Le traité de Cyprien a été traduit en français en 1640, par le moine Caliste (Paris, A. de Sommaville), celui de Tertullien ne le sera qu’en 1733, par Mathieu Caubère (Paris, Rolin fils).
Du reste, il doit être traité par l’église, comme tous les autres citoyens qui professent la religion chrétienne.
[NDE] Dans son Traité de la comédie, qui figure dans le corpus Obvil HDT.
Un Casuiste trouva que cette aventure donnoit matiere à un cas de conscience, qu’il a traité avec beaucoup de sagacité. […] Les traités de féodale en sont pleins.
Daniel Heinsius a fait encore un beau traité sur la poétique, où il donne des règles pour faire une bonne Tragédie selon la méthode d’Aristote. […] C’est peut-être pour cela que les Comédiens, dans le Digeste de Justinien, sont traités comme des infâmes, à cause qu’ils abusaient de leur profession pour corrompre les bonnes mœurs, par les infamies qu’ils mêlaient dans leurs pièces, et par les postures honteuses, qui accompagnaient leurs Représentations ; mais puisque l’on ne peut rien reprocher de semblable ni à la Comédie, ni aux Comédiens modernes, on ne doit pas regarder leur état, des mêmes yeux, qu’on le regardait au temps de Justinien ; car les Comédiens vivent en honnêtes gens ; ils sont soufferts et estimés des plus grands Seigneurs de la Cour, qui les admettent à leurs tables, à leur jeu, dans leurs parties de plaisir ; les pièces qu’ils donnent au public, sont châtiées, tous les sentiments en sont beaux, et portant plutôt à la vertu, qu’au vice et au libertinage.
Je vous avertis auparavant que j’ai lu une partie de ce que les Saints Pères ont écrit des Spectaclesf, aussi bien que le Traité du Prince de Contig, et que cela ne m’a pas convaincu qu’il y eût du danger à voir les Tragédies de ce temps, où la Vertu est presque toujours récompensée ; et où l’Amour le plus violent est honnête, et dans les bornes de la plus exacte retenue. […] [NDE] Prince de Conti, Traité de la Comédie et des Spectacles, Paris, L.