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69. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

L’homme est le plus fort, il faut des cables pour l’attacher. […] §. 12 Si le pere dans son testament ordonne à son enfant d’épouser telle personne, le réduit à sa légitime, ou attache quelque peine à sa désobéissance, l’enfant n’est pas obligé d’obéir. […] C’est le privilege brillant des gens de qualité, de s’attacher par la main gauche, & l’appanage glorieux & inaliénable du Roi d’en accorder la permission.

70. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31

« Le comte de Bussy, cet ingénieux courtisan, nous dit que la passion de l’amour est la plus dangereuse de toutes les faiblesses, et qu’on revient plus aisément des sottises de l’esprit que de celles du cœur : en effet, le cœur s’attache, au lieu que l’esprit ne s’occupe point toujours des mêmes idées.

71. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81

C’est une des contradictions de nos mœurs, que d’un côté on ait laissé un reste d’infamie attaché aux Spectacles publics, et que de l’autre on ait regardé les représentations comme l’exercice le plus noble et le plus digne des personnes Royales.

72. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Les femmes ne furent ni plus chastes ni plus attachées à leur devoir. […] L’influence de la comédie n’est pas plus attaché à Pourceaugnac qu’au Devin ou Coq de village. […] Dans une Préface bien écrite, qui est à la tête de leurs œuvres, ils parlent avec une sincerité qui n’en fait pas l’éloge, quoiqu’ils y aient été attachés toute leur vie, & qu’ils aient composé pour lui bien de jolies pieces. […] Il y avoit encore bien de l’ouvrage à faire, & Favart a plus contribué que personne à y attacher la décence, si nécessaire à tous les amusemens publics, qui ne peuvent qu’y gagner, quoi qu’en disent les libertins.

73. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

Cette délégation qui ne sait trop de quel côté se tourner, attache beaucoup d’importance à cet établissement ; c’est la dernière ressource pour consoler les Peuples, c’est l’émétique donné aux malades, ou comme l’Extrême — Onction aux moribonds quand il n’y a plus d’espérance ; elle a porté son zèle jusqu’à céder le bel appartement du palais Radsivil où elle tenoit ses séances pour faire place aux Comédiens du Baron de Karti qui doivent y donner des spectacles d’un genre fort différent. […] Un citoyen qui sent combien une pareille dispute rend méprisables ceux qui ne rougiroient pas d’y attacher de l’importance, a publié dernièrement un Pamphlet (une brochure) intitulée : Mémoire pour servir de plan aux pièces de théatre de Varsovie, & de supplément à l’histoire de la démence humaine. […] M. le Duc de Montausier, Gouverneur du grand Dauphin, fut par sa probité, son courage, sa religion, ses vertus, un homme d’un mérite rare, il passoit à la Cour pour rude & sauvage, parce qu’il étoit d’un abord froid, grave & sérieux, & qu’il ignoroit la flatterie, la molesse, la frivolité des courtisans ; il étoit inviolablement attaché à ses devoirs, disoit & défendoit la vérité sans respect humain, avec une droiture inflexible. […] Il n’y a point d’Actrice un un peu bien faite, qui n’ait quelque grand attaché à son char. […] Le Cardinal Mazarin disoit à Dom Louis de Haro, Ministre d’Espagne : vous êtes heureux, vous avez en Espagne deux sortes de femmes, des coquettes en abondance qui ne songent qu’à plaire à leurs galans, & n’écrivent que des poulets ; quelques femmes de bien attachées à leurs maris & à leurs familles, toutes sont sans ambition, n’aiment que le luxe & la vanité.

74. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Le Clergé ne doit donc jamais agir en ce qui concerne les pénalités qui auraient un effet civil, sans l’attache, sans l’assentiment de l’autorité séculière ; car, il faut en convenir, la France, en 1825, n’est pas la France du quatorzième et du quinzième siècle, et le prince étant le chef suprême de l’Etat, nulle autre autorité que la sienne ne peut infliger à ses sujets quelque peine que ce soit, surtout lorsque ces peines deviennent infamantes, et attirent sur ces mêmes citoyens le mépris et la vindicte publique, effets réels de l’excommunication. […] Les ministres de ce culte doivent donc s’attacher à ne jamais contrarier, ni offenser l’autorité qui les a constitués ; ils doivent au contraire la consulter sans cesse, dans tout ce qui a rapport à des objets d’importance, surtout lorsqu’il s’agit d’infliger des pénalités qui pourraient avoir un effet civil.

75. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39

Peut-être que les tenant attachés par d’autre liens, il néglige de se servir de ceux-là qui sont plus visibles : mais s’il en a besoin pour les perdre, il ne manquera pas de les employer.

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