Toute la France fut étonnée, on cria de tous côtés ; la piété du Roi en défendit deux fois la représentation. […] Cet habile homme n’avait aucun besoin du docteur Prinn pour faire son livre, bien meilleur que celui de l’Anglais, qu’il n’avait peut-être jamais vu, et qui n’est guère connu en France.
Au milieu de plusieurs Temples élevés à la Divinité qui règne dans les cieux, chaque ville en France a aussi un Temple élevé aux Divinités qui règnent sur la terre, je veux dire aux passions : n'est-il pas juste ? […] Il y a même en France un Anglomanie qui fait presque tous les frais de la ressemblance, au lieu qu'on ne peut reprocher de Gallomanie à la grande Bretagne.
Un second Théâtre Français dans la Capitale de la France, où il y en a eu jusqu’à sept à la fois, (Voyez mon Histoire des Théâtres.) étoit le vœu général : c’étoit la demande, non-seulement des Gens de Lettres, mais encore des Gens du Monde.
L’éclaircissement de cette grande question, apprendra aux Poètes du nouveau Spectacle s’ils doivent mettre un frein à leur enthousiasme ; il fixera pour toujours les plaisirs de la France.
La Salle de l’Opera est achevée : à quelques défauts près, que la critique a relevés, elle surpasse toutes les autres Salles de Spectacle que nous avions encore vues en France*.
» Cette discipline fut observée en France ; sans accumuler ici les autorités, il suffit de citer les Statuts Synodaux du Diocèse de Soissons de l’an 1561. non seulement on refusait la sépulture Ecclésiastique à ceux qui étaient morts sur la place, mais encore à ceux qui mouraient de leurs blessures : « De jure prohibentur, dit-on dans le titrede sepulturæ, qui torneamento exercendo in ipso et ex ipso exercitio moriuntur, aut ibidem etiam lethale vulnus, unde mors secuta sit, acceperunt.
Cela est prouvé par les miracles, en tout genre, enfantés en France du temps de Louis XIV, et en Italie au temps de Léon X.