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276. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

Vouloir arrêter le développement de la civilisation et les progrès des lumières pour ne fonder le pouvoir des princes que sur l’ignorance et l’abrutissement des peuples, est un conseil perfide, ainsi que je viens de le dire.

277. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Le françois fard, que Menage fait venir de fucus, & Caseneuve du mot allemand fard, qui signifie couleur, n’a été d’abord employé que dans le propre pour désigner les couleurs artificielles qui changent ou rehaussent le teint des femmes, & que le désir de plaire porte dans le monde à un excès dégoûtant & pernicieux, qui nuit plus qu’il ne sert à leurs intentions. […] Bien des gens font une fête après cinquante ans de mariage, & l’on vient de célebrer la centième année de Moliere, à l’exemple des jeux séculaires des romains.

278. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

L’Abbé Clément, qui vient de mourir, homme de mérite, plein de religion & de vertu, honoré de la confiance de son Evêque, & des Dames de France, dont il étoit Confesseur, a laissé beaucoup de sermons qu’il avoit prêchés avec applaudissement. […] Celui de Julien l’Apostat, qu’on vient de faire dans l’Evangile du jour, misérable brochure, attribuée à Voltaire, à laquelle on a fait l’honneur de répondre, qu’elle ne mérite pas.

279. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Le mensonge, la flatterie, l’artifice, sont bassement mis en œuvre pour tromper le Prince, lui faire garder le diadème qu’il a envie de quitter, et avoir le plaisir d’assassiner un Souverain et ce même homme qu’on peint avec les couleurs les plus odieuses : « Si l’on doit le nom d’homme à qui n’a rien d’humain, A ce tigre altéré de tout le sang Romain… Et jamais insolent ni cruel à demi, etc. » Le même Cinna qui vient de tracer ce portrait, lui dit quatre pages après : « N’imprimez pas, Seigneur, cette honteuse marque A ces rares vertus qui vous ont fait Monarque. […] L’imagination, également remplie de carnage, dont on vient de voir le tableau, rend le spectateur cruel, féroce, rebelle, indépendant ; il verrait de sang froid les séditions et les meurtres, il y prendrait part, et malheur à l’autorité souveraine, si jamais des calamités publiques la rendaient faible ou douteuse ; elle trouverait dans le peuple dramatique des ennemis secrètement armés contre elle par leur goût.

280. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Il est trop intéressant pour ne pas le joindre à celui que nous venons de rapporter de M. […] Il est tiré du même Ecrit périodique qu’on vient de citer107. […] L’extrait que nous venons de donner, paroîtra peut-être un peu long ; mais il falloit démontrer que l’Ecrit donné par M. […] Rien n’est plus sensé que les réflexions de M. le Marquis Dargens, que nous venons de rapporter. […] C’est ensuite un lieu de ralliement où l’on vient de toutes parts se chercher en foule, pour jouir du plaisir de voir & d’être vu, de se montrer & d’observer ».

281. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

En attendant que le nouveau théâtre des François soit bâti, les comédiens ont quitté leur faubourg saint Germain, & ont élevé leur trône aux Thuilleries : sur le même théâtre que l’opéra vient de quitter.

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