Saint Thomas cite un passage de Saint Ambroise, qu’il a peine à concilier avec Aristote.
Elle possède un avantage encore plus précieux que tous ceux que je viens de citer. […] Je citerai à ce sujet un trait singulier. […] Les gens sensés chez les Grecs, (ainsi que le prouve particulièrement le passage de Plutarque que je viens de citer,) trouvaient qu’une musique trop tendre, trop éfféminée, était très-pernicieuse ; on ne pouvait même s’empêcher de détester à Athènes un nommé Phrynis, qui amolit, dit-on, la musique ancienne. […] On dira que je cite une Nation barbare.
Mais on pourrait encore citer à notre Docteur beaucoup d’autres endroits de l’Ecriture, où la Comédie est défendue de cette manière : il y en a une infinité, et on se contentera de lui en indiquer quelques-uns. […] Je ne puis en attendant m’empêcher de le plaindre sur l’emploi qu’il fait de l’autorité des Pères ; il a le malheur de trébucher autant de fois qu’il se mêle de les citer : je l’ai relevé sur le fait de Tertullien, il faut lui faire la même charité sur le sujet de saint Cyprien, qu’il prend encore ici de travers. […] Et en effet, il apporte plusieurs autorités des Pères qui la condamnent : il cite Tertullien, Salvien, Lactance, saint Cyprien, saint Chrysostome, saint Jérôme, saint Augustin, et le troisième Concile de Carthage. […] Voilà Monsieur, une conclusion bien offensante pour Tertullien, et dont les principes sont bien opposés à la doctrine et à la pensée de ce Père : et je m’aperçois de plus en plus qu’il ne sied pas à notre Docteur de contrefaire l’habile homme et de citer les Pères. […] Quant à ce qu’il a l’audace de citer l’exemple de Sa Majesté, laquelle, dit-il, « n’a pas dédaigné autrefois d’assister aux Spectacles ».
Pour donner une idée de ces immoralités, nous allons citer un passage du désespoir de saint Joseph, que les acteurs religieux de ce siècle représentaient comme un martyr de la jalousie que lui causait la grossesse de son épouse : « Elle a été trois mois entiers Hors d’ici, et au bout du tiers Je l’ai toute grosse reçue : L’aurait quelque paillard déçue, Ou de fait voulu efforcer ?
Ainsi de certains prétendus grands hommes de l’antiquité ; par exemple, Auguste, ce prince qu’on cite à tout moment, dont on donne le nom à tout propos, ne fut qu’un scélérat, un débauché des plus outrés, un ambitieux, un usurpateur qui s’empara de l’Empire romain & le rendit héréditaire ; qui, pour y parvenir, employa les fourberies & la cruauté. […] On en pourroit citer mille exemples de ces mots différemment ortographiés, quoique prononcé de même. […] Les enfans ne se souviennent plus des fables, ils n’oublient point les contes, même dans un âge avancé on les cite, on les répete. […] Comment y citer la tendresse, y compter des fleurettes, y former des intrigues ? […] L’auteur lui-même cite Britannicus, où Néron derriere une tapisserie, écoute la conversation de Junie avec son amant : idée assez mesquine.
Ceux qui nous citent la tolérance du souverain Pontife à l’égard du théâtre de Rome, comme si le saint Père ne réprouvait pas les spectacles, sont-ils de bonne foi ? […] » Il serait trop long de citer tous les mandements des autres évêques de la Belgique, qui parlent dans le même sens. […] Citons le passage où cet écrit traite de l’immoralité épouvantable dans laquelle le théâtre est tombé de nos jours, et de la dépravation qui en est la suite nécessaire parmi le peuple. « Un spectacle où la moralité serait respectée, resterait désert de nos jours.
Le célèbre Montaigne occupé à montrer l’existence d’un germe de méchanceté et de malfaisance dans le cœur de l’homme, un fond de cruauté et de barbarie, cite en preuve l’empressement de la multitude à contempler les supplices horribles et dégoûtans que la justice décerne contre les malheureux, coupables de mort…. […] Je ne cite que les exemples qui ont paru dans toutes les feuilles publiques et que j’ai consignés moi-même dans ce journal. […] Dans plus d’un cas (j’en puis citer des exemples avérés), les chandelles s’y sont éteintes : preuve indubitable d’un air capitalement méphitique.
