Quoiqu’il y fut question de choses liées à l’action principale ; ce n’étoit que des vœux, que des réflexions qui, présentés avec les charmes du chant & des instrumens, n’exigeoient pas à beaucoup près la même tension d’esprit.
Plusieurs Auteurs célèbres ont proposé leurs sentimens au sujet de la question sur laquelle j’ai dèssein de réfléchir.
D’abord, on n’a pu se contraindre : ensuite on s’est remis ; on a renvoyé Agathe, après mille questions, bien infructueuses ; & moi, j’étais où tu sais, jouissant de tout, voyant tout.
[NDE] Les questions et réponses sont indiquées respectivement par D. et R.
Les uns tiennent pour Lully, les autres prétendent qu’il n’était qu’un écolier en comparaison de Rameau ; ces derniers, je ne sais pourquoi, paraissent être les plus forts : nous éxaminerons plus bas quelque chose de cette importante question, qui agita autrefois toute la France. […] Mais on voit bien que pour qu’un dénouement à machine soit supportable, il faut qu’il ait été souvent question, dans le cours du Drame, de la divinité qui vient tout-à-coup le terminer. […] Il se présente ici une question importante ; savoir si l’on doit préférer notre Opéra-bouffon aux Poèmes de Quinault. […] Les sujets des Drames chantans ne respireraient plus tant l’indécence, parce qu’il y serait moins question de tendresse.
Ce n’est donc point faire une question trop vague que de demander si les Spectacles sont bons ou mauvais en eux-mêmes. […] Monsieur, un homme d’esprit comme vous, fait-il cette question ? […] Ouï, on vous a vu faire la cour à ces Acteurs lorsqu’il étoit question de donner au public votre Devin du Village. […] Vous n’approuvez pas qu’il soit question au Théatre de crimes, souffrez donc qu’on y censure le ridicule. […] Il étoit question d’arrêter le cours de cette férocité.
On s’écriera que le titre ne serait pas rempli, puisqu’il annonce qu’il sera question d’un Roi. […] Vous annoncez, par éxemple, un Bucheron, qu’il ne soit question que de lui seul, que ce soit lui seul qui soit amoureux.
et dans ses Lettres 37 et 76.) traite au long cette question, et très bien à son ordinaire. […] (traité où on n’irait pas chercher cette question), et quelques autres Casuistes, qu’il est permis aux Religieux d’aller à la comédie, pourvu qu’il n’y ait point de scandale (par exemple, dans des loges grillées), de danger de péché mortel, de défense particulière de leur règle, et que le sujet de la pièce soit quelque histoire sainte ou humaine, ou quelque fable de l’invention du Poète, (c’est-à-dire à toutes les pièces, car il n’y en a point d’une autre espèce).
Diana, qu’on n’accusa jamais de sévérité, traite cette question (Part. […] Un quatrième, la Nécromancie du Droit, en dialogues aussi, où après avoir discuté ce qui dans le droit peut avoir rapport à la sorcellerie, il examine les questions les plus obscures du digeste et du code, qu’il appelle de la magie.
Tous ces Nains se placèrent dans l’Église au milieu d’un cercle formé par la Cour & les Spectateurs ; le Papa après les cérémonies d’usage, demanda au Nain s’il vouloit une telle pour son épouse : sans doute , répondit-il, & point d’autre ; la Naine répondit à la même question : il seroit plaisant que j’en prisse un autre, comme Monsieur par exemple , (elle montroit du doigt un homme d’une taille gigantesque) ; l’Empereur tenoit lui-même la couronne sur la tête de la fiancée. […] Renaudot sur le père de la Gazette, il a eu la postérité la plus nombreuse dans le nombre infini de feuilles périodiques qui sont comme les branches de cet arbre ; ces conférences en étoient une où il traitoit régulièrement quelque question : dans la conférence 103 il fait l’apologie du fard pour plaïre aux femmes, ce sont les malades les plus utiles, elles le sont fréquemment, leurs maladies sont légères ; il faut plus d’amusement que de science, un Médecin gazetier est le meilleur hypocrate, il prétend prouver que l’usage du fard est légitime, il dit quelque raison pour le condamner, mais si foiblement qu’on voit qu’il n’a pas voulu que soigner les malades : on jugera par ses raisons du caractère de son esprit, & de celui de son siècle. […] C. a laissé répandre du parfum sur ses pieds & sur sa tête, il a approuvé cette action, il est vrai, mais tout cela n’est point du fard, il n’en fut jamais question dans l’Évangile ; au contraire l’hypocrisie des Pharisiens, ces sépulchres blanchis sont rigoureusement condamnés ; les Apôtres réprouvent tous les ornemens qui sentent la vanité ou la galanterie, les cheveux frisés, les riches habits, &c.
