C'est, en travaillant pour le bien de ma cause, manifester au Public la reconnaissance, le zèle et le très profond respect avec lesquels j’ose me dire SIRE de Votre Majesté Le très humble et très obéissant Serviteur Dancourt.
Des causes qui empêchent la Pastorale de réussir en France. La principale cause du peu de réussite de nos Pastorales est aisée à trouver. […] Autre cause de son peu de succès parmi nous.
La vertu pourroit-elle n’être pas effrayée à la vue des innombrables désordres que cause de toutes pars le Théatre ?
Tout n’est presque 1 a sur la terre qu’illusion pour les hommes ; c’est leur seule réalité : ils parlent, ils s’agitent dans le mode des impressions qui les met en mouvement ; mais la cause de ces impressions en est cachée à tous. […] Rousseau, pour le Théâtre, doit, ce me semble, être écouté dans cette cause, du moins autant que lui ; et je finis par une Lettre, que j’écrivis il y a bien des années, dont je retrouve par hasard le brouillon.
Le genre des talens de Lully, & les mœurs graves de son siècle, en furent apparemment la cause. […] Je crois pourtant que la mythologie est à préférer aux sujets qui font intervenir des Magiciens ; les événemens de la Fâble ont quelque chose de grand, de noble ; ils partent d’une cause tout-à-fait relevée : ils sont donc plus dignes de la majesté du Drame lyrique. […] Le Miraculeux disparaîtrait bientôt, si les Machinistes voulaient y faire attention ; eux seuls sont cause qu’il éxiste souvent à l’Opéra. […] Mais venons à des causes plus visibles qui tendent à occasionner un jour parmi nous la décadence du grand-Opéra ; causes que l’on peut détruire sans être obligé de dépenser des millions. […] Dernière cause qui annonce peut-être plus particulièrement la décadence de l’Opéra-Sérieux.
A ce compte, voilà le criminel qui tire en cause son jugeaj ? […] Ainsi c’est à juste cause que nous nous abstenons de vos voluptés mauvaises, et de Vos Pompes, et Spectacles. […] « Tu compares, ô homme, 1e Criminel et le Juge ; le Criminel, qui à cause qu’il voit ces Spectacles, se rend coupable de crime ; le Juge, qui à cause qu’il les voit en est le Juge ». […] Ainsi il n’eût pas donné aveu à cette conséquence, que saint Paul eût trouvé bon qu’on eût représenté sur le Théâtre celles de ce Poète, poli et savant, à cause qu’il les avait lues. […] Or s’il est une fois posé, ceux qui plaident pour les Théâtres y perdent leur cause tout du long, combien même qu’on fût d’accord de leur prétendue indifférence.
Au reste je ne combats plus dans ma Réfutation celui qui a désavoué la Lettre avec édification du Public ; mais celui qui en est le véritable Auteur, et non pas tant l’Auteur même que les raisons dont il se sert pour soutenir une si méchante cause.