Il cite l’exemple de plusieurs beautés célebres, qui se sont avantageusement établies par leur propre mérite, sans mandier le secours de l’art : Nec phrigium traxit falso candore maritum. […] Il cite encore l’exemple d’Apelles, ce peintre si célebre par ses talens & son bon goût, qui ne peignoit jamais les femmes qu’avec leurs beautés naturelles, sans aucun ornement : Qualis Apelleis est color in tabulis. […] Ils auroient beau s’autoriser du grand nom d’un Empereur, l’effeminé Othon ne fait que les rendre méprisables comme lui ; ainsi nos petits maîtres ont beau citer le grand monde, & même les actrices, qui sont le prototype des graces, ils n’en méritent qu’un plus grand mépris, en suivant un modele si décrié par tout où l’on respecte la vertu.
Baile, qui en cite un pareil sans le rapporter, le suppose, dans le commentaire du saint sur la Politique d’Aristote, & tout le monde sait que dans ces sortes d’ouvrages un traducteur, un commentateur explique la doctrine de son auteur sans l’approuver. […] Sur quoi il cite les monstrueuses pyramides que firent bâtir les rois d’Egypte, les édifices, les prosusions de Pysistrate, de Cypsele, de Polycrate & autres tyrans de la Grece, qui disoient comme l’Ecriture le dit de Pharaon : pour opprimer le peuple, il faut l’accabler de travaux ; saisons lui faire du mortier & de la brique pour tous nos bâtimens ; obligeons-les à construire deux villes.
Les beautés du Drame que je viens de citer achèveront de persuader (je m’en flatte au moins) ceux qui balanceraient encore à donner à l’action de leurs Pièces la même durée que celle de la représentation. […] Je défie qu’on puisse me citer une seule de ses Pièces, sur-tout en un Acte, ou elle aille jusqu’aux limites prescrits par Aristote.
Que les exemples ne forment ni lois ni décisions, et qu’on ne nous en citera jamais émanées de cette Capitale du Monde Chrétien, qui annoncent que le Spectacle est compatible avec la pureté d’une Religion dont l’un des principaux caractères est le renoncement à soi-même, et à toutes les pompes et vanités du siècle12. […] Si je cite pour le prouver un exemple tiré d’un âge qui n’est pas bien éloigné de l’enfance, souvenons-nous qu’il est des enfants à tout âge, surtout quant à la violence des passions.
« Peut-on, dit encore l’Auteur que nous venons de citer, avoir quelque élevation dans les sentimens, sans être choqué de voir la Tragédie dégradée par une tendresse vaine, qui n’a rien de sérieux, & dont tout l’art est d’arrêter à chaque pas l’impression que devroient faire la terreur, la pitié ou la passion principale de la piéce ?
Je ne cite aucun trait de lui, persuadé que l’on m’en croira volontiers sur ma parole.
Il n’y a, Messieurs, aucune de ces Piéces où il n’y ait du venin ; nous oserions même vous assurer qu’à chaque page, pour ainsi dire, il a des propos indécens, ou des erreurs, ou des impiétés : j’en citerai seulement quelques traits.
Les deux Pièces que je vais citer, prouveront si je lui fais des reproches mal fondés.
On ne cite que des pieces françoises, des acteurs françois ; on ne reçoit d’autorité légitime, que celle de Boileau, comme si un Italien n’avoit pas l’usage de la poëtique de Vida, Italien, qui vaut, en son genre, celle de Boileau ; & dans tous cela, on ne peut méconnoître la vanité nationnale, sur tout en matiere de théatre, où nous nous donnons sans difficulté la palme. […] Roccoboni en cite bien d’autres qui la valent, dit-il, & la surpassent. […] Il en conclut que cette piéce n’a été imprimée qu’après sa mort, & il est vrai qu’il n’en reste aucune édition antérieure ; il cite quelque Lettre du Comte Baldessari, qui mande que la piéce a été réprésentée à la Cour d’Urbin, & nommée familierement Bibiana, sans lui donner le titre de Cardinal ; d’où il conclud qu’il n’étoit pas Cardinal encore. […] L’Avocat le cite de bonne foi : les autres gardent le silence.