Thomas dont nous parlerons) : question, dit-on, qui n’a jamais été traitée par les adversaires de la scène. […] L’Auteur sur cette question cite des Casuistes qui traitent cette folle dépense de péché véniel ; mais il combat leur sentiment, & croit le péché mortel avec le commun des Théologiens. […] Cet homme célèbre, qui pense bien quand il pense par lui-même, pour mettre à profit la lecture & l’étude immense des Casuistes, qu’il fit toute sa vie, à l’imitation d’Escobar, qui, quoique très-exact dans ce qu’il donne de son fonds, s’est acquis une réputation de relâchement qui a passé en proverbe, parce qu’il a traité d’une maniere problématique les questions de morale, rapportant les raisons & les autorités pour & contre, & abandonnant chacun à sa conscience sur le parti qu’il doit prendre, Diana a fait une espèce de répertoire de toutes les opinions des Théologiens, même les plus relâchés, & de toutes les preuves qui peuvent les étayer, ce qui répand sur tout un ait d’incertitude, & un ton de scepticisme ou de probabilisme dangereux, & d’autant plus dangereux qu’il est partisan de la probabilité, & décide en conséquence contre son propre sentiment sur l’opinion de quelque Docteur.
Cependant quoiqu’il refuse de s’expliquer, & qu’il décline la dispute, ne trouvez pas mauvais que je traite la question, elle vous intéresse trop pour la taire.
La comédie en question fut un récit pour lequel prononcer furent introduits plusieurs jeunes hommes de diverses maisons de Lyon, au nombre de quatre-vingts ou cent, en divers équipages.
[NDE] Pour une question de lisibilité, nous ne gardons pas la pagination de l'original, séparée pour chacune des trois parties de l'ouvrage (Traité, Tradition, Sentiments) b.
Après avoir obtenu ces Lettres, il ne fut plus question que de trouver un lieu commode pour leurs représentations.
Laurette Servante d’Ismène (qui est le personnage en question) est aussi de très mauvais exemple ; elle fait cent fourberies pour brouiller la fille de sa Maîtresse avec Acante son amant, à qui elle avait été promise, parce que Crémante père d’Acante, est devenu amoureux de la prétendue de son fils et veut l’épouser.
Elles y ont pour titre : Réponse aux questions proposées sur les Spectacles. […] Ramire est une réponse à trois questions qui font tout le plan de son Ouvrage. 1°. […] On a rapporté [page 84 de nos Lettres] une opinion motivée qui décide négativement la question. […] Il y est question des Bals. […] Il n’est pas question ici des lettres de noblesse de la Danse, c’est-à-dire de son ancienneté.
Pour cela je réduis la question à deux chefs. […] Pour moi je déclare que je souscris d’avance à tout ce que l’un & l’autre daignera décider sur la question que j’entreprends de traiter aujourd’hui. […] Vous avez, sans doute, quelque impatience, Messieurs, de sçavoir ma pensée sur cette sorte de Théatre ; & peut-être se trouveroit-il quelqu’un dont la captieuse curiosité m’en seroit malignement la question. […] Quique vous soyez, souffrez qu’avant que de répondre, je vous fasse moi-même quelques questions. […] Je réponds simplement qu’aucun d’eux n’a fait profession de rechercher ce que le Theatre peut devenir par sa nature ; objet unique de ma premiere question.
Comme pour exemple, s’il est question du blasphème, l’impiété en est détestable à la prendre en elle, elle l’est en tout temps, elle l’est en tout lieu, elle l’est en toute bouche. […] De fait, lorsqu’il est question d’une action, il faut s’enquérir, non pas si elle est en vogue à la Cour d’un Prince, mais si elle est selon Dieu, et conforme aux enseignements qu’il nous donne en sa Parole ; autrement si la conscience de quelqu’un lui dit que Dieu y est offensé, et son Eglise scandalisée, l’exemple de tous les Princes de la terre ne le doit pas emporter dessus le devoir. […] Mais si cette règle doit être gardée, lorsqu’il est question de condamner les vices en général, il en va un peu autrement lorsqu’il s’agit des personnes qui en peuvent être coupables. […] Il s’agit de l’Instruction chrestienne touchant les spectacles publics des comédies et tragédies, où est décidée la question s’ilz doibvent estre permis par le magistrat (...) […] NDE] C’est la question des adiaphora.
« Je n’ignore pas que je vais aborder une question délicate ; mais, éloigner cette question, ce serait me rendre coupable d’une lâche déférence aux opinions et aux mœurs du siècle.
