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341. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

M. m’a fait faire, qui est la cause des malheurs prêts à fondre sur moi. […] Le reste de l’Ordre Teutonique indigné, élut un autre Grand Maître, déclara Albert Apostat, lui fit la guerre, & engagea divers Princes dans sa cause : tous ses efforts furent inutiles.

342. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Je conviens que ce Face, l’un des principaux imposteurs du Chimiste, est épargné : mais aussi son Maître confesse qu’il est trop bon, que son indulgence est un violementamde la Justice, et qu’elle sied mal à la gravité d’un homme de son âge : il conjure l’assemblée de lui faire grâce à cause de la violence de la tentation. […] Ce visage sans défauts ne saurait être la cause d’aucune faute que le Ciel en le regardant ne doive pardonner.

343. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

J’ai trop bien démontré, je crois, que l’amour vertueux que vous attaquez encore ici était un sentiment louable, et très digne d’occuper la scène pour qu’il soit besoin de plaider de nouveau la cause du Parterre à ce sujet et justifier l’intérêt qu’il prend à Bérénice et à Zaïre : je rougirais pour lui s’il n’aimait pas ces deux femmes adorables autant que vous lui reprochez de le faire. […] Poisson : jugez Monsieur si je devrais être l’avocat du beau sexe ; vous n’êtes, peut-être, pas plus beau Garçon que moi : ne serait-ce point là la cause de votre mauvaise humeur ?

344. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

Toutes les Histoires (sans excepter même l’Histoire Sainte) ne se servent-elles pas de paroles qui expriment les passions, et qui rapportent des actions éclatantes dont elles ont été la cause. […] On défend bien de lire la Bible en langue vulgaire, de peur que toute sainte qu’elle est, elle ne soit une occasion de scandale à quelques particuliers : à plus forte raison devrait-on pb n="49"/>interdire la Comédie, puisqu’elle cause des effets si dangereux sur quelques-uns, quand même ce ne serait que par accident. S’il était vrai qu’on dut défendre toutes les choses qui pourraient avoir des suites fâcheuses, on ne devrait pas lire l’Ecriture Sainte (pour me servir du même exemple que vous apportez :) on ne devrait pas, dis-je, lire l’Ecriture Sainte, en latin même, puisqu’elle est la cause innocente de toutes les hérésies, qui, selon saint Jérôme, naissent pour l’ordinaire d’une parole mal entendue, ou malicieusement expliquée.

345. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Rien de plus forcené que les trois premières scènes : ce n’est pas une femme et des hommes, c’est une furie et des démons qui parlent : « La cause de ma haine est l’effet de la rage. […] Je vais de ce signal faire entendre la cause, Remplir tous les esprits d’une juste terreur, Et proclamer enfin le nouvel Empereur. […] Etouffons les remords que me cause sa perte.

346. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Son zèle l’a séduit ; il s’en faut bien qu’il ait gagné la cause qu’il a défendue. […] Il faut convenir qu’on est bien embarrassé quand on a une mauvaise cause. […] Il est vrai qu’il implore en même temps le crédit et la générosité des personnes qui ont accès auprès des Puissances pour faire valoir auprès d’elles ce qu’elles auront trouvé de juste dans la cause des Comédiens. […] Un sentiment aussi précieux que celui qui a fait naître l’Heureux Retour 7, et qui y est si bien dépeint, est trop respectable pour être dangereux ; et l’on est tenté d’appliquer à M.F. ces vers qu’il fait dire à un des personnages de sa Pièce : « Je vais vous dire queuques choses, Monsieur l’Avocat : si jamais Vous ne plaidiais que de ces causes, Vous gagneriais tous vos procès. » On a beau dire ; en retranchant l’amour des Comédies, on n’en retrancherait point tout le sel ; elles auraient encore de quoi plaire si l’on voulait.

347. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

Une pareille absurdité est cause que notre Opéra-sérieux décline chaque jour.

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