20) & il ajoute (sans rien citer) que les Loix sont contraires à cette maniere de censurer les fidéles. […] Il cite une Lettre de Gregoire XIII, datée de l’an 1082. pag. 129.
Le Maréchal, que je viens de citer, est la preuve de ce que je dis. […] Je citerai pour éxemple les dernières Scènes de Tom Jones, où les éclaircissemens se font par un seul mot ; & où chaque Acteur ne dit que ce qu’il doit dire absolument.
On la cite à tous propos, on la sait par cœur, elle a formé nombre de proverbes, ce qui sans doute fait son éloge, mais non pas celui de l’état auquel tout le monde se croit en droit d’en faire l’application. […] V. nuit, cite un règlement du 15 mai 1684, qui l’interdit.
Franchement cette idée basse que l’Auteur a des Pères montre bien qu’il ne les a point lus dans leur source, et qu’il a été de bonne foi lorsque voulant nous citer quelques mots de S. […] Charles ne manqua pas de citer toutes ces Lois dans le Traité qu’il fit composer contre les Danses et la Comédie.
Et dans ce nombre, nous pouvons citer feu M. […] que je viens de citer. […] Nous pouvons citer dans ce nombre M. […] L’exemple que je viens de citer est une Piece d’Opéra. […] Il cite avec exactitude ; il ne déguise & n’altere rien.
L’Auteur sur cette question cite des Casuistes qui traitent cette folle dépense de péché véniel ; mais il combat leur sentiment, & croit le péché mortel avec le commun des Théologiens. […] Il eût pu entr’autres lui citer Diana, Clerc régulier, l’un des moins sévères. […] Tous les Théologiens François depuis un siecle citent avec de justes éloges l’autorité respectable du Prince de Conti, qui dans son traité contre la comédie, dont nous avons souvent parlé, prouve évidemment qu’on ne peut y assister sans péché.
Ce n’est pas m’exposer à l’épithète de Papiste que de vous citer pour garant du mérite de quelqu’un un Pontife aussi éclairé, mais aussi pieux, aussi Philosophe, aussi connaisseur dans la partie des beaux-arts, et c’est sans doute confirmer la réputation d’une personne célèbre que d’apprendre au Public qu’elle a eu le docte, le sublime, l’ingénieux Lambertini pour juge et pour approbateur. […] Je ne me citerai point moi-même, quoique je voie travailler tous les jours cette savante Bergère : mon témoignage ne manquerait pas de vous être suspect. […] Pourquoi Sapho, pourquoi la femme que vous ne nommez point, pourquoi celles que j’ai citées et dans les ouvrages de qui l’on trouvera sûrement du génie, quand on sera moins prévenu que vous contre le sexe, pourquoi dis-je, ont-elles leur part de ce feu qui dévore ?
La plupart des passages des Poètes sont tels sur ce sujet, qu’on n’ose même les citer en Latin.
Les premiers paragraphes sont aussi dans Desprez de Boissy, op. cit, qui citerait une lettre de l’abbé Jacques-Joseph Duguet, vol. 2, p. 205-208.
on ne se lasse point de lire les écrits de théologie « pleins de longues et de doctes périodes », où l’on ne fait que « citer les Pères » ; et où l’on « justifie sa conduite » par « leurs exemples » ? […] [NDE] Racine citait alors Nicole, L’Hérésie imaginaire ou Première visionnaire, lettre XI.
« Coutume abominable, dit-il, défendue par la loi de Dieu, que l’Université avait quelque temps souffert, je ne sais pourquoi, et qu’on a sagement interdite. » Sur quoi il cite un fort habile et pieux Professeur, qui témoigna en mourant un regret extrême d’avoir suivi cette coutume, qu’il savait avoir été pour plusieurs écoliers une occasion dé dérangement. […] Le Ministre Vincent, qui a fait un traité contre la comédie, approuvé par douze Ministres, cite un trait remarquable de l’observation de cette discipline.