Car du moins si c’étoient les Pasteurs des ames, si c’étoient les Maîtres de la Morale, si c’étoient les Ministres des Autels, les Directeurs, les Predicateurs de la Parole de Dieu, qui maintenant & parmi nous eussent sur la question, que je traite, des principes moins séveres que ceux de toute l’antiquité ; & si ces principes étoient generalement & constamment suivi par la plus saine partie des Chrétiens peut-être seroit-il plus supportable alors d’examiner, de déliberer, de disputer.
Il ne fut plus question à Rome, que des Spectacles de Pylade* & de Bathylle.
Pour répondre à une question aussi importante, & dont l’examen n’intéresse pas moins les partisans du Théatre, que ceux qu’on invite à les fréquenter, je n’entreprendrai pas de vous donner du nouveau. […] Huerne fût retranché de leur corps, & déférerent sa consultation, parce que, disoient-ils, La question touchant l’excommunication encourue par le seul fait d’acteur de la Comédie, y est audacieusement décidée en faveur des Comédiens… En abusant des maximes sages, & confondant les objets, on attaque l’autorité de l’Eglise sur la puissance d’excommunier, … Et qu’enfin, on tire une fausse conséquence de cette maxime, vraie en matiere criminelle, (non bis in idem) En parlant du second mémoire de M. Huerne, le corps des Avocats dit, que c’est une critique indécente de tout ce qui condamne & frappe sur les Acteurs … Après cet exposé, & examen fait dudit Imprimé , dit l’Arret du 22 Avril 1761… Le vœu unanime des Avocats sur la personne qu’ils rejettent de leur sein, fut confirmé par l’autorité de la Cour… Et le Livre en question lacéré & brulé par l’exécuteur de la haute justice. […] Quand il a parlé, il n’est plus question de disputer, c’est au fidéle à obéir.
Est-ce sur le nom, ou sur la chose, que roule la question de l’utilité ou de l’inconvénient des Spectacles ? […] C’est à ces deux questions qu’il faut répondre. […] Il n’est point ici question de galanterie : que Monsieur réponde selon son cœur, il sait que je ne cherche qu’à m’instruire. […] Demander si les Spectacles sont bons ou mauvais en eux mêmes, c’est faire une question trop vague. […] L’Instruction Chrétienne, répond à cette question ; « Qu’il y a des Spectacles blâmables, & des Spectacles indifférens ».
Ensuite Mustapha menace son grand Patriarche de l’appliquer à la question ; le Musti répond à cette menace avec beaucoup de gravité et de courage : P. 96. […] D’ailleurs,La Demoiselle en question était déjà mariée sans que son père le sût, il lui destinait un autre que celui qu’elle avait, pour époux : et Bulle prétend qu’elle doit prendre un second mari pour l’amour de la paix. […] La Demoiselle en question était déjà mariée sans que son père le sût, il lui destinait un autre que celui qu’elle avait, pour époux : et Bulle prétend qu’elle doit prendre un second mari pour l’amour de la paix.
Le désir de décider la question est donc un désir légitime ; mais si, en l’entreprenant, on n’a pour soi, ni les consciences scrupuleuses, ni les consciences aisées, à qui donc pourra-t-on s’adresser ? […] Sera-t-il nécessaire de renouveller ici la question, que les défenseurs de la Comédie ont faite tant de fois ?
Ce savant Docteur suppose comme certain, ce qu’il a déjà prouvé dans la Question 87, art. 2, que ce sont des gens méprisables par leur état, la bassesse de leurs sentimens, & souvent par la corruption de leurs mœurs, qu’on peut regarder avec autant de mépris que les filles prostituées ; & que ce qu’ils ont gagné par leurs farces est un bien mal acquis. […] La Tragédie est également pleine de scélérats du haut rang, il n’y a presque point de scene où il ne soit question de quelque forfait.
On agita de son tems la question, si on pouvoit manger la viande que les Idolatres avoient offertes & immolées aux fausses divinités. […] Or ce sont les personnes en question, qui doivent prudemment juger, que leur présence authorisera ce divertissement, dont on a au moins tout sujét de se defier.
Dans le grand nombre d’ouvrages qu’on a écrits contre le théâtre, on n’a guère traité la question s’il est permis d’aller à la comédie les jours de fête. […] La seule expérience pourrait décider la question.
