L’Almanach du Théatre (1754) rapporte quantité d’anecdotes de la dévotion des Comédiens.
Riccoboni, dans son Art du Théatre, bon ouvrage dans son genre, avance un paradoxe.
Riccoboni, dans sa Réformation du Théatre (p. 115.), donne pour cinquieme règle & des plus importantes, de ne laisser jamais danser les femmes sur le théatre.
Il est vrai qu’elles se dédommagent en prennant des habits d’homme, & que sur le théatre la robe des danseuses, presqu’aussi courte qu’un habit d’homme, a choqué les yeux du modeste Riccoboni, qui s’en plaint amérement dans la Reforme du Théatre.
Qu’on parcoure les pieces jouées en ce temps-là, dans l’histoire du Théatre, l’histoire de l’Opéra, le Théatre Italien, on sera surpris de voir si souvent l’adultère sur la scène.
De l’indécence du Théatre.
Un recueil de toutes ces bagatelles pourroit être appelé le Théatre des Enfans.