Il y aurait plus d’apparence de raison de citer les pièces de théâtre représentées devant Léon X et Clément VII, tous deux de la maison de Médicis. […] 9.) traduit mal le passage de Suger qu’il cite.
Si elles parroissent en corset, elles savent le rehausser par des rivieres de diamans. « Si nous ne devons pas espérer, dit encore l’Auteur que nous venons de citer, que les Comédiennes préférent à l’ajustement, sous lequel elles croiront dompter plus aisément les cœurs, celui sous lequel elles réussiroient d’avantage à tromper les yeux ; nous n’en aurons pas moins toujours le droit de nous plaindre de cet abus.
Je citerai pour unique exemple les Précieuses ridicules de Molière qui a su si bien manier son sujet, que de son temps même, les Précieuses étaient devenues bien rares.
Parmi les Ecrivains ecclésiastiques, on n’en peut citer aucun qui se soit exprimé d’une maniere équivoque sur ce sujet ; pas un seul qui n’ait condamné les spectacles. […] Il faut qu’une cause soit bien désespérée, quand on cite à faux pour la défendre.
L’Auteur que je cite ici est Juge naturel en ce genre.
Notre Opéra est le vrai genre de la Bouffonnerie, j’en conviens ; & pourtant je voudrais que les Poètes qui l’enrichissent de leurs productions, lui appliquassent ce Vers du cèlèbre Auteur que je viens de citer plus haut : Il faut que ses Acteurs badinent noblement.
: Prenez garde de pas tomber dans l’erreur, mes très chers frères ; vous avez les constitutions des apôtres et des hommes apostoliques, vous avez les saints canons, jouissez-en, mettez-y toute votre force, prenez plaisir à les lire, considérez-les comme vos armes, afin que par leur secours et par le soin que vous prendrez de les avoir toujours devant les yeux et de les suivre avec ferveur, ils vous servent d’armes capables de vous défendre contre toutes les attaques des ennemis de votre salut ; car ce serait une chose tout à fait indigne d’un évêque ou d’un prêtre, de refuser de suivre les règles que l’Eglise, où est le siège de Saint-Pierre, suit et enseigne. » On voit que ce souverain pontife s’écrie que ce serait une chose tout à fait indigne d’un évêque ou d’un prêtre de refuser de suivre les règles de l’Eglise ; Or, il est manifeste, cependant, que les évêques et les prêtres ont enfreint ces lois et ces règles, et que le chrétien, dans l’amertume de son cœur, voit l’Eglise désertée par les chefs propres de sa milice ; car tous les canons que je viens de citer et qui font la base constitutive de la discipline des ecclésiastiques, sont totalement inobservés, et peut-être méconnus !
On citera toujours comme un chef-d’œuvre la Scène où Phedre déclare son amour à Hippolyte. […] Lisez attentivement ce morceau : Je cours à mon supplice & non pas au combat, Cette tirade trop longue pour être citée toute entière, ne manque pas de force ni de vivacité. […] J’en pourrois citer d’autres où il n’est pas plus heureusement employé ; car de vingt-deux Tragédies qui composent le Théatre de Corneille, il n’y en a pas une seule sans amour. […] Dans les quatre Poëmes que je viens de citer il est aigle11 autant que Corneille peut l’être dans les siens.
