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68. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

« La procession sort de l’église Saint-Sauveur, à 11 heures et demie, dans l’ordre suivant : « 1.  […] à mon avis quiconque sera triste, devra être éloigné de ces solennités. » Ils continuaient sur le même ton les vers suivants : Sicut hodie procul, invidiæ ! […] Après la première strophe, on trouve dans les copies de cette prose le couplet suivant qui se chantait peut-être dans quelques églises : « Lentus erat pedibus, Nisi foret baculus, Et eum in clunibus Pungeret. […] La prière suivante se chantait à deux ou trois voix. […] Pendant que l’on conduisait l’âne, on chantait le morceau suivant, qui, dans le missel, a pour titre : Conductus ad ludos.

69. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

L’on se plaint ouvertement de la ruine des Sages-femmes bientôt exterminées par les accoucheurs ; de l’extinction de la charge de Demoiselle suivante, et de l’érection de celle de Valet de chambre ; de la liberté qu’une femme a d’aller seule dans tout Paris, sans autre compagne qu’une écharpe, comme un Moine, qui pour son compagnon prend son chapeau sur son froc : De sorte qu’avec une écharpe comme avec un chapeau, l’on a mis en usage d’aller où l’on veut, et de pouvoir faire tout ce que l’on ne serait pas tenté de faire, en la présence d’une Suivante ou d’un oblatc.

70. (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176

Ils croient par un erreur étrange, et digne de larmes, qu’ils ne célèbreraient pas dignement ces Fêtes, s’ils ne les passaient dans les festins et dans la débauche, et s’ils renonçaient à ces divertissements si contraires à l’honneur de Dieu, et à la piété de son Eglise ; comme si la solennité des Fêtes que l’Eglise n’a instituées que pour honorer les Saints, suivant la doctrine du Concile de Trente, ne consistait que dans le luxe et dans les plaisirs sensuels. […] On ne peut donc point douter qu’un Evêque ne soit dans l’obligation de corriger les vices qu’il remarque dans son troupeau, et principalement de remédier à ceux qui sont publics et scandaleux : et celui qui étant constitué dans cette dignité et dans cette charge, ne reprendrait pas et ne ferait pas ce qui dépendrait de lui pour ôter ces scandales, mériterait plutôt, suivant la pensée de saint Grégoire, d’être appelé « un chien mort, que de porter le nom d’Evêque ».

71. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182

Si la décision de ces auteurs n’emporte pas une interdiction juridique, elle sert du moins à prouver, suivant les lumières de la raison, le danger des spectacles.

72. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 84 Napoléon, suivant M. de Châteaubriand, gagnait ses victoires à coups d’hommes. Page 84 Suivant M. le comte de Bonald, l’armée française, dans l’expédition de Moscou, fut engloutie dans un tombeau de cinq cent lieues, après une agonie de soixante jours. […] Page 211 Le clergé aurait dû donner l’exemple de prêtres chrétiens pratiquant l’humilité évangélique en suivant le convoi royal, sans montrer de rancune contre la charte et contre son auteur.

73. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415

Les degrés où le Peuple se plaçait, commençaient au bas de ce dernier Portique, & descendaient jusqu’au pied de l’Orquestre ; & comme l’orquestre avait plus ou moins d’étendue suivant les Théâtres, la circonférence des Degrés était aussi plus ou moins grande, à proportion : mais elle allait toujours en augmentant, à mesure que les Degrés s’élevaient. […] Cette façade avait à ses extrémités, deux petites aîles en retour, qui terminaient cette partie ; de l’une à l’autre de ces aîles s’étendait une grande toile, à-peu-près semblable à celle de nos Théâtres, & destinée au même usage, mais dont le mouvement était différent ; car au lieu que la nôtre se lève au commencement de la Pièce, & s’abaisse à la fin de la Représentation, parce qu’elle se plie sur le ceintre, celle des Anciens s’abaissait pour ouvrir la Scène, & se levait dans les Entr’actes, pour préparer le Spectacle suivant, parce qu’elle se pliait sur le Théâtre ; de manière que lever & baisser la toile, signifiaient précisément le contraire de ce que nous entendons aujourd’hui par ces termes.

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