modéles ? […] La remarque des Théatres élevés dans les Eglises Chrétiennes me donne lieu de citer ici un fait assez singulier, rapporté au Tome I. des recherches pour servir à l’Histoire de Lyon, page 148. le voici mot à mot.

166. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Pour prouver son accusation, il cite l’exemple de notre Hippolyte, qui aime mieux mourir injustement accusé, que de révéler la vérité.

167. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Il citait en exemples, Corneille, sur-tout Racine, Crébillon, dans la Tragédie ; Molière, quelquefois Regnard, & Destouches dans la Comédie. […] Je n’entrerai pas dans de grands détails là-dessus ; je vais citer seulement la Soubrette du Tartufe ; cette femme est trop hardie, trop insolente ; son rôle, d’un bout à l’autre, est invraisemblable : mais le personnage de Juliette, dans la Gouvernante, a beaucoup de vérité : il est naturel qu’une Suivante ait un libre accès & soit fort bien, avec une jeune Orfeline, étrangère dans la maison où elle vit ; que cette domestique marque de la jalousie contre une Gouvernante nouvellement introduite, qui veut lui enlever la confiance de sa jeune maîtresse ; qu’elle ait des sentimens conformes à son éducation, & favorise en secret un Amant aimable, honnête, libéral. […] Je cite en exemple de cette inconvenance sur notre Théâtre, la Scène du I Acte du Glorieux entre Lisimon & Lisette ; une Scène dans Heureusement, de Lindor avec la Suivante de sa belle Cousine. […] Un Bordelais, un Lyonnais, un Strasbourgeois citèrent les Coryphées de leurs villes : mais l’homme de goût, qui les avait vus, reprocha à l’un ses grimaces & sa continuelle invraisemblance, à l’autre son défaut de sensibilité, ou, comme l’on dit, d’entrailles ; à celui-ci la monotonie de son geste, à celui-là l’ignobilité de figure & le défaut d’organe.

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