Ne croyez pas que j’ai envie de vous les rapporter tous : outre que j’aurais plutôt fait de vous citer toute la Bibliothèque des Pèresl, ces matières délicates traitées hardiment dans une langue qui souffre tout, ne pourraient se rendre dans la nôtre sans blesser les oreilles tant soit peu chastes, et je me contenterai de vous laisser à connaître ce qu’ils en ont dit de fort, par ce que je vous choisirai dans leurs écrits de plus faible. […] elle sera toujours mauvaise : une circonstance de plus, ou de moins, ne saurait rendre bonne une action essentiellement méchante ; et de même qu’un parjure, ou un calomniateur, notés d’infamie par la Loi que vous me citez, seront toujours infâmes, quelque circonstance dont vous les accompagniez, aussi la Comédie ne peut être représentée dans quelque occasion, ou pour quelque motif que ce soit, sans encourir la tache d’infamie, qui, selon vous, y est attachée. […] J’aime mieux vous renvoyer aux Livres qui en parlent, et vous en citer les endroits. […] [NDUL] Voici la pensée telle que l’a citée Saint Thomas : « Sic ie geras sapienter quod nullus te habeat tanquam asperum, nec contemnat quasi vilem. » (Lib.
Henri Valois cite un manuscrit de l’Eglise de Paris Præefat[io]. […] Pour le traité des spectacles, que le Théologien cite sous le nom de Saint Cyprien, on sait depuis longtemps que ce traité n’est pas de ce Père. […] Il ordonne aux Curés et à leurs Vicaires, de citer devant l’Evêque ou devant l’Official, ceux qui les jours des Fêtes représenteront des jeux ou y assisteront. […] Et il faut pourtant vous citer encore l’endroit qui m’a fait dire que saint Charles fit composer le Traité contre les Danses et la Comédie. […] Il cite encore de Rubis dans son Histoire de la même Ville, L.
On cite aussi S.
Le Barbare avait raison »a : oui Monsieur, ce Barbare avait raison, mais vous oubliez de citer S.
Il cite Gérard, op. cit.
Le même Tertullien que je viens de citer, parlant de la scène et de l’échafaud des Farceurs, l’appelle « la sacristie de Vénus, le consistoire de l’impudicité, l’arsenal de toute vilenie, qui prend sa grâce et sa gaité, de l’ordure et de la saleté », parce que la voix des Bateleurs, leurs gestes et leurs habits de parade, allument des étincelles de lubricité dans le cœur de ceux qui les écoutent et qui les regardent.
Bien envain donc, Riccoboni nous cite l’exemple des anciens, pour prouver que l’amour & les femmes sont déplacés sur nos Théâtres : nous n’avons plus leurs mœurs ; il est absurde de vouloir que nous nous amusions à leur manière. […] Je citerai pour exemple, l’Ecole-des-Maris, ouvrage où l’on ne reconnaît pas l’honnête-homme auteur du Misanthrope. […] Il n’y a qu’une voix pour cela : monsieur Rousseau lui-même, faute de distinguer suffisamment les temps, tombe dans l’erreur commune : il cite la loi : Quisquis in scenam prodierit, ait Pretor, infamis est. […] Des Comédiens sans doute seraient moins dangereux que ces scélérats, qui, outre les talens que je viens de citer, volent encore sur les grands chemins, & commettent des crimes de toute espèce. […] C’est de l’Etrurie que les Spectacles sont venus à Rome : quoique je ne cite jamais, dans ce qui est historique, je ne parle ici que d’après Tite-Live, Valerius, & Ciceron.
Il seroit infini & inutile de citer des traits des autres Comédiens. […] Ainsi fut citée au tribunal de Dieu la premiere tête du monde, au sortir d’un exercice qui n’étoit rien moins qu’une préparation chrétienne à son jugement, & un moyen d’attirer la bénédiction du ciel sur le mariage de son fils.
Dira-t-on que c’est mauvaise humeur de ne pas citer cette piece si courue, en preuve de la réforme du théatre, & de la pureté des mœurs qui y règne ? […] Il cite deux passages de deux hommes non suspects par un excès de religion & de décence.
Mais comme a dit encore l’Auteur que je viens de citer à l’instant ; « les impressions du plaisir sont toujours dominantes ». […] Mais citons quelques endroits un peu équivoques.
Il est un de ceux dont on peut citer la pureté des mœurs sur le Théâtre. […] Mademoiselle Gaussin était bonne, trop bonne ; on en cite plus d’un exemple : début 1731 ; quitté en 1763.
