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127. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Cette censure s’exerce avec l’autorité la plus despotique & sur les principes les plus pernicieux. […] Un de ses premiers ouvrages, est une Ode impie & grossierement obscene, si mauvaise, que l’autorité publique en prit connoissance, que le Procureur-Général du Parlement de Dijon lui en fit la plus sévére réprimande, & le menaça de lui faire son procès. […] Les royalistes ne me surprennent pas moins : on n’a jamais plus insulté l’autorité royale que dans ce poëme, où l’on trouve le pour & le contre sur la Religion & l’Etat, en très beaux vers, & d’un style très-vif.

128. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Voici quatre autorités différentes qui les proscrivent, et par rapport aux mœurs, et par rapport à l’éducation de la jeunesse. Ces autorités sont ici d’un grand poids, quoique par des raisons fort différentes : Le Marquis d’Argens, qui ne fut jamais soupçonné de superstition (Lett. […] Néanmoins quand en un collège il sera jugé utile à la jeunesse de représenter quelque histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit point prise de l’Ecriture sainte, et que cela se fasse rarement par l’autorité du colloque qui en verra la composition. » Cette discipline constante dans la réforme est prise des synodes de Vitry, de Nîmes, de Montpellier, de Figeac, de S.

129. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

C’est pourquoi ni la longueur du temps, ni l’autorité des personnes, ni les privilèges des nations, n’ont pas la force de rendre légitime une mauvaise coutume. […]  » Enfin une coutume qui est contraire aux Lois de l’Eglise et aux Constitutions Canoniques n’est d’aucune autorité et est un véritable abus […] Nous pouvons joindre à ces raisons l’autorité d’un Concile, tenu à Cologne en 1549.

130. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7

Mes raisonnemens doivent avoir quelque autorité, puisque je parlerai souvent, d’après Aristote, Horace, d’Aubignac, Boileau ; & d’après une foule de Commentateurs célèbres, & de Savans renommés.

131. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Si Sa Majesté donne des pensions aux Comédiens, & les soumer à la jurisdiction de quelques-uns de ses principaux Officiers, c’est pour que les amusemens de ses Sujets soient plus réglés & moins dépendans des caprices de la Troupe ; c’est pour en écarter les abus, qui se glisseroient dans un Spectacle sous l’autorité du public si facile à éluder ou à usurper ; c’est pour que la Troupe sente mieux l’étendue de ses devoirs, & ait moins de prétextes de s’en affranchir. […] La jeunesse Romaine sécoua le joug de l’autorité paternelle pour avoir aussi des Actrices.

132. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

Elle ne tend qu’à mettre aux prises la vertu & l’autorité, l’Église & le sceptre, & à fermer la bouche aux ministres, par la crainte & le respect. […] Il y trouva son sentiment sur les spectacles, prouvé par la raison, & confirmé par les autorités les plus respectables.

133. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180

Les pères & mères vont chercher des causes éloignées du désordre des enfans ; c’est le théatre qui les perd, qui leur apprend à former des intrigues & faire agir les domestiques, à surprendre la vigilance & ménager des rendez-vous, à voler, à emprunter de l’argent, à regarder le crime comme une galanterie, le mensonge comme une adresse, le luxe comme bienséance, l’autorité comme tyrannie. […] n’est-ce pas une autorité du plus grand poids ?

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