/ 346
261. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Vous avez perdu de vûë vôtre véritable but : vous n’entendez plus (parce que vous ne voulez plus l’entendre) ce qu’exigent les loix de vôtre emploi ; ce que veut la nature de la Poësie Dramatique. […] Non ce n’est qu’une ébauche ; ébauche toutefois trop véritable, & dont je n’ai pas dû achever les traits. […] D’où vient donc que vous n’auriez pas la noble audace d’user de vos véritables droits en faveur des bonnes mœurs, qui sont plus de votre ressort, & que vous connoissez d’ordinaire incomparablement mieux ?

262. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Mais pourquoi dissimuler que ce Prince prouve par une infinité de passages des Pères & de Canons des Conciles, que c’est un véritable péché d’aller à la comédie ?

263. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

La véritable gloire, s’il y en a parmi les hommes, est attachée à des occupations plus sérieuses et plus importantes.

264. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Si ces excès étaient véritables, l’objection serait plus flétrissante pour les Jésuites que favorable pour le théâtre ; il vaut mieux les abandonner qu’une vérité si certaine : cette objection tomberait sur d’autres collèges où les mêmes exercices se pratiquent à peu près de même.

265. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Je n’ai rien à dire non plus contre l’amour de Plisthène et de Théodamie ; c’est plutôt l’effet d’une sympathie naturelle, qu’une véritable passion ; puisqu’il se trouve à la fin qu’ils sont frère et sœur : cependant cet amour a servi infiniment à l’Auteur, que je trouve très louable de l’avoir imaginé, et encore plus d’en avoir sû faire un si bon usage : car, outre qu’il n’offre rien qui blesse la bienséance la plus austère, les deux Amants sont d’ailleurs occupés de motifs trop importants pour s’amuser à filer des Scènes de tendresse ; aussi l’Auteur les a-t-il évitées avec grand soin, et ne s’est servi de l’amour que pour donner plus de force à la compassion de Plisthène, qui sans cela ne devrait s’intéresser que médiocrement à la vie du père de Théodamie, ne sachant pas qu’il fût aussi le sien.

266. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Vous connaissez donc, Monsieur, la véritable cause de toutes les actions vertueuses faites par les hommes depuis qu’on a représenté devant eux des tragédies ?

/ 346