Il prétend que « Nicole ne composa son traité que pour se venger du grand Corneille, qui se déclarait hautement contre la nouvelle secte. » En effet il prend dans Corneille tous les vers qu’il cite comme contraires aux bonnes mœurs. […] Il cita les Rabbins et quelques passages de S.
Mais vous nous citez un Auteur mort il y a plus de seize cents ans. […] Ce peuple devint vicieux, il le fut à l’excès, mais jamais assez insensé pour ne pas condamner le vice, et en mépriser la source intarissable : « Artem ludicram scenamque totam Romani in probro semper habuere » : En cela bien différents des Grecs, quoiqu’ils en eussent adopté la religion, les arts et les vices, dit Probus dans la préface des vies des Hommes illustres : « Non fuit Atheniensibus turpitudini, sed Romanis infamia, et ab honestate remota. » On cite quelquefois à l’honneur du théâtre les sentiments de Cicéron pour Roscius.
¶ Il ne paroit pas avoir voulu donner de lui cette idée, lors qu’il a dit dans sa préface sur les Facheux, qu’il ne désespéroit pas de faire voir un jour en grand Auteur, qu’il pouvoit citer Aristote, & Horace.
Rien en cela que de naturel : dira-t-on que quelques propos bizarres d’Alceste forment le fond du caractere du misanthrope, tels que ceux-ci : « J’ai un procès, je crois avoir raison, je voudrois pour la beauté du fait perdre ma cause… » & celui-ci, « Votre sonnet ne vaut rien, j’aime bien mieux la chanson, si le Roi m’avoit donné Paris sa grand’ville, &c.. » & cet autre, lorsqu’il est près d’être conduit chez les Maréchaux de France, pour l’injure qu’Oronte le faiseur du sonnet, prétendoit avoir reçue de lui : « Je n’en démordrai point, les vers sont exécrables ; » & plusieurs autres endroits de même nature que je pourrois citer ; croira-t-on, dis-je, que quelques petits ridicules prêtés à Alceste, soit dans ses manieres, soit dans ses paroles, donnent beaucoup d’éloignement pour son caractere ?
« Moi-même, si je puis me citer, s’écrie M. le Chevalier du Coudray, en entrant dans le monde je me sentois, ou du moins croyois me sentir, un goût décidé pour la composition des Poëmes Dramatiques, une noble passion pour le Théâtre ; mais né, malheureusement pour moi, avec de la timidité, des sentimens, de l’ame, sans intrigues, sans cabale, d’ailleurs avec de la naissance & un nom, je n’ai pû avoir ces viles complaisances, ces basses flatteries que certains Auteurs semblent avoir pour ces Messieurs & ces Dames ; par conséquent ma noble passion s’est éteinte, & mes talens ont été avortés : sans cela, peut-être aurois-je été loin dans la carriere dramatique. » Lettre à M.
» Cette discipline fut observée en France ; sans accumuler ici les autorités, il suffit de citer les Statuts Synodaux du Diocèse de Soissons de l’an 1561. non seulement on refusait la sépulture Ecclésiastique à ceux qui étaient morts sur la place, mais encore à ceux qui mouraient de leurs blessures : « De jure prohibentur, dit-on dans le titrede sepulturæ, qui torneamento exercendo in ipso et ex ipso exercitio moriuntur, aut ibidem etiam lethale vulnus, unde mors secuta sit, acceperunt.
Leurs textes, qu’on nous rapporte, sont si formels, qu’on ne conçoit pas comment on ose les citer en faveur des Spectacles.
Leurs textes, qu’on nous rapporte, sont si formels, qu’on ne conçoit pas comment on ose les citer en faveur des Spectacles.
Qu’on me cite un seul Poète de nos jours qui, afin de mieux connaitre les hommes, ait entrepris un voyage un peu considérable.
Il parle encore d’un philosophe qui se vantait que personne ne sortait chaste de sa leçon ; jugez de son crime par son insolence à le publier et si nous ne punirions pas plus rigoureusement que ceux qu’il nous cite un coupable qui se vanterait d’un tel crime.