Car premièrement, c’est avec beaucoup de fondement que dans cette question l’on récuse l’autorité des Pères des cinq premiers siècles. […] Il est vrai que Saint Thomas, dans le lieu cité de la question 168 marque de certaines conditions qui pourraient rendre l’usage licite de la Comédie si elles étaient observées, mais ordinairement elles ne le sont pas. […] Il faut supposer que Tertullien ne parle pas toujours des Spectacles par rapport à l’idolâtrie, comme il paraît par ces paroles du Chapitre 1413. « Laissant-là, dit-il, tout ce qui s’appelle idolâtrie ; quoique néanmoins cela seul devrait suffire pour abolir entièrement les Spectacles, examinons-en la question par d’autres raisons comme de surcroît » ; et sur ce que quelques-uns prétendaient, que l’Ecriture ne parlait point des Spectacles, et par conséquent qu’ils ne devaient point être défendus, Tertullien montre que l’Ecriture les défend, lorsqu’elle condamne la concupiscence du siècle ; « comme14 si, dit-il, les Spectacles n’y étaient pas assez condamnés dans la condamnation qui se trouve dans l’Ecriture Sainte des concupiscences du siècle ». […] Saint Thomas au lieu déjà cité de la question 168 semble admettre cette espèce de pacte, lorsque parlant des Comédiens qui joueraient avec les conditions qu’il marque, ce qui n’arrive pas dans la pratique, dit79 « qu’on leur fait justice en leur donnant les récompenses de leur service ». […] Et quand il en serait question, cela ne prouverait pas que la Comédie fut permise les autres jours ; mais seulement que c’est un plus grand péché d’y assister ou de la représenter aux jours et heures particulièrement consacrés par l’Eglise pour honorer Dieu, qu’en un autre temps ; et c’est pour cette raison particulière qu’ils sont plutôt excommuniés.
Vous deviez réfléchir longtemps sur le choix d’une épithète ; &, si vous l’aviez fait, vous n’auriez peut-être pas donné celle d’impie à l’épître en question.
Les questions captieuses qu’on lui fait, qui sont dans les vieux livres de logique, sur l’article de dilemme ; tout y est sans vraisemblance ou sans agrémens, même dans un fou, sous l’idée ridicule des géans, des enchanteurs, qui se trouvent sur tous ses pas, tout cela est moins amusant que les Contes des Fées ou les Mille & un jour.
je laisse la question indécise.
Cela est si vrai, qu’il n’est plus question parmi eux d’exécuter les canons qui les touchent, et qu’ils semblent laisser dans un oubli, dans une désuétude absolue, tels que ceux-ci : « 1° On renouvelle, dans le concile de Carthage tenu en 349, la défense déjà faite aux ecclésiastiques, en plusieurs conciles, d’habiter avec des femmes ; « 2° Aucune femme ne doit demeurer avec aucun des prêtres, mais seulement la mère, l’aïeule, les tantes, les sœurs, les nièces, celles de leur famille qui demeuraient avant leur ordination. 3e Conc. de Carthage, an 397, can. 17 ; « 3° Les prêtres doivent s’abstenir des grands repas, de la bonne chère, de l’ivrognerie et autres vices.
Motifs de sa Déclaration du 16 Avril 1641, touchant les Comédiens, 294 Louis XIV, Sa question à M. […] Sa question à l’Abbé de Pontac, relativement aux Spectacles, 62 Marie-Antoinette, Archiduchesse d’Autriche, Reine de France. […] Comment il appelloit les Rois, b, 414 Remontrances des Comédiens au Roi ; Piece fugitive, b, 551 Réponse à la Préface de la Tragédie de Judith, b, 184 Réponse aux Questions proposées sur les Spectacles, b, 203 Requisitoires (Extraits des) de M. […] Il en a déjà été question dans cette Table, page 579 ; mais on a omis d’y indiquer la page 326 du premier Volume, où il en est aussi parlé.
(Car ceux dont il sera question à la fin des Notes de cet Ouvrage [R], ne sont que des amusemens passagers, ou des Farces indignes du nom de Spectacle). […] Ce sont les Notes [B], [C], [D], [F], [G], [H], [I], [J], [K], [L], [M], [P], [Q], dont il est ici question.
Et d’ici vous pourrez voir, messieurs, que c’est de s’écarter de la vérité pour suivre les erresaz du mensonge, auquel qui a une fois donné sa créance en matière de religion, ne tient plus à religion d’en controuverba pour diffamer les autres, et nommément s’il est question de donner sur jésuitesbb, que ces gens tiennent pour leurs déterminés ennemis, bien qu’en effet ilsbc ne désirent que le salut de leurs âmes. […] Et quant à ce qui touche le jugement, duquel il est maintenant question, remarque que Tertullien, qui a vécu il y a plus de 1400 ans en a fourni le parfait argument aux jésuites en ces termes.
Qu’on mette dans la balance ces deux suffrages ; d’un côté le Prince de Conti adversaire du théatre, avec son Traité ; de l’autre le Philosophe de sans souci amateur du théatre, avec ses Epitres ; quelle des deux autorités doit décider la question ? […] Les femmes qui ne parlent que d’ amour, & qui décident cent questions dans moins d’une minute ; chez les Guerriers, où les chardons servent de lauriers ; chez tous les Grands, où elle enfante les menins & courtisans .
