certainement c’est bien vouloir se tromper et ne guère craindre un Dieu dont les menaces sont si terribles.
Comme il n’y a rien de plus déguisé, de plus caché et de plus impénétrable que l’esprit et le cœur d’une fille ; les parents se garderont bien de mener les leurs en un lieu où elles apprennent tous les tours, toutes les malices que le diable a inventées pour les pouvoir tromper, et ils se souviendront toujours « Que les soins défiants, les verrous et les grilles,Dans l’Ecole des Femmes.
Pour faire passer le poison comme on prend les oiseaux et les poissons à l’amorce : « Veritati quasi esca utitur ad fallendum. » L’Ange de ténèbres se change en Ange de lumière pour mieux tromper, ses bienfaits sont pires que des blessures : « Beneficia Dæmonis, nocentiora vulneribus. » (S.
Il s’est trompé : nos dramatiques plagiaires, ou, si l’on veut, antiquaires, n’y ont fait qu’une fort modique récolte, à quelque conte plaisant près, et quelques autres obscènes, que pour cela même on a mis en œuvre.
On se trompe, c'est pour les applaudir.
Il croit que l’on ne se trompe pas, pourvu « qu’on ne parle que de certaines qualités qui ne sont pas tant un crime qu’un faux goût & qu’un sot entêtement, comme vous diriez l’humeur des prudes, des précieuses, de ceux qui outrent les modes, qui s’érigent en Marquis, qui parlent incessamment de leur noblesse, qui ont toujours quelque Poëme de leur façon à montrer ». […] Et si depuis l’établissement de la méthode scholastique, l’on croit trouver quelques Théologiens qui paroissent avoir été favorables aux Spectacles, on se trompe, faute de connoître le langage ou plutôt la méthode des Scholastiques ; & pour en bien juger, voici un principe qu’il faut sçavoir. […] On en fait dans la Tragédie des tyrans, des usurpateurs ; dans la Comédie, des jaloux, des usuriers, des peres insupportables, que tout le monde conspire à tromper. […] On abuse de tous ses mouvemens ; on trompe ses vertus ; on égare sa bienfaisance. […] C’est moi seul qui ne trompe point.