Avec tout cela, jamais la Grèce, excepté Sparte, ne fut citée en exemple de bonnes mœurs, et Sparte, qui ne souffrait point de théâtre, n’avait garde d’honorer ceux qui y montent.
Pour les Pères, c’est à vous de nous les citer, c’est à vous, ou à vos amis de nous convaincre par une foule de passages que l’Église nous interdit absolument la Comédie en l’état qu’elle est, alors nous cesserons d’y aller, et nous attendrons patiemment que le temps vienne de mettre les Jésuites sur le théâtre.
Je ne crois pas qu’on exige de moi qu’en traitant cette matière, je cite les endroits de nos Comédies qui y ont rapport, et que je marque exactement en quel Acte on les trouvera, en quelle Scène, en quelle page. […] Je ne me pique pas au reste d’avoir parcouru tout le Théâtre Anglais ; mais sans compter les autres Comédies dont j’aurais occasion de parler dans la suite, celles que je viens de citer suffisent déjà pour mettre le Lecteur au fait. […] Voici quelques traits de ces deux Acteurs qu’on peut citer sans crainte.
On m’en citera deux ou trois qui serviront d’exceptions ; mais moi j’en citerai cent mille qui confirmeront la règle. […] La moitié de nos Citoyens épars dans le reste de l’Europe et du Monde, vivent et meurent loin de la Patrie ; et je me citerais moi-même avec plus de douleur, si j’y étais moins inutile. […] [NDA] Je puis citer en exemple un homme de mérite, bien connu dans Paris, et plus d’une fois honoré des suffrages de l’Académie des Sciences. […] Si j’ai moins parlé de Corneille, c’est qu’ayant peu fréquenté ses Pièces et manquant de livres, il ne m’est pas assez resté dans la mémoire pour le citer. […] [NDE] Rousseau reprend ici approximativement un vers de Boileau, extrait de sa Satire X : « Il en est jusqu’à trois que je pourrais citer », in Satire du Sr.
C’est à-dire, des Saints qui ont vécu renfermés, rapporte, d’après quelques auteurs qu’il cite, que de deux comédiens fort unis d’amitié, l’un se convertit, & sans rien dire, alla s’enfermer dans une caverne, pour y faire pénitence ; son compagnon inconsolable, le chercha de tout côté, & enfin l’ayant trouvé, après plusieurs jours de sollicitation, le détermina à quitter sa prison, & à revenir dans le monde ; celui ci lui dit en chemin, qu’il avoit laissé dans un coin de la caverne, une somme d’argent, ramassée des aumônes qu’on lui avoit faites, je vais la chercher, dit le premier, & retourna dans la caverne ; son compagnon le suivit, & l’enferma, lui déclarant qu’il n’en sortiroit plus, qu’il faloit se résoudre à faire pénitence comme lui, puisqu’il n’étoit pas moins coupable ; il se passa plusieurs jours pendant lesquels il lui portoit à manger, sans pouvoir l’y déterminer. […] Les autres Dames de la Ville entrent dans la querelle, on forma un tribunal de femmes pour juger ce grave procès, comme Héliogabale créa un sénat de femmes pour prononcer sur les affaires importantes de la galanterie & de la toilette ; on instruisit la cause en regle, on porte plainte, on ouit des témoins, on cite, on décrete les prévenus, on recole, on confronte ; enfin on prononce.
L’Abbé du Bos cite un passage de Lucien, qui lui est très-favorable, de la maniere dont il le traduit, autrefois c’étoient les mêmes personnes qui recitoient & faisoient les gestes : depuis on a donné à ceux qui font les Gestes des Chanteurs qui prononçassent pour eux. […] Je me suis attaché dans ce Chapitre à détruire quelques opinions de l’Abbé du Bos, parce que par la maniere dont il explique quelquefois les passages qu’il cite des Anciens, ceux qui sans remonter aux sources se contentent de lire son Ouvrage, peuvent être souvent trompés.
Il serait assez superflu d’examiner, Si la Comédie-Ariette est tolérable ; mais pour appuyer ce que je viens de dire, du vide des Opéras-comiques & de leur indécence, je vais citer ici ceux que j’ai vus.