C’est une question problématique, quel des théatres est le plus dangereux. […] Il n’étoit pas question de dissolution & de scandale public ; l’eût-on soufferr, tandis qu’on ne laissoit pas impunies les fautes légères ?
Voilà des assassinats commis, des avis effrayants reçus : il n’est plus question de pérorer, l’incendie menace Rome, il faut éteindre les flambeaux déjà tournés contre elle pour la réduire en cendres ; il faut donc agir. […] Je jouissais du temps le plus heureux de ma vie ; le bonheur d’être instruit par M. de Voltaire mettait le comble à ma félicité ; il me fit un envieux, un faquin que nous avions banni de notre société pour des raisons très importantes, faquin que je nommerais s’il vivait encore et s’il n’avait payé de la vie en Hollande son impudence et sa fatuité, eut l’indignité de communiquer à M. de Voltaire cette critique de Nanine en question : il mesurait l’âme de ce grand homme sur la sienne, et s’était imaginé qu’un égarement de jeunesse, une rhapsodie d’enfant allait déconcerter son amour-propre : il arriva tout le contraire.
III. sur les Jeux du Théâtre, où il traite la même question, donne en preuve des altérations de l’Ecriture la tragédie de Judith, qui venait de paraître, et qui composée par un Ecclésiastique (l’Abbé Boyer), devait moins qu’un autre s’écarter du respect dû aux livres saints. […] Elle avait gardé un profond silence sur son projet, et l’avait recommandé à tous les Magistrats, personne n’a eu l’indiscrétion de lui en parler : son Mizaël lui fait cent questions, elle lui laisse tout entrevoir.
Cette question est traitée fort au long par Tiraqueau (de Nobilitate C. […] une foule de Chrétiens se rassemble dans une salle pour applaudir à une troupe d’excommuniés qui ne le sont que par le plaisir qu’ils leur donnent. » C’est une question chez les Jurisconsultes si ces deux mots, infamis, inhonesta persona, marquent deux choses différentes, quoique ordinairement réunis, et je le crois avec le plus grand nombre.
Corneille m’attaque en Soldat ou en Capitaine, il verra que je sais me défendre de bonne grâce. » Corneille, qui n’était brave qu’en vers, répond moins en Héros qu’en Poète, et au lieu de tenir les discours qu’il met dans la bouche de Rodrigue et des autres braves de sa pièce, il lui dit modestement : « Je ne doute ni de votre noblesse ni de votre vaillance, mais il n’est pas question de savoir de combien vous êtes plus noble et plus vaillant que moi, pour juger si le Cid vaut mieux que vos pièces ; je ne suis point homme d’éclaircissement, vous êtes en sûreté de ce côté-là, etc. » Le Cardinal triomphait de cette guerre littéraire, dont il était le secret mobile ; il animait les combattants, et se déclarait pour Scudery contre Corneille. […] La condamnation de l’Académie, où même il ne fut pas question de cet article, et qui d’ailleurs n’avait aucun droit de prononcer sur ces matières et de punir ce scandale, était un faible contrepoison à une si pernicieuse morale, contre laquelle l’autorité royale ne pouvait trop sévir, et qui ne faisait que surprendre encore plus par la nouveauté et la publicité d’une si singulière procédure, qui réveillait l’attention de tout le monde.
Si la réponse à ma question est telle que je la suppose, j’aurai donc raison d’en conclure, que le portrait d’un avare qui tombe moins sur le fond du vice, que sur les manieres du vicieux, autrement dites le ridicule, est un portrait manqué & qui n’atteint pas le but de la Comédie, qui est de corriger les hommes.
ESSAI D’ARISTENETE sur cette importante Question.
Ils en ont été les organes, & les interprétes, pour dire plus clairement à tous les Chrétiens, ce que les saintes Ecritures n’ont dit souvent, que soüs des ombres ; c’est donc eux, qu’il faut écouter, quand il est question de bien faire le discernement des choses douteuses ; Et c’est eux aprés l’Evangile, que Dieu nous a donnez, pour être la juste regle de nos actions.
Je me réserve d’agiter ailleurs la question, s’il fut connu des Anciens.
Ce saint Docteur examine d’abord, dans l’Homélie 15. au peuple d’Antioche cette question, si c’est un péché d’aller à la Comédie, par ces paroles : « Plusieurs s’imaginent qu’il n’est pas certain que ce soit un péché de monter sur le Théâtre, et d’aller à la Comédie : mais quoiqu’ils en pensent, il est certain que tout cela cause une infinité de maux ; car le plaisir que l’on prend aux spectacles des Comédies, produit l’impudence, et toutes sortes d’incontinences.
