Moliere, dans le Bourgeois Gentilhomme, avoit donné l’idée de faire agir & parler des Turcs pour élever aux dignités un homme infatué de noblesse ; mais il n’y parut que des hommes qui ne disoient rien d’indécent.
Il faut une étrange prévention pour croire que les vices qu’il a corrigés fussent autre chose que les manieres d’agir & de converser dans le monde ; il faut être bon jusqu’à l’excès pour s’imaginer qu’il ait travaillé pour la discipline de l’Eglise & la réforme des mœurs.
[NDE] Il s’agit du conseil municipal qui dirigea Toulouse entre 1147 et 1790.
Cependant, comme tout le monde a droit au mariage, on le leur permet ; mais le Curé à qui se sont adressés des gens à tous égards si suspects, avant que de faire aucune publication de bans, prendra toutes les instructions possibles dans le lieu de leur naissance et de leurs principaux séjours, sur leur conduite, leur état, leurs engagements ou leur liberté, extrait baptistaire, mortuaire, ou consentement des parties, attestations des Curés des lieux ; et enfin il fera part de tout à son Evêque, et n’agira que par sa permission.
Quelque motif qui le fasse agir, il est maître de son bien, il peut le donner, on ne lui en doit point la restitution ; ces biens sont sujets aux charges, comme les autres.
A ces grands mots ne diroit-on pas qu’il s’agit de quelque affaire d’Etat entre des têtes couronnées ? […] Il est évident qu’il s’agit dans sa piece d’un faux Dévot, comme dans la mienne d’un faux Sage ; & s’il y a dans les deux comédies un personnage à rouer, il est claïr que le Tartuffe auroit la préférence.
Quàm multa in sylvis avium se millia condunt, Vesper ubi aut hibernus agit de montibus.