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68. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Godeau Poésie Chret[ienne]. page 464. […] Poésie Chret[ienne]. page 464. […] [NDA] page 28. […] [NDA] Page 38.

69. (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500

L’Obscénité du Théâtre Anglais dans le langage, page 1 Suite de cette licence de nos Poètes modernes, 3 L’obscénité ; contre le savoir vivre aussi bien que contre la Religion, 7 Le Théâtre Anglais scandaleux au souverain degré sur ce point, 11 La modestie, caractère propre des femmes, 13, et suiv.

70. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

Que l’on poursuive, et, dans la même page, on verra l’auteur insinuer qu’un évêque dînant avec des pauvres serait tout aussi respecté qu’en sortant de la table d’un ministre.

71. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

Voyez la page 275. […] Quelques pages plus haut, l’auteur avait dit : « On doit refuser l’absolution à ceux qui sont dans l’occasion prochaine du péché mortel…. […] « Si le pénitent ne veut pas promettre de renoncer pour toujours à ces amusements pernicieux, ou si le confesseur a un juste fondement de juger que, nonobstant la promesse qu’il en fait, il n’est pas véritablement disposé à fuir entièrement les spectacles, il doit lui refuser l’absolution, jusqu’à ce que, par des preuves réelles et non équivoques, il soit moralement assuré de la sincérité de sa conversion et de son changement ; conformément aux anciennes ordonnances synodales de ce diocèse, qui ont été renouvelées et confirmées à cet égard. » (Instructions sur le Rituel de Toulon, t. i, du Sacrement de pénitence, page 741.)

72. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

En effet, il n’est pas une page, une ligne, et même un mot, dans la plupart des écrits de l’opposition, auxquels on ne puisse donner un sens réquisitorial des plus criminels, et par conséquent qui ne deviennent le sujet d’un réquisitoire. […] Il prétendra que j’ai voulu exciter la haine contre les bons prêtres, néanmoins si respectables à mes yeux, lorsqu’ils mettent en pratique la charité, cette vertu divine qui est au-dessus de la foi, ainsi que l’a dit saint Paul (voyez ci-dessus page 17).

73. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Les rois mages, ou le jeu de la belle étoile ; encore une mascarade qui représente les trois mages allant à Bethléem, et suivant l’étoile qui les y conduit ; ils ont chacun un page, et la figure couverte d’une têtière, portant une couronne royale ; ils font des danses, jeux et contorsions parmi lesquels on distingue une mauvaise farce, qu’en patois du pays on nomme Réguigneou, elle consiste dans un mouvement vif et successif du derrière que font MM. les pages de droite à gauche et de gauche à droite, en donnant leur dernier salut ; celui qui le fait le mieux, obtient du public, juge de ces mouvements obscènes, quelques pièces de monnaie de plus ; « 30.  […] , N°. 2898, page 61 ; on trouve encore dans le même ouvrage, page 58, la description de ce qui se passa dans l’église de ces RR. […] (Misson, Voyage d’Italie, tome Ier page 164, et Dict. de l’Italie tome Ier, page 56.) […] tome 1er page 295.

74. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Etant très-mal, le Duc de Bourbon qui l’aimoit, envoya un Page pour s’informer de son état ; ce Page lui dit, selon le langage de la Cour, je viens de la part de Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Duc de Bourbon . […] Outre plus de 1200 pieces dont on a fait grace au public, il y en a 25 Vol. dont chacun en contient 12, où Moliere, Corneille & tous nos autres Oracles du Parnasse ont puisé à pleine main sans dire mot, ainsi que dans Calderon, opulence bien supérieure à la pauvreté & à l’ostentation de nos François qui n’ont que trois ou quatre Drames par tome, étalés & allongés par des vignettes, des culs de lampes, des marges, des entre-lignes qui tiennent les trois quarts de la page & n’entendent pas l’ouvrage meilleur. […] C’est l’imagination la plus noire, qui ne peint que des objets terribles de toute espece, rien de plus hardi, de plus original, de plus rapide que son style, & de plus affreux que ses couleurs ; son pinceau l’emporte & sur Crébillon & sur tous les Tragiques François ; il faut un goût particulier de tristesse pour soutenir cette lecture ; elle plait aux Anglois qui se repaissent d’horreurs ; son génie est plus profond, mais plus boursoufflé, le gigantesque, même le bas, le trivial aussi fréquent que le sublime, sont retrouvés à chaque page, le coloris Britannique, c’est sur-tout le caractere de ses nuits, ouvrage célébre à qui rien ne ressemble, toutes ses œuvres, & singulierement son théatre, est le pendant de celui de Shakespear ; il n’a pas assez de beauté pour être comparé au paradis de Milton.

75. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Tout son œuvre réduite à sa juste valeur seroit à peine une vingtaine de pages. […] Il y a dans tous ces ouvrages une indécence choquante qui se renouvelle presque à chaque page : ce sont les baisers & les embrassades des personnes des deux sexes. […] Auroient-ils même la constance d’en lire trois pages ?

76. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

(page 91.) […] page 345.). […] Milton l’enchâsse à chaque page dans son Paradis perdu.

77. (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194

Une autre chose qui a aidé à décrier ce dictionnaire est l’emploi des locutions plates et des définitions louches qu’on y remarque à chaque page.

78. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175

Senaut, quatrième Général de l’Oratoire ; et enfin dans le Journal de la République des Lettres en différents endroits, principalement au mois d’Avril 1684, page 201.

79. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Avril 1781, page 560 et Mai 1781, page 9. […] Benoît à Venise, Avril 1774, page 290 : de celui de Milan, 1 Avril 1776, p. 528.

80. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Josephe nous apprend que les Ecuyers & les Pages de Salomon se poudroient tous les jours avec de la limaille d’or, ce qui donnoit à leurs cheveux le plus grand éclat ; sans doute que les femmes de ce Prince, & lui même se servoit de cette parure, puisque l’épouse des Cantiques loue sa tête d’or, Caput, ejus aurum optimum. […] Salomon, comme nous avons dit, s’étant laissé amollir par les délices, rassembla pour le servir une centaine de Pages les mieux faits, qui tous les jours frisoient, parfumoient leurs cheveux, les poudroient avec une poudre d’or. […] Malgré sa haute sagesse jusqu’à devenir idolâtre, & à bâtir des Temples à leurs Dieux ; il fut imité dans cette extravagante toilette par les Empereurs Romains, très-propres à figurer avec les Pages & les Concubines d’un Prince perdu de débauche.

81. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89

Voyez le Chapitre III. du Livre I page 34.

82. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339

Tome prémier, page 187.

83. (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248

Tous les Pages de Nabuchodonosor étaient obligés de manger les viandes, qui avaient été servies à la table du Monarque.

84. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

Cet Ecrivain n’en parle qu’avec enthousiasme dans plus de vingt pages ; mais comme tout à l’humeur gasconne en un Auteur gascon , tout est Comédie à un amateur du Théatre. […] Adam trouva le moyen de ramasser 56 éloges en vers Grecs, Latins ou François, des Poëtes de son temps, dont il remplit 92 pages de son Livre, sous le nom pompeux d’Approbation du Parnasse. […] Ce ne sont que ds facteurs triviales que tout le monde sait par cœur ; quatre pages de Virgile ou d’Horace satisferont plus un homme raisonnable que les quatre cens pages & les mille vers de ce recueil.

85. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Le Mariage du Prince Protestant avec une Princesse Catholique devoit faire rentrer les Protestans dans l’Eglise, par le moyen de ce Mariage, désigné par Cupidon & les Nymphes, mêlange absurde du sacré & du prophane, & allusion qui ne l’étoit pas moins : Duplaix, Tome 3, page 749. […] Voici un autre trait qui tient sept à huit pages ; c’est une conversation de table, du Roi avec Croquer, son Maître d’Hôtel, la Reine sa femme, & quelques amis avec qui il soupoit, au retour de la chasse. […] Le Roi fut, ou fit semblant d’être fort content, & dit à sa femme, avec qui il avoit des brouilleries continuelles ; que je suis aise, ma mie, de vous voir de si bonne humeur, vivons, je vous prie, toujours de même . page 130.

86. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Il suffit pour connoître son délire de voir sa complaisance pour les actrices : son livre en est pétri ; leur âge, leurs talens, leurs graces, leurs faveurs remplissent toutes les pages. […] L’immortalité de l’ame, l’éternité de l’enfer, ses tourmens, la liberté de l’homme, la justice de Dieu à punir le crime, la sainteté de l’état religieux, l’obligation de la charité, le Pape, les Evêques, les Prêtres, les Moines, &c. tout est un jeu pour lui ; l’irréligion éclate à chaque page. […] Le sieur Dorat qui, dans ses ouvrages, parle comme lui & enchérit même sur lui, se donne ce bel air, & quelques pages après dément son panégyrique par des portraits affreux.

87. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

[NDA] Corneille, page 31. de l’édition citée ci-dessus. […] [NDA] Voici les paroles de Corneille, page 33.

88. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178

I, page 978.

89. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116

[NDA] Voyez mes Réflexions historiques et critiques sur les différents Théâtres de l’Europe, page 196.

90. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Parmi bien de choses outrées & même assez plates, il est des traits ingénieux & vrais, par exemple ce portrait du théatre, page 56 : on remettra cent mille livres entre les mains du Prevôt des marchands de Lyon ; cet argent sera placé & les revenus employés à établir une école de déclamation, on choisira dans l’Hôpital les sujets les mieux disposés pour le théâtre par les talens & la figure ; quatre garçons & quatre filles : ils auront 500 liv. chacun, & leur Professeur 1000 liv. : ce fera un comédien émérite & consommé ; il les exercera quatre heures par jour, & leur fera apprendre par préférence mes pieces dramatiques : Corneille est sublime, mais gothique. […] Agréables de nos jours, vous qui lisez par désœuvrement, qui ne connoissez d’autres livres ; que ceux qui traînent sur la cheminée d’un boudoir, qui les prenez comme un écran en attendant le caffé ou les cartes, qui en parcourez deux pages en donnant une gimblette à un petit chien, puis les jugez souverainement en faisant repic, où va tout Laissez là Perse. […] Une jeune personne, en lisant des avantures galantes, se dit à chaque page, c’est moi : elle croît ne pouvoir vivre sans amour ; bientôt elle dira du premier jeune homme qui lui plaira, c’est lui : se dit-elle moins à la comédie ?

91. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

MM. les comédiens François, après avoir avancé dans leur adresse, page 7, qu’une seconde troupe nuiroit aux progrès de l’art dramatique, ajoutent : « On ne peut se rappeler, sans émotion, le succès momentané qu’usurpa Pradon sur le divin Racine ». […] Adresse de MM. les comédiens François à la commune de Paris, page 10, l. 19. […] Rousseau, Dict. de musique, édition in-8°, tome 2, page 11, lui auroit appris « que nome signifioit chez les Grecs tout chant déterminé par des regles qu’il n’étoit pas permis d’enfreindre : tels étoient le nome Lydien, le nome Phrygien, etc., etc. ».

92. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

Je puis donc publier encore sans risque mes réflexions à ce sujet, car il n’est pas un ouvrage, en matière de politique et de religion, publié dans le sens de l’opposition, qui ne puisse être attaqué correctionnellement ou criminellement à chaque page ou à chaque ligne. […] [NDA] Le présent Discours préliminaire contient quelques fragments extraits de l’avant-propos de mon Exposition critique du système et de la doctrine mystique des magnétistes, 1 vol. in-8°, de 424 pages.

93. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

L’illustre écrivain, homme d’état et homme de lettres, que j’ai déjà cité (page 74), a donc eu raison de dire avec une sorte d’éloquence, et je le répète, que ce guerrier si prodigue du sang de ses propres soldats gagnait ses batailles à coups de générations ou à coups d’hommes, autant que je puis m’en souvenir, car je n’ai pas sous les yeux l’ouvrage dont j’ai tiré cette citation. […] [NDA] Voyez le Nain, in-8°, N° XXII, page 131.

94. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812

 » Ajoutons à ces autorités celle du troisième Concile de Milan dans la quatrième partie des Actes de l’Eglise de Milan page 485. qui s’exprime en ces termes : « Que le Prédicateur ne cesse de reprendre ces assemblées qui servent d’amorce aux péchés publics, et que les hommes accoutumés au mal comptent pour rien ; qu’il tâche d’en inspirer la plus grande horreur ; qu’il fasse voir combien Dieu y est offensé, combien de maux, de calamités publiques, et de dommages ils attirent sur les Royaumes ; qu’il témoigne en toute occasion combien on doit détester les spectacles, les Comédies, les jeux publics qui tirent leur origine des païens, et qui sont entièrement opposés à l’Evangile et aux règles de la discipline chrétienne ; qu’il représente souvent les châtiments publics que ces désordres attirent sur le peuple chrétien ; et pour fortifier les fidèles dans une doctrine si importante, qu’il emploie l’autorité très respectable des Pères, tels que sont Tertullien, Saint Cyprien, Salvien, Saint Chrysostome.

95. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Ce ne sont pas les Dieux de la sable, il les célebre à chaque page ; c’est donc le Dieu véritable qu’il outrage. […] Les directeurs de l’opéra pour relever leur spectacle qui est assez méprisé, & très-méprisable, sur-tout par l’énorme libertinage des acteurs & des actrices, danseuses, chanteuses, figurantes, ont fait insérer dans le Mercure d’Octobre 1772, une lettre de six mortelles pages, d’un caractère très-menu, à eux prétendue écrite de Vienne en Autriche, de la part d’un certain Goutéch, musicien Allemand, dont les talens, le génie, le succès sont des prodiges du premier ordre. […] Il n’avoit signé que la derniere page, & il est très possible, en décousant les cayers, d’insérer d’autres feuilles écrites de la même main.

96. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315

Dans le passage d’Aristote que j’ai rapporté page 81, ce Philosophe après avoir défini la Tragédie, la divise en six Parties : L’Action ou Fable, les Mœurs, les Sentimens, la Diction, la Décoration & le Chant. […] J’en donne pour preuve la Reflexion de Platon que j’ai rapportée, page 67. […] Et qu’en diroit Socrate, qui dans le Passage que j’ai rapporté page 75, interdit la Poësie Dramatique à tout homme qui craint de voir troubler l’œconomie de son ame ?

97. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Voy. nouveau choix des Mercures, to. 25. page 83-98.

98. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -

Toutefois, si nous étions parvenus au dernier degré de corruption, et qu’il n’y eût pas à présent plus d’espoir de retour que l’affreux état de guerre, et de folles illusions n’en laissaient concevoir dernièrement, je préférerais me taire pour ne pas grossir inutilement le nombre des moralistes déclamant et prêchant dans le désert depuis tant d’années ; mais autant l’on a été découragé à la vue de la contagion du mauvais exemple, et des lois d’un despote bataillard qui ne respectait rien, qui a attiré sur nous tous les fléaux avec la malédiction du ciel et des nations ; autant l’on doit espérer de l’influence des lois sages qui vont nous régir, de cette Charte, si long-temps disputée, que nous venons de recevoir d’un Roi juste qui la secondera encore par l’exemple de toutes les vertus, d’un Roi qui recommande et protège tout ce qui est respectable, dont le cœur est véritablement bon, les vues sages et paternelles, les promesses sincères ; puisque rien ne le détourne de sa mission sacrée, et qui ne forcera donc pas les écrivains de désirer, à la fin de son règne, pouvoir déchirer les pages où ils en auraient trop loué le commencement trompeur.

99. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Carolet, obscène comique, ne doit jamais être cité (on le cite deux pages après). […] Nous laisserions cette réponse dans quelque scène de Pourceaugnac, si elle n’avoit d’autre partisan que ce grave docteur ; mais bien des gens de tout un autre poids la répettent, sans savoir peut-être qu’ils sont l’écho de Moliere, & sans penser, non plus que lui, que quatre pages après, dans les mêmes pieces qu’il a cru justifier, il détruit lui-même son apologie par ses farces licencieuses.

100. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

« Le premier soin du Cardinal (dit le Père le Brun, Histoire du Théâtre, page 299.) […] Il reste plusieurs de ces pièces, dont assurément on ne peut pas lire deux pages, mais qui pour le temps étaient des chefs-d’œuvre, étaient mieux payées, plus honorablement accueillies, et attiraient plus de monde, que celles de Corneille et Racine, ce qui est peut-être plus humiliant pour la raison humaine que pour le Poète.

101. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

Quelques notes qu’on a mises au bas des pages, pour adoucir les endroits les plus révoltans, ne sont qu’un palliatif qui lui-même n’est pas exempt de poison. […] De ses trois volumes on ne feroit pas cinquante bonnes pages. […] On veut conclure de ses sentences que l’ orgueil lui paroissoit ridicule , (cela-peut être,) & la science futile , (cela est très-certain, puisqu’il doutoit de tout ;) mais on veut excuser sa vanité, tandis que toutes les pages de ses essais montrent un homme plein de lui-même, occupé des moindres minuties qui le regardoit, parlant de lui-même à tout propos & se louant sans cesse.

102. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

Néanmoins comme je crains de mal parler, je me servirai souvent des expressions des autres ; c’est-à-dire, je ne ferai aucune difficulté de transcrire des lignes, des phrases, des pages même de nos Héros de la Littérature, de nos Défenseurs de l’Art Dramatique, de nos Athletes intrépides du tripot Comique, qui sont, sans les nommer, MM.

103. (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427

  Adjuration de la profession de comédien, exigée par le clergé, page 75 ; ne peut avoir lieu à l’égard des comédiens du troisième âge, qui sont institués par la puissance séculière, pag. 127 ; c’est un délit que commet le clergé de l’exiger, et les procureurs du Roi doivent en connaître, pag. 132, 134.

104. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

A l’entendre parler de Don Juan, presque dans chaque page de son livre, il voudrait que l’on ne vît que des vertueux sur le théâtre.

105. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

La Bruyere donne le caractère d’un hypocrite, & ce tableau en deux ou trois pages, plus vrai, plus juste, plus ressemblant, vaut mieux que toute la comédie de Moliere. […] Marot étoit un débauché & un impie, emprisonné pour ses crimes, il n’évita le dernier supplice que par la fuite, & alla mourir de misère en Piémont, il plut à quelque Prince & dût sa réputation à l’irréligion & à l’obscénité, il a des saillies, des tours ingénieux, des naïvetés agréables ; en élaguant ses poésies & en ramassant ce qu’il a de bon, on feroit une vingtaine de pages, tout le reste mérite le sort que sa personne avoit mérité ; il a osé toucher aux Pseaumes de David, & en a traduit quelques-uns, ou plutôt les a défigurés & prophanés, on n’en peut pas lire un seul, il n’est pas moins barbare qu’Hétérodoxe.

106. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

Maurice avoit toujours dans son camp une troupe de comédiens à ses pages ; il entretenoit ainsi la gaieté & avec elle la valeur, & faisoit diversion par ce libertinage aux raisonnemens politiques sur ses opérations. […] La Duchesse, instruire du danger d’être pris que couroit le Comte, lui envoya sa garde qui le sauva, lui donna un appartement dans son palais, le fit servir à ses dépens, eut pour lui les plus grandes attentions, envoyoit tous les matins à son lever un page pour s’informer de sa santé, & un officier prendre ses ordres ; elle fit un voyage à Riga, pour engager son concurrent à ce désister de ses prétentions sur le duché de Courlande, & à Petersbourg, pour calmer la Czarine, & la prier de retirer ses troupes qui s’étoient emparées du duché.

107. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29

La le Maure, Actrice de l’opéra, eut ordre de s’y rendre ; elle refusa d’y aller, si on ne lui envoyoit un carrosse du Roi & des Pages ; le carrosse & les Pages vinrent la chercher.

108. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

[Ces Pièces sont, Isabelle-&-Gertrude, la Fée-Urgelle, Cendrillon, Blaise-le-Savetier, Pigmalion, Le-Jardinier-& son-Seigneur, Rose-&-Colas, Tom-Jones, & quelques autres, dont l’Editeur supprime les citations, parce qu’il s’est aperçu que l’Auteur de l’Art du Théâtre en général, s’était complaisamment & prolixément étendu sur cet objet : voyez Tome II, pages 30-58].

109. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

« Il est vrai, (dit-il, page 75.) que nos Auteurs modernes, guidés par de meilleures intentions, font des Pièces plus épurées : mais aussi qu’arrive-t-il ? […] Justin abrogea aussi la constitution de Constantin ; & quand Justinien fut parvenu lui-même à l’Empire, il fit une constitution10 pour achever d’anéantir des loix qui n’avaient été abrogées qu’à cause de lui. » Quelque page plus haut, il dit, que Justinien n’épousa Théodora que lorsqu’il fut associé lui-même à l’Empire, & qu’il ne l’épousa que pour ne point violer sa parole donnée. […] Même page il continue ainsi : « Quelque temps après, ce même Empereur11 acheva d’anéantir la loi Papia Poppæa & la constitution de Constantin, par sa Novelle 117, chap. 6, par laquelle il permit aux Citoyens les plus qualifiés de contracter des mariages avec toutes sortes de personnes, pourvu qu’elles fussent libres. […] « Page 166, je demande comment un état dont l’unique objet est de se montrer, & qui pis est, de se montrer pour de l’argent, conviendrait à d’honnêtes femmes, & pourrait compâtir en elles avec la modestie & les bonnes mœurs. » Je lui répondrai qu’il faut que le Public en ait,27 c’est lui qui les corrompt par toutes sortes de voies : ces exemples sont vrais ; une jolie Femme, vertueuse à la Comédie, devient la victime de cent complots criminels ; elle succombe, rien n’est moins étonnant. […] Page 169, « je ne m’étendrai pas sur mille sujets de discorde & de querelle que la distribution des rolles, le partage de la recette, le choix des Pièces, la jalousie des applaudissemens doivent exciter sans cesse… » comme si le Comédien était un Etre différent des autres Hommes propriétaires des vices en général.

110. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

Vous objectez (page 12) que des obscénités (je ne puis me résoudre à répéter l’expression que vous avez employée) dites sur le théâtre de la cour, y blesseraient les oreilles d’une jeune fille autant qu’ailleurs.

111. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

Page 40. […] Je donne audience à tout le monde, excepté aux prêtres & aux moines ; un page prend leurs requêtes à la porte.

112. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Je dis du moins que ce n'est là ni le ton de la raison, ni celui de la vertu, ni celui des sciences ; que des modèles si remuants, une école si pétillante, des leçons si superficielles, ne seront jamais celles du bon goût et de la sagesse ; que dans la bonne compagnie, de vingt comédies on ne trouvera pas une page de religion, de bonnes mœurs et de bon sens.

113. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

 » Le reste de la page est d’une éloquence digne de la plus furibonde harengère : « Prends-tu donc tant d’intérêt à tout ceci ? […] Le Jeune La Mode dans la page suivante prie Bulle de se hâter d’aller trouver le Chevalier Ventre-de-tonne ; le Chapelain répond d’une manière peu conforme à son état : « Je fends les airs, je vole pour m’y rendre.

114. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

Dalembert sur son Article Genève, dans l’Encyclopédie, Préface, page 3.) […] Il est clair que l’esprit qui les inspire ne parle qu’en leur propre & privé nom, & qu’ils ne sont les interprêtes ni d’un Etat ni d’une Religion, qui se réunissent (voyez ci-après page.. […] Les chiffres précédés d’un P, marquent les pages des Arrêts du Parlement de Paris des 23 Janvier & 9 Février 1759, portant condamnation du Livre de l’Esprit, du Dictionnaire Encyclopédique, & autres ouvrages imprimés.

115. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Qui peut douter qu’ils ne soient des membres principaux du corps mystique de Satan, appelé proprement dans les saintes pages, le monde, et dont il se sert pour faire une guerre cruelle et pernicieuse à celui dont les fidèles qui vivent selon la Loi de l’Evangile, sont les membres, et Jésus-Christ le Chef ?

116. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88

C’est un monde qu’un Opéra, Acteurs, Actrices, Danseurs, Danseuses, Musiciens, Instruments de toute espèce, Maîtres à danser, à chanter, Peintres, Tailleurs, Brodeurs, Menuisiers, Machinistes, Dessinateurs, Pages, Portiers, Régisseurs, Inspecteurs, etc.

117. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41

Le Père Ottonelli cite ces paroles de la page 30. de l’Avertissement de del Monaco : « Honesti ludi ii sunt in quibus nulla omnino mulier, nulla lascivies, amor nullus.

118. (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21

Marguerite, jeune fille, se prostitue à son page, elle devient mère ; son père la gêne, elle le fait égorger par son amant.

119. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

Comme il s’égaie pendant cinq ou six pages (75 & suiv. […] Page 82.

120. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Retranchons les vignettes, les culs de lampe, les titres des actes et des scènes, les espaces inutiles, les noms des acteurs répétés dix fois dans une page, dont chacun emporte trois ou quatre lignes ; supprimons les monosyllabes oui, non, mais, ouais ; les phrases commencées et interrompues, qui ne signifient rien ; les liaisons triviales, entrez, sortez, on frappe, dont chacune tient fièrement sa ligne, et est honorée du nom d’un acteur, cette réduction est équitable ; il ne faut pas un génie bien transcendant pour enfanter ces prodiges. […] Croirait-on que ce même Voltaire vient de donner une édition de ce poëte au profit de cette nièce qui vit sous ses aîles, avec des notes critiques, où il épluche chaque pièce, chaque scène, chaque vers avec tant d’exactitude et malheureusement tant de justesse qu’il ne reste pas trente pages de bon du grand Corneille.

121. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

On lit dans l’Histoire de l’Académie des Sciences, année 1707, page 7, & 1708, p. 22, qu’un Musicien fut guéri d’une violente fiévre, par quelques concerts qu’on fit dans sa chambre. […] page 116.

122. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

On n'a qu'à ouvrir le premier dramatique qui tombera sous la main, voilà de l'obscénité à chaque page.

123. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

S’il eût eu encore le courage de ne donner que ce qui en vaut la peine, il se fût réduit à une brochure de vingt ou trente pages. […] Le Mercure en remplit plusieurs pages.

124. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

J’ai répondu page 128. […] Page 81.

125. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

[La partie sur les spectacles n’occupe que les pages 280-284.] […] (pour chaque prologue, numéro et page de cette édition infra entre parenthèses). […] [dernière page faussement marquée 48]. […] Le passage sur la comédie se trouve aux pages 863-864, dans l’article second, « La practique que l’Ame Chrestienne doit garder en ses recreations, jeux et autres divertissemens pour en iceux gagner l’Eternité », p. 861-877, § I « Comment il se faut comporter aux recreations pour par icelles gaigner l’Eternité », p. 862-867.

126. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Pleins de la lecture de nos écrivains sacrés, dont à chaque page de leurs chef-d’œuvres on retrouve la noblesse, la doctrine et l’esprit, ils ne pouvaient méconnaître longtemps l’ascendant de la vérité, qui se fit bientôt jour à travers le voile et l’obscurité des passions qui les avaient trop longtemps aveuglés. […] Le théâtre est-il désert quand l’amour filial honore, embellit la scène dans les Deux Pages ak, dans les Petits Savoyards al ; quand celui de l’humanité brille du plus pur éclat dans les Deux Journées am ; lorsque dans ma Tante Aurore an, l’auteur persifle avec tant d’à-propos et de talent la sotte manie et le ridicule des romans, et montre leur funeste influence sur l’esprit d’une vieille folle ; ou lorsque, dans l’ingénieux Tableau des Sabines ao, il enseigne aux mères à respecter l’innocence de leurs enfants, par l’exemple de celle qui, dans la pièce, interdit au sien l’entrée d’un salon où Romulus, peint dans un état de nudité absolue, pourrait offenser et corrompre son innocence40. […] NDA Page 359, du 1er vol. de M. d’Aguesseau, de l’imitation par rapport à la tragédie. […] NDA Boucher d’Argis, page 30. […] NDE Auguste et Théodore, ou les deux pages, comédie de Ernest de Manteufel, 1803.

127. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

C’est une branche très-frivole du luxe & du commerce de la librairie, comme la richesse des relieurs, la largeur des marges, les ornemens des titres, les quadres des pages, la broderie des dorures, qui, sans rien apprendre, ne servent qu’à grossir le livre, & à enrichir le Libraire & le Graveur, à satisfaire la vanité de l’Auteur & le libertinage du lecteur.

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