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202. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Quoique les paroles de cet homme vain, libertin, caustique, ambitieux, désespéré d’un exil de dix-sept ans, ne soient pas d’un grand poids, l’intérêt des bonnes mœurs dans un auteur qui a un nom, demande quelques réflexions. […] Je veux de mon vieux luth arracher quelque son, que mes derniers accens puissent la rendre vaine (ce mot ne s’entend pas), vous aurez mes conseils, elle aura ma chanson.

203. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Homere, le premier fertile en fictions, Transporta dans le Ciel toutes nos passions ; C’est lui qui nous fit voir ces maîtres du tonnerre, Ces Dieux dont un clin d’œil peut ébranler la terre, Injustes, vains, craintifs, l’un de l’autre jaloux ; Au sommet de l’Olympe, aussi foibles que nous. […] Cette corruption du Théatre à Athenes répondoit à celle du Peuple qui y étoit vain, léger, inconstant dans ses mœurs ; sans respect pour les Dieux ; insolent, & plus prêt à rire d’une impertinence, qu’à s’instruire d’une vérité utile. […] La morale de nos productions amusantes sera toujours vaine, parce qu’elle n’est que l’art de faire sa cour au plus fort, c’est-à-dire, aux gens dont le cœur est gâté ».

204. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99

Toutefois Scipion Nasica, soit par un renouvellement de l’ancienne severité, soit par un particulier respect pour cette Statuë de la Nourice des premiers Romains, s’y opposa avec tant de force & tant de succez, que cette tentative fut vaine & que le dessein avorta.

205. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Il est deux choses que les hommes vains ne trouvent jamais trop fortes, la flatterie pour eux-mêmes, la médisance contre les autres : ainsi tout concourut d’abord à favoriser la Comédie Satyrique.

206. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Il sera difficile d’oublier la conduite de ces prêtres orgueilleux, qui, sous prétexte de vaines préséances, se retirèrent fièrement, en refusant d’accompagner le corps de l’illustre souverain jusqu’à Saint-Denis.

207. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

Cet homme si grand, dit on, ou plutôt si fastueux, n’est dans la cause de la religion qu’une vaine enflure : Ut quid diligitis vanitatem & quæritis mendacium ? […] L’Abbé est si fort au-dessus de ces vains scrupules, qu’il a donné son théatre au public en un volume, & qu’il a fait valoir ce beau titre, pour être reçu à l’Académie ; les 40 ont aussi peu senti combien il est indécent, non-seulement de favoriser la comédie, mais de la favoriser dans un homme d’Eglise, que ce goût & ces ouvrages devoient exclure.

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