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116. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Est-ce dans la tête d’un Philosophe que tombent de pareilles idées ? […]  » Sur qui tombe cette ironie insultante ? […] Le Misanthrope exempt de ridicule, serait tombé : M. […] Mais cette même probité s’irrite, passe les bornes et tombe dans l’excès. […] Si les principes sont détruits, la conséquence tombe d’elle-même.

117. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61

Bauny, « qu’on ne doit ni refuser, ni différer l’Absolution à ceux qui tombent et retombent dans des crimes contre la Loi de Dieu et de la Nature, quoi qu’il n’y paraisse aucune espérance d’amendement.

118. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8

Après s’être gaussé des choses séculières, on se raille des choses les plus saintes, de la confession, de la prédication ou des images, des cérémonies de l’Eglise et des personnes sacrées ; on y mêle les paroles même de la Bible, on profane ce qu’il y a de plus saint et de plus auguste en l’Eglise ; les serviteurs, les servantes et d’autres personnes qui ont l’esprit faible, entendant ainsi parler avec mépris des choses saintes, perdent le respect, la vénération et l’estime qu’ils en avaient ; ils s’accoutument à les considérer comme des choses profanes, indifférentes et de petite conséquence, ils tombent en un état d’insensibilité et d’endurcissement ; ce qui fait qu’ils se confessent, qu’ils communient, qu’ils prient Dieu et qu’ils entendent les sermons par manière d’acquit.

119. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Il en est comme le centre, & en fait couler toutes les passions & les illusions qu’il produit, les hommages qu’il usurps, les rangs qu’il confond, les têtes qu’il tourne, la fortune qu’il dérange, le mérite qu’il éclipse, les sots qu’il décore, la santé qu’il affoiblit, les mœurs qu’il corrompt, les devoirs qu’il néglige, les crimes qu’il occasionne, les ridicules où il fait tomber . […] Mais elle tombe dans le ridicule ? […] Il étoit tombé dans l’obscurité & le mépris, même de ses amis & de sa femme ; il est dans le grand jour de la gloire & de l’estime de tout le monde : Prima dies . […] Enfin il étoit tombé dans la plus grande pauvreté, ayant tout perdu manquant de tout ; il nage dans l’abondance, Dieu a doublé tous ses biens, il peut se donner jusqu’aux rafinemens du luxe que s’accordent les personnes les plus riches : Tertia Cornustibii .

120. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

François : métamorphose singuliere sous un Pape Cordélier lui-même, dont le choix, les faveurs, la confidence, l’intimité ne devoient pas ce semble tomber sur un religieux si peu attaché à son saint état. […] Il étoit aisé à leurs adversaires de se couvrir de ce manteau, pour se cacher, & faire tomber le soupçon sut la société : plus d’une fois ces travestissemens affectés ont mis l’innocent à la place du coupable. […] La piece satyrique est tombée dans l’oubli. […] Il est vrai qu’aucune n’a passé pour un chef-d’œuvre, & que la seule idée de pieces de collége les feroit tomber.

121. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381

Ce que l’Abbé Fraguier a traduit, comme il le doit être : Jamais Roscius n’a prononcé avec le geste qu’il auroit pu, ce Vers, mais il le laisse entiérement tomber, afin de relever par sa prononciation entre-coupée, les Vers qui suivent. […] Il la laissoit tomber, abjicit prorsus, en prononçant un Vers, pour la relever au Vers suivant qui demandoit toute son Action. […] Nous serions également contens si nous lisions multi superarunt mercatores, & Quintilien compareroit alors la période à un trait jetté de travers, qui n’a pas la force d’aller au but, & tombe à moitié chemin. […] Le Peuple, comme il le remarque dans son Orateur, ignore les regles du nombre, & cependant il se récrioit quand il entendoit tomber harmonieusement une période ; parce que, dit Ciceron, c’est cette chute qu’attendent les oreilles.

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