Bornons cette question à ce qui concerne le Peuple ancien. […] C’est une question que nos yeux peuvent décider. […] Au reste, il n’est ici question que de ses effets sur le cœur. […] Il n’est pas question ici de l’Art dramatique considéré en lui-même. […] Cette question se trouve incidemment traitée dans un Mémoire judiciaire que M.
On doit convenir que les Comédiens mettent aujourd’hui plus de naturel que jamais dans les A-parté, ou A-parts ; mais il n’est pas ici question d’eux : je vais considérer ce moyen de représentation dans le Drame : je distingue de deux sortes d’A-part : l’absolu, qui ne s’adresse à personne, & le mixte, qui ne s’adresse qu’à un ou plusieurs personnages en particulier, & suppose qu’on n’est pas entendu des autres. […] La plupart des Farces Italiennes qu’on nous donne à Paris, seraient aujourd’hui méprisées en Italie ; il ne sera pas ici question d’elles : la vraie Comédie Italienne, telle qu’elle existe & telle qu’on en représente quelquefois à Venise, sans doute a son mérite : cependant elle est trop inférieure à nos bonnes Pièces, pour que nous devions ou l’envier, ou même desirer de la conserver sur nos Théâtres. […] nt Il n’est pas ici question du costume ; je suppose qu’on ne le viole plus aujourd’hui : il s’agit seulement du degré de magnificence ou de simplicité, qui produit l’illusion. […] (Il n’est point ici question du Débit musical, qui consiste à précipiter la Récitation, mais seulement du Débit déclamatoire, qui est la même chose que le ton & la manière de la Déclamation). […] Je ne décide pas la question : mais ce qu’il y a de certain, c’est que nous avons une excellente Actrice.
S’il n’y était pas question de coquetterie, d’intrigues d’amour, etc. la plupart des personnes ne préfèreraient-elles pas d’aller se délasser dans des lieux moins empestés ? […] Ce que nous venons de dire en réfutation des objections qu’on fait en faveur du théâtre, devrait suffire pour éloigner à tout jamais des spectacles toute personne honnête, qui respecte encore la foi et les mœurs ; mais dans une question que la passion cherche à obscurcir de toutes les manières, on ne dira jamais assez.
Je dis donc premierement, pour la résolution de cette question si delicate, & qui n’est pas sans difficulté qu’il faut consulter la situation de vôtre cœur, & que c’est mal raisonner de la grandeur du peril où l’on s’expose, que d’en juger par la nature, ou par l’institution de ces spectacles, ou par la fin qu’ont eû ceux qui les ont inventez les premiers ; au lieu de les considerer dans l’usage qu’on en fait, ou dans la maniere ordinaire qu’ils se passent ; & j’ajoûte que le peu de soin que la plûpart des gens du monde apportent à éviter l’occasion du peché, me donne un juste sujet de craindre que le danger du peché mortel ne soit pas capable d’arrêter leur curiosité, ni la passion qu’ils ont pour une chose, où il est facile d’y tomber. […] Non, Messieurs, car je dis en second lieu, que les personnes les plus regulieres, qui sont dans une réputation de probité la mieux établie, ou qui à raison du rang qu’elles tiennent, sont obligées de donner exemple aux autres, pechent grievement lorsqu’elles authorisent ces sortes de spectacles par leur presence, & qu’elles y portent les autres, qui se reglent sur leur conduite ; car c’est proprement donner occasion de scandale, dont on ne peut être cause dans une chose même indifferente, & assez innocente d’elle-même, sans commettre un grand peché ; parce que c’est contribuer au peché & à la perte des autres, dont nous sommes responsables devant Dieu ; ce que l’on peut inferer du precepte & de l’exemple de saint Paul, dans une question qui étoit agitée de son temps, sçavoir si l’on pouvoit manger des viandes, qui avoient été offertes & immolées aux Idoles, parce qu’il sembloit que c’étoit par-là se soüiller du crime de l’idolâtrie.
Linguet crut pouvoir hazarder une nouvelle traduction du théatre Espagnol, il a mérité de réussir, sa traduction est bien faite, & il traite judicieusement plusieurs questions dramatiques ; il y a quelques pieces fort longues, (c’est le goût des Castillans) prises de Lopez de Vega, de Calderon, de Guillaume Castro & de quelques autres moins célebres : Lopez de Vega est comme Hardi parmi nous, qui composa huit cents pieces de théatre, il en a donné plus de deux mille ; on appelle ses œuvres, par une fanfaronnade de Castille, l’Océan Dramatique, & il est impossible qu’un si grand nombre de poëmes soient bons ; mais ils sont meilleurs que ceux de notre Hardi. […] C’est à peu près la question que fit Augoite à un étranger qui lui ressembloit extrêmement : votre mere est-elle venue à Rome ?
