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233. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Dupleix au Chapitre premier de la Vie de Philippe Auguste qui vivait au douzième siècle, qui était celui auquel vivait aussi saint Bernard, rapporte que « ce Prince consacra les prémices de sa Royauté à la gloire de Dieu en chassant de sa Cour les Comédiens, comme gens qui ne servent qu’à efféminer les hommes et à les exciter à la volupté, par des mouvements, des discours et des actions sales et lascives. […] Il faut remarquer que saint Thomas écrivait de ce temps-là, et que ce Prince prenait ses avis en beaucoup de choses, comme il est marqué en la Vie de ce saint Docteur, qui est au commencement de ses Ouvrages60 : où il est dit que « saint Louis avait une estime toute particulière de sa personne et de sa doctrine ; et autant que les guerres étrangères des Sarrasins le lui pouvaient permettre, il s’est toujours servi des conseils très solides de ce saint Docteur ».

234. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Le matin au service solemnel pour le repos de l’ame du Prince, le soir à la comédie, tout le Clergé en rabat blanc & long crêpe & boucles noires, formant un parterre lugubre, qui chantoit encore le Requiem æternam de la Messe de Giles, & des jeunes & jolies Demoiselles très-bien parées, qui chantoient des ariettes.

235. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

que la justice ne doit point porter ses coups plus bas que sur un Prince ?

236. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Vous direz peut-être que ces Héroïnes ne doivent leur gloire et leur réputation qu’à la sagesse de leurs Conseils ; je vous réponds moi, qu’un mauvais Conseil peut bien tromper un bon Roi, et l’empêcher de faire le bien auquel il est porté, mais que les meilleurs Ministres n’empêcheront jamais un méchant Prince de faire du mal, un Monarque sans génie d’être petit en tout, un Monarque imbécile de faire des sottises.

237. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

O détestable artifice du Prince des ténèbres !

238. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

. ; est couvert d’infamie, lorsque des ames singuliérement lâches, tirent vanité de la grandeur que paroit avoir leur servitude, & qu’elles croyent que ce qui fait que l’on doit au Prince, fait que l’on ne doit rien à la patrie : Voilà les comédiens infâmes & chargés de présens, bien accueillis & excommuniés.

239. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Le Prince qui se plaisoit à récompenser les talens, ne jugea point que ceux du Théatre, même les plus distingués, méritassent la distinction glorieuse dont il honoroit la palette dans le Brun & dans Mignard.

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