L’Histoire ajoute, que les habitans d’Abdère furent guéris de leur folie aussitôt que l’hiver eut rafraichi leur sang Toutes les glaces du Nord ne suffiraient pas pour calmer l’ardeur que nous ressentons pour notre Spectacle favori.
Et, pour allonger le temps, ont fait composer et dicter et ajouter plusieurs choses apocryphes, quoi que soient non contenues ès Actes des Apôtres, et fait durer trois ou quatre journées ce qu’ils devaient jouer en une journée, afin d’exiger plus d’argent du peuple, en entremettant en la fin ou au commencement du jeu farces lascives et de moqueries, et ont fait durer leur jeu l’espace de six ou sept mois, dont sont advenues et adviennent cessations de service divin, refroidissement des charités et aumônes, adultères et fornications infinies, scandales, dérisions et moqueries.
Ce seraient des vérités trop fortes dans ce temps de relâchement d’ajouter avec le même Tertullien, que l’état d’un Chrétien l’engage de fuir les plaisirs des sens, et de faire consister toute sa joie dans les larmes de la pénitence, la rémission de ses péchés, la paix d’une bonne conscience, festin continuel, la connaissance de la vérité et le mépris même des plaisirs.
On ajoute à cette infamie une autre infamie condigneaf : Tels sont les sauteurs, et gens merveilleusement souples, item ces joueurs de gobelets, et autres bateleurs.
Nous ajouterons qu’une conduite aussi blâmable et même coupable, est contraire à la charité chrétienne, puisque le prêtre en rejetant avec dédain et avec anathème, ce cadavre qui lui aurait été présenté, ose par cela même et sur sa responsabilité, prononcer que le défunt est damné éternellement, et que par conséquent toutes les prières de l’église lui seraient inutiles dans l’autre monde.
Si on ajoute une douzaine de fêtes, à quoi se trouve réduit le calendrier de plusieurs diocèses par le retranchement que la plupart des Evêques ont eu la condescendance d’y faire, ce sera la sixième partie.
La Reine le lui rendit par un autre où les plus belles de la Cour firent le même office, la gorge découverte. » Le Journal d’Henri III ajoute que pour le repas du Roi il fut levé soixante mille livres de soie verte, que celui de la Reine revenait à cent mille livres, qu’on leva par forme d’emprunt.