Sur des raisons si sages, un Arrêt du Parlement daté du 20 Juin 1761, a jugé la question, en faveur des Coëffeurs de Marseille, contre les Perruquiers qui leur avoient fait un procès. […] Quoiqu’il en soit, ces questions traitées dans tous les commentaires de l’Ecriture, sont étrangeres à cet ouvrage.
Je dis premierement, pour la résolution de cette question si delicate, & qui n’est pas sans difficulté qu’il faut consulter la situation de vôtre cœur, & que c’est mal raisonner de la grandeur du peril où l’on s’expose, que d’en juger par la nature, ou par l’institution de ces spectacles, ou par la fin qu’ont eû ceux qui les ont inventez les premiers ; au lieu de les considerer dans l’usage qu’on en fait, ou dans la maniere ordinaire qu’ils se passent ; & j’adjoûte que le peu de soin que la plûpart des gens du monde apportent à éviter l’occasion du peché, me donne un juste sujet de craindre que le peché mortel ne soit pas capable d’arrêter leur curiosité, ni la passion qu’ils ont pour une chose, où il est facile d’y tomber. […] Non, Messieurs, car je dis en second lieu, que les personnes les plus regulieres, qui sont dans une réputation de probité la mieux établie, ou qui a raison du rang qu’elles tiennent, sont obligées de donner exemple aux autres, pechent grievement lorsqu’elles authorisent ces sortes de spectacles par leur presence, & quelles y portent les autres, qui se reglent sur leur conduite ; car c’est proprement donner occasion de scandale, dont on ne peut être cause dans une chose même indifferente, & assez innocente d’elle-même, sans commettre un grand peché ; parce que c’est contribuer au peché ; & à la perte des autres, dont nous sommes responsables devant Dieu ; ce que l’on peut inferer du precepte & de l’exemple de saint Paul, dans une question qui étoit agitée de son tems, savoir si l’on pouvoit manger des viandes, qui avoient été offertes & immolées aux Idoles, parce qu’il sembloit que c’étoit par-là se soüiller du crime de l’idolâtrie.
Ils en ont esté les organes, & les interprêtes, pour dire plus clairement à tous les Chrétiens, ce que les saintes Ecritures n’ont dit souvent, que sous des ombres ; c’est donc eux, qu’il faut écouter, quand il est question de bien faire le discernement des choses douteuses ; Et c’est eux aprés l’Evangile, que Dieu nous a donnez, pour estre la juste régle de nos actions.
D’ailleurs, ignorez-vous que les pères de l’Église primitive ne firent l’application des lois disciplinaires de ces conciles touchant le spectacle, qu’aux seuls histrions, et que jamais il ne fut question des comédiens ?
Thomas, de l’autorité duquel je me fusse contenté s’il eût été simplement question de vous prouver que la libéralité est plus honnête que l’avarice, le parler plus nécessaire que le silence et la vertu plus louable que le vice, car cela se défend assez de soi.
Depuis cette déclaration du Révérend Père Caffaro, bien des gens se mettent en peine de deviner et de rechercher qui peut être l’Auteur de la Lettre en question : Mais comme il y a bien de l’apparence que celui qui l’a écrite ne s’en vantera pas, on devinera peut-être assez longtemps, sans pour cela rencontrer : mais aussi importe-t-il peu de connaître l’Auteur d’un Ouvrage si pitoyable. […] C’est néanmoins là toujours sa peine ; et il est fâché que pour l’en tirerc l’Ecriture sainte ne soit point expliquée sur la Comédie : « Nous aurions, dit-il, bientôt décidé la question, si l’Ecriture sainte s’en expliquait de quelque manière que ce put être : mais, comme a fort bien remarqué Tertullien, nous n’y trouvons nulle part que de même qu’elle défend en termes exprès d’adorer les Idoles, elle commande aussi expressément de n’aller point au Cirque et au Théâtre. […] Mais la question serait que notre Docteur nous montrât bien clairement que la Comédie est un de ces amusements qui n’ont rien que d’innocent et que d’honnête. […] Il n’est point question ici des courses de chevaux ou du cirque, non plus que de la lutte, et des combats des gladiateurs et des bêtes : tout cela, grâces à Dieu, n’est plus de nos usages. […] « Je réponds à cela, dit-il, qu’il est constant que ces Rituels et les Canons de ces Conciles, n’en veulent qu’aux Comédiens qui jouent des Pièces scandaleuses, ou qui ne les représentent pas assez honnêtement. » Cette réponse suppose toujours ce qui est en question, savoir que les Comédies d’aujourd’hui n’ont rien que d’honnête et de modeste.
