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283. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Je ne vis personne qui eût mine d’honnête homme, sortir satisfait de sa Comédie ; La joie s’était changée en horreur et en confusion, à la réserve de quelques jeunes Etourdis, qui criaient tout haut que Molière avait raison, que la vie des Pères était trop longue pour le bien des Enfants, que ces bonnes gens étaient effroyablement importuns avec les remontrances, et que l’endroit du fauteuilu était merveilleux.

284. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Vous savez mieux que moi, que non seulement de ce petit nombre d’hommes dépendent les calamités ou le bonheur du monde entier ; qu’au seul accent de leurs voix, la guerre obéissante, le flambeau de la discorde à la main, va parcourir la terre, joncher les campagnes de morts, couvrir la mer de voiles menaçantes, et teindre de sang les flots effrayés : qu’au son plus doux de ces mêmes voix, l’abondance, une couronne d’or sur la tête, va répandre ses richesses dans les climats les plus stériles, couvrir d’épis jaunissants des champs incultes et arides, changer de vastes déserts en de superbes cités, creuser des lacs, ouvrir des canaux, joindre les deux mers, combler les précipices, aplanir les montagnes, élever les eaux, animer le marbre, fondre les métaux, et faire naître enfin tous les arts.

285. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

Térence est en ce genre, un livre de dévotion, en comparaison de Moliere, de Dancourt, de Gerardhi, &c. que dans une tragédie d’Eschile ou d’Euripide, à la place du nom de Jupiter, d’Apollon, de Minerve, on mette le nom du Dieu véritable, sans rien changer dans les pieces & les sentiments ; on en fera un ouvrage si pieux, que notre théatre ne pourra souffrir la bigotterie de ces chefs-d’œuvres.

286. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

L’Actrice accepte la pension, change de vie, &c.

287. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Ils tiennent également en tutelle les ministres d’état, qu’ils surveillent, nomment et changent à leur gré.

288. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Le Jésuite n'a qu'à passer de la bibliothèque sur la scène, les anathèmes se changent en acclamations.

289. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76

Mais, comme dit le grand Evêque que je viens de citer ae : "Pour changer leurs mœurs, et régler leur raison, les Chrétiens ont l’Eglise, et non pas le Théâtre" : l’amour n’est pas le seul défaut de la Comédie, la vengeance et l’ambition n’y sont pas traitées d’une manière moins dangereuse.

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