Toutes ces choses n’ont aucun rapport avec les avis charitables qu’il veut donner à Molière. […] Peut-être me direz-vous qu’il était mieux instruit que je ne pense et qu’il peut avoir appris la vie de Molière par une confession générale. […] La matière eût été belle, Molière n’aurait point été repris et l’on aurait écouté Don Juan avec patience et sans l’interrompre. […] de Molière, est une réponse aux Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre. […] [NDE] Rochemont, Observations sur une comédie de Molière intitulée le Festin de Pierre, p. 20.
Molière a donc bien fait de jouer les Sotenville. […] [NDE] Molière, George Dandin, op. cit. […] [NDE] Molière, Le Misanthrope, op. cit. […] [NDE] Molière, Le Misanthrope, op. cit. […] [NDE] Molière, Le Misanthrope, op. cit.
Je ne puis m’empêcher de remarquer un trait du génie de Molière, qui, à mon avis, mérite l’applaudissement des connaisseurs. […] Dans la suite de mes examens, j’aurai l'occasion de parler de quelques-unes des imitations de Molière, elles feront, à ce que je crois, sentir la vérité de ce que j’avance. […] A l’occasion de cet obstacle Molière donne de grandes leçons aux Spectateurs. […] J’admire surtout le grand art de Molière dans un point de cette fable. […] Enfin cette farce est admirable pour la correction des mœurs, et le grand Molière le savait aussi bien que moi, quoiqu’il en dise.
L’ECOLE DES MARIS, Autant cette Pièce est admirable par le génie de Molière son Auteur, autant je la trouve de mauvais exemple et pernicieuse pour les mœurs. […] Cette Pièce est tirée d’une nouvelle de Boccace15 que tout autre que Molière n’aurait jamais tenté de mettre sur le Théâtre, et la copie a conservé les traits et les motifs empoisonnés de l’original. […] Quand la critique ne roule que sur l’art ou sur l’esprit d’un Auteur, il est juste de la modifier ; mais quand elle regarde les mœurs, je crois qu’on ne saurait trop tôt se taire ; j’ai loué Molière autrefois en parlant de cette Pièce16, et je conviens qu’il mérite toute sorte de louange par rapport au génie et à l’art qu’il y a mis ; mais pour ce qui regarde les mœurs, loin de l’approuver je suis au contraire persuadé que ses plus grands partisans (parmi lesquels j’ose me compter, d’autant plus que je l’ai étudié à fond) je suis persuadé, dis-je, que ses plus grands partisans pensent comme moi de l’Ecole des Maris, et la banniraient, comme je fais, du Théâtre de la réforme. […] Ce n’est pas cependant que Molière n’y ait mis d’excellentes choses pour corriger la vanité d’un Bourgeois qui veut s’élever au dessus de sa condition par une alliance disproportionnée : mais les bonnes mœurs ont sans comparaison beaucoup plus à perdre qu’à gagner dans la Comédie de George Dandin, dont Molière a puisé le sujet dans une Nouvelle de Boccace. Je crois l’avoir déja remarqué, toutes les fois que Molière a été inventeur ses Pièces ont été correctes, mais quand il a voulu copier, il s’est trop assujetti à ses modèles : Qu’il me soit permis d’ajouter que si Boccace en ce cas mérite d’être blâmé, Molière n’en est pas plus excusable d’avoir tiré de cet Auteur Italien le sujet d’une Comédie si scandaleuse.
Mais remontons au temps de Molière dont le cadavre éprouve le refus de sépulture en terre sainte de la part du curé de Saint-Eustache, tandis que le curé de Saint-Joseph la lui accorde. Molière, le plus parfait de nos poètes comiques, et l’un des plus célèbres comédiens qui aient honoré la scène, était coupable d’un crime irrémissible aux yeux du fanatisme, il a fait Tartuffe, et les hypocrites, présents et futurs, ne le lui pardonneront jamais. […] Molière est persécuté et proscrit par des prêtres et des jésuites, et ce sont des jésuites et des prêtres et des évêques qui lui font les plus belles épitaphes pour le venger des injustices qu’il éprouve. J’ai rapporté dans le livre précité, page 162, l’épitaphe de Molière par le père Bouhours 8, l’un des jésuites les plus savants de son temps. […] Louis XIV, en parlant de Molière, l’appelle le législateur des bienséances du monde, et le censeur le plus utile des ridicules de ses sujets.
J’ai indiqué ailleurs14 les sources où Molière a puisé pour construire sa Pièce, et je n’ai pas craint d’avancer dans l’examen de la Comédie des Femmes Savantes, que ces sources étant infectées, il n’était pas étonnant que l’ouvrage de Molière s’en ressentit : l’entreprise de corriger la Comédie de l’Avare en est devenue bien plus difficile pour moi. […] Je pense que pour en ôter le mauvais exemple, et pour décharger Elise du blâme qu’elle mérite pendant toute la Pièce, cette première Scène devrait être tournée tout différemment de ce que Molière a fait. […] L’amour de Cléante et de Marianne peut être conservé tel qu’il est dans Molière, en tâchant seulement de le rendre encore plus pure et plus innocent. […] Racine, avec tout l’art dont il était capable, a tourné ces deux passions en ridicule ; en forte que depuis Molière, j’ai peine à croire que le vrai style de la Comédie se soit conservé nulle part aussi bien que dans la Comédie des Plaideurs. […] [NDA] Observation sur la Comédie et sur le génie de Molière.
Si Molière a rendu Tartufe odieux au cinquième Acte, c’est, comme M. […] Paris seul ne verra-t-il plus jouer Molière ? […] Boileau racontait que Molière, après lui avoir lu le Misanthrope, lui avait dit : Vous verrez bien autre chose. […] Molière le rend amoureux d’une Coquette, il est comique. […] Molière en fournit mille exemples.