[FRONTISPICE] Instruction CHRESTIENNE, Touchant des spectacles publics Des Comœdies & Tragœdies : où est decidée la question, s’ilz doibvent estre permis par le Magistrat, & si les enfans de Dieu y peu-vent assister en bonne conscience ? […] Car puisque cette « volonté de Dieu », selon le même, « consiste 5 en notre sanctification », et en « ce que chacun de nous puisse posséder son vaisseau en sanctification et honneur » ; il ne serait question sinon de bien discerner ce qui tend à cette sanctification, d’avec ce qui la détruit : et alors, comme d’une part,6 « ils penseraient à toutes les choses qui sont véritables, à toutes les choses qui sont vénérables, à toutes les choses qui sont justes, à toutes les choses qui sont pures, à toutes les choses qui sont aimables, à toutes les choses qui sont de bonne renommée, s’il y a quelque vertu et quelque louange » : Aussi de l’autre part, s’abstiendraient-ils7 de « toute chose vilaine, de paroles folles, et plaisanteries, qui sont choses qui ne sont pas bienséantes ». […] Ces choses ainsi distinguées, la question est, si ceux qui ramènent entre les Chrétiens ces jeux, et ces imitations de déguisements d’habits, de sexes, de paroles et de gestes, et qui en font métier en public, doivent être entretenus en cette façon de vivre ; et si les enfants de Dieu, obéissant à sa parole, peuvent en bonne conscience être leurs spectateurs, et auditeurs ? […] Or ès jeux dont est question, il n’y a rien si ordinaire que ce déguisement, et cette confusion de sexe quant aux habits,47 La loi de Dieu qui condamne cela comme une abomination, ne fait point d’exception : et s’il y en avait quelqu’une, il faudrait qu’elle fût tirée de la nécessité, laquelle ne peut avoir lieu en cela, comme elle aurait en celui, où celles qui changeraient d’habits pour sauver leur vie. […] Mais à cela est aisé de répondre, Premièrement, qu’un mal n’excuse pas l’autre, qu’un plus grand, n’ensevelit pas le moindre ; et que où il est question de deux maux, desquels on doit éviter le plus grand, pour souffrir le plus petit, cela ne s’entend pas des péchés, mais des peines : Car il faut fuir toute occasion de mal faire, publique et particulière.
Voilà sans doute de grands changements ; mais vous ne faites pas attention qu’il n’est question là que de quelques ridicules qui intéressent peu la société, & non de la correction des vices, dont le théâtre est plutôt l’aliment que le remede.
Ainsi quand la mort a terminé la piece & abattu la toile, il n’est plus question de titres & de parure, de petit & de grand ; il n’est de richesse que celle des œuvres, de grandeur que celle des vertus.
& ici, pour vous le dire en passant, voilà bien des questions decidées, vous nous demandés si les spectacles, les comedies, les opera, les bals, les theatres vous sont défendus ou permis : je ne veux sur cela qu’un principe qui vous servira à décider toutes sortes de cas en cette matiere.
Quoi qu’il en soit, on pourroit, à ce qu’il me semble, mettre dans la balance ces deux Piéces, & proposer cette question, l’Œdippe doit-il faire donner aux Grecs la supériorité dans la Tragédie sur les François ?
Ptolémée en établit en l’honneur d’Apollon et des Muses avec des prix pour toutes sortes de sciences ; et ce que l’histoire en remarque de singulier, est, qu’étant question d’y juger les PoètesVitruv. l. 7, Aristophanes qui s’y trouva présent, soutint qu'il n'y en avait qu'un d'eux qui fût Poète, et que les autres étaient des larrons ; ce que le Roi ne pouvant croire, on fit apporter plusieurs Volumes, par le moyen desquels leur larcin étant bien prouvé, ils furent condamnés et renvoyés avec honte.
A-t-on remarqué que sur le théâtre il n’est jamais question de la Déesse ni des Prêtresses de la chasteté ?
[NDE] Au chapitre 21, il a été question du sermon des Augures d’Augustin (second sermon du 21e Dimanche après la Trinité, p. 96v).
Je ne m’arrête pas au mérite de l’Auteur, pour avoir bien traité un sujet si épineux ; je ne regarde que le sujet en lui-même ; car, il est bien moins question au Théâtre de la Réformation de savoir si les Auteurs ont de l’esprit, que d’être assuré que leurs Pièces sont extrêmement correctes pour les mœurs, et ne peuvent causer aucune mauvaise impression dans le cœur des Spectateurs.