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298. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

Il vaudrait mieux qu’on leur attachât une meule de moulin au cou, que de scandaliser même les petits et les faibles : « Si scandalisaverit unum de pusillis istis. » Y eût-il des pièces honnêtes, il suffit qu’il y en ait souvent de mauvaises, pour s’en abstenir toujours.

299. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

On les abandonne au ridicule attaché à l’indécence.

300. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

L’Eglise refuse de les admettre au nombre des Chrétiens, pendant qu’ils exercent une profession qu’elle déteste ; elle les regarde comme des brebis égarées et des enfants rebelles, qu’elle ne désespère pas de ramener au bercail. » « Les Comédiennes, dit l’autre, sont des séductrices de profession ; elles ne se donnent en spectacle que pour ruiner et déshonorer ceux qui sont assez imprudents pour s’attacher à elles ; elles sont la terreur des pères et des mères.

301. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Si les Français n’étaient pas aussi attachés à leur Roi, le langage fier et républicain du cothurne produirait de mauvais effets.

302. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

.) : « On peut juger si ce spectacle devait avoir de l'éclat, par l'estimation des plus experts Joaillersu qui avaient attaché les diamants sur les habits ; leur valeur ne pouvait aller au-dessous de dix millions.

303. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Les Romanciers les plus modernes se sont attachés à mettre de la vraisemblance dans leurs historiettes ; mais elles en sont encore plus dangereuses pour les mœurs. […] Il en résulte qu’il y avoit dans les drames des Grecs une infinité de rapports ingénieux qui devoient attacher agréablement les Spectateurs, & produisoient chez eux cette grande admiration dont on ne voit pas toujours aujourd’hui la raison, parce qu’on trouve froids & obscurs des endroits dont on n’a plus la véritable intelligence.

304. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Savez-vous donc que celui qui quitte son Prince pour s’attacher à son ennemi, doit se résoudre à périr avec lui ?

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