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104. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100

La raison qui me le fait croire ést toute simple, c’est qu’ordinairement les Auteurs ne traitent que des sujets analogues au goût de leur tems.

105. (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -

Voilà ce qui m’a déterminé à réunir et à rapprocher des objets si disparates entre eux, et à entretenir le Lecteur de la frivolité de la scène, au milieu même d’une discussion aussi grave que celle où je traite de la dignité des fonctions des Orateurs, soit en présence des autels, soit au pied des tribunaux.

106. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

L’auteur, qui est un militaire, et qui traite ces sujets graves ex abrupto,  méconnaît les convenances et confond les temps.

107. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Elle le méritoit ; elle fut traitée comme elle avoit fait traiter sa rivale, par un Prince qui ne connoissoit de regle que son libertinage. […] Lui-même traite tout cela de comédie, & il ne pensoit pas qu’il étoit le principal Acteur.

108. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

CE petit écrit n’est qu’une espèce d’extrait de divers endroits où Platon traite de l’Imitation théâtrale. […] Car plusieurs assurent qu’il faut qu’un Poëte tragique sçache tout ; qu’il connoisse à fond les vertus & les vices, la politique & la morale, les loix divines & humaines, & qu’il doit avoir la science de toutes les choses qu’il traite, ou qu’il ne fera jamais rien de bon. […] Cette habitude de soumettre à leurs passions les gens qu’on nous fait aimer, altère & change tellement nos jugemens sur les choses louables, que nous nous accoutumons à honorer la foiblesse d’ame sous le nom de sensibilité, & à traiter d’hommes durs & sans sentimens ceux en qui la sévérité du devoir l’emporte, en toute occasion, sur les affections naturelles.

109. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89

Tertullien le plus sévère, comme un des plus anciens Pères de l'Eglise a fait un grand discours exprès contre les Spectacles des Païens plein de doctrine, de raisons, d'autorités et d'agréments ; mais le fondement général qu'il prend pour les interdire tous aux Chrétiens, est qu'ils faisaient la plus grande partie des cérémonies du Paganisme ; ce qu'il traite fort au long, comme la plus puissante et la plus importante raison que l'on puisse mettre en avant : Et voici comme il en parleTertul. de Spect. c. 4. […] interdit par cette même considération la Communion aux Fidèles qui conduisaient les Chariots dans les Combats du Cirque ; car ces conducteurs de Chariots ne pouvaient être coupables que pour être participants de l'Idolâtrie, et il traite les Scéniques et les Histrions comme Apostats.

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