Ie desirerois mesme que la Noblesse s’y exerçast pour l’obliger d’apprendre à nager, & pour luy rendre par ces perils affectez ceux des veritables Combats plus familiers & moins redoutables.
Ces crimes ne sont plus ; mais on veut qu’ils puissent encore servir de modeles : on prend plaisir à voir ces spectacles impurs, parce que l’on aime à voir ce que l’on a fait & à apprendre ce que l’on peut faire. […] Ce savant Religieux nous apprend trois choses dans cet excellent traité. […] Nous apprenons d’ailleurs que le même Pape a diminué le nombre des théâtres à Rome.
Ceux qui apprennent la danse, au moins pour les jeunes hommes, et pour les jeunes filles, et qui trouvent mauvais qu’on les condamne, disent que le bal donne souvent occasion à beaucoup de mariages, qui ne se contracteraient jamais autrement, d’où ils voudraient conclure que ces assemblées, non seulement ne sont pas mauvaises et illicites ; mais qu’elles sont même quelques fois utiles.
Mais laissons, si l’on veut à Aristote, cette manière mystérieuse de les purifier, dont ni lui ni ses interprètes n’ont su encore donner de bonnes raisons : il nous apprendra du moins qu’il est dangereux d’exciter les passions qui plaisent ; auxquelles on peut étendre ce principe du même philosopheAristote, Politique, 8. 4.
Que si l'on considère que toute la vie des Comédiens est occupée dans cet exercice ; qu'ils la passent tout entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs l'image de quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chose dans l'esprit que ces folies: on verra facilement qu'il est impossible d'allier ce métier avec la pureté de notre religion: et ainsi il faut avouer que c'est un métier profane et indigne d'un Chrétien ; que ceux qui l'exercent sont obligés de le quitter comme tous les conciles le leur ordonnent ; et par conséquent qu'il n'est point permis aux autres de contribuer à les entretenir dans une profession contraire au Christianisme, ni de l'autoriser par leur présence.
Que si l'on considère que toute la vie des Comédiens est occupée dans cet exercice : qu'ils la passent tout entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs, l'image de quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chose dans l'esprit que ces folies; on verra facilement qu'il est impossible d'allier ce métier avec la pureté de notre religion.
en la langue Latine, les distingue fort bien, nommant ces derniers Scénatiques, comme Cicéron nous apprend qu'ils portaient indifféremment le nom de Scéniques et Scénatiques « Multi artifices ex Græcia venerunt honoris eius causa. » Senec. ep. 11. […] D'où l'on apprend infailliblement qu'ils étaient bien distingués les uns des autres, non seulement dans le genre de leur représentation, mais aussi en leur vie et en l'estime que l'on en faisait, et qu'ayant un lieu si différent pour agir, ils ne peuvent pas être compris sous un même nom d'Histrions, si ce n'est par un usage abusif, ou par une signification fort étendue, comme